Problème concret partage ass.vies.

speedo - 23 janv. 2010 à 16:12
 speedo - 23 janv. 2010 à 19:07
Bonjour,
un père a 3 enfants . L'un d'entre eux est décédé et donc représenté par ses deux enfants.
Ce père a mis en place des assurances vie dans une même banque. Deux communes qui concernent ses deux enfants encore vivants, et deux autres assurances vie communes pour ses deux petits enfants. Il s'avère qu'il ya un un écart assez conséquent entre les différents montants. Est-il possible après un arrangement amiable de tout mettre dans un pot commun, de diviser en 4 parts ( y compris la quotité disponible), puis de donner une part à chaque enfant, la troisème aux 2 petits enfants et la quotité disponible à nouveau divisée aux les deux enfants?
si tel est le cas comment cela se passe t-il concrètement ?
est-ce au notaire de régler cette situation ou au banquier?
Je précise également que les autres biens dans la succession sont divisés équitablement en 3 parts.
merci pour vos réponses.

2 réponses

Bonsoir,

Les contrats d'assurance-vie ne font partie de la succession du défunt. Sauf application du principe des primes manifestement exagérées cad par exemple le père d'un enfant vend ses biens et place tout son argent sur un contrat d'assurance-vie sur lequel un désigne comme bénéficiaire un vieux copain.
L'enfant étant un héritier réservataire, il peut demander sa réserve devant les tribunaux pour atteinte à sa réserve en se fondant sur le principe des primes manifestement exagérées.

Dans votre cas, le versement des capitaux placés sur les contrats d'assurance vie se fera en fonction des clauses bénéficiaires et la fiscalité applicable en fonction des dates des contrats d'assurance-vie.

Si entre-vous vous arrivez a mettre tout cela en commun et a partager, vous pouvez essayer. Mais, en principe les règles de la réserve héréditaire et de la quotité disponible ne s'appliquent pas aux contrats d'assurance-vie. Aussi, rien n'oblige les bénéficiaires a partager.

Par ailleurs, les sommes reçues par l'un des bénéficiaires et qui déciderait de donner une partie de ses capitaux à ses frères et soeurs ou aux petits-enfants sera considéré comme une donation. Celle-ci devra être déclarée aux services fiscaux et pourra être taxable selon le lien de famille.

J'éviterais d'en parler au notaire qui intégrera le montant des contrats d'assurance vie dans la succession afin de gonfler les frais notariés. En effet, il perçoit un pourcentage sur la succession. Plus celle-ci est importante plus il sera rémunérer.

Cordialement
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si l'on respecte les volontés du père, c'est à dire l'application stricte du testament, peut-on par la suite "régulariser" en interne un partage équitable sans passer par le notaire?
merci
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