Vente d'un appartement en nu propriété

Bonjour,
Ma soeur et moi sommes nu propriétaires d'un appartement dont l'usufruit est détenu par notre beau père.
Ce dernier peut-il s'opposer à la vente du bien à un tiers, considérant qu'il resterait usufruitier jusqu'au terme de son existence.
Nous n'ignorons pas qu'une vente avec l'usufruitier est moins lucrative(70%°valeur marché).
Mais nous avons envisagé cette solution pour faire face à différents problèmes:
Je suis affecté de la maladie de Parkinson, en instance de divorce, et sous la menace d' un licenciement.
Ma soeur a 68 ans, est locataire, et ne possède que quelques économies(fruit de toute une vie de travail).
Nous allons en notre qualité de nu-propriétaire être contraints de payer des frais de ravalement et autres auxquels il nous sera difficile, voire impossible de faire face.
La cession du bien, même avec une perte substantielle apporterait aux différentes parties, une solution satisfaisante.
Le bien estimé lors de la succession à 210000 euros serait vendu 140000 euros: 70000 euros pour ma soeur, 70000 euros pour moi, ce qui nous permettrait d'affronter des situations pour le moins difficiles.
Je pensais toutefois que notre beau père outre la sauvegarde de l'usufruit percevrais 20% du total de la vente.
Mon beau père conserverait l'usufruit et les avantages qui y sont liés et cela jusqu'à la fin de ses jours.
Le nouveau nu propriétaire prendrait en charges les grosses réparations.
Cette solution qui reçoit l'approbation de ma soeur et de moi même aurait pour avantage d'apporter une solution équitable aux différentes parties.
Pour des raisons que je ne saisi pas bien, mon beau père y est hostile(peur sans fondement de se retrouver à la rue; attachement sentimentale au bien qui a été je le précise acquis par notre mère et notre père (qui a cédé sa part).
Comment résoudre cette difficile équation?.
De plus même avec l'assentiment de notre beau père, il faudrait trouver un acquéreur.
Nous exprimons notre reconnaissance à toute personne qui pourrait nous renseigner et même nous dire ce qu'il pense de la solution envisagée sur un plan moral.