Droit de retour
jean
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15 déc. 2010 à 08:47
condorcet Messages postés 39501 Date d'inscription jeudi 11 février 2010 Statut Membre Dernière intervention 21 juin 2023 - 15 déc. 2010 à 14:20
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condorcet
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15 déc. 2010 à 14:20
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Généralement, une donation consentie avec un droit de retour comporte des conditions telles que l'interdiction d'aliéner ou d'hypothéquer, de façon telle que dans l'éventualité de l'exercice du droit de retour, le donateur puisse récupérer le bien donné et surtout le récupérer vierge de toute inscription hypothécaire.
Dans votre cas, ces conditions n'ont pas été inscrites.
Au contraire, l'autorisation d'aliéner est accordée "voulant que la donataire puisse disposer librement" du bien donné avec, en +, renonciation à l'action révocatoire.
Rien ne s'opposait donc à ce que le terrain donné puisse, par la suite, être apporté à la communauté universelle bien qu'il s'agisse d'un bien propre à la défunte-donataire.
D'autre part, dans le cadre de la rédaction de ce nouveau contrat de mariage, le notaire a certainement attiré l'attention des époux sur le fait que ce terrain, "propre" à l'épouse, intègrait le patrimoine de la communauté universelle.
Cette démarche fait, aujourd'hui, obstacle à l'exercice du droit de retour par le donateur.
Sauf meilleur avis, l'analyse faite par le notaire dans le cadre de la liquidation de la succession de la défunte épouse, ne souffre pas de contestation.
Dans votre cas, ces conditions n'ont pas été inscrites.
Au contraire, l'autorisation d'aliéner est accordée "voulant que la donataire puisse disposer librement" du bien donné avec, en +, renonciation à l'action révocatoire.
Rien ne s'opposait donc à ce que le terrain donné puisse, par la suite, être apporté à la communauté universelle bien qu'il s'agisse d'un bien propre à la défunte-donataire.
D'autre part, dans le cadre de la rédaction de ce nouveau contrat de mariage, le notaire a certainement attiré l'attention des époux sur le fait que ce terrain, "propre" à l'épouse, intègrait le patrimoine de la communauté universelle.
Cette démarche fait, aujourd'hui, obstacle à l'exercice du droit de retour par le donateur.
Sauf meilleur avis, l'analyse faite par le notaire dans le cadre de la liquidation de la succession de la défunte épouse, ne souffre pas de contestation.