Accusation pour vol dans un magasin
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sophiag
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15 nov. 2009 à 08:19
15 nov. 2009 à 08:19
bonjour
vous pouvez m'en dire plus sur ce qui s'est passé excatement et le rapport de la police suite à son passage dans le magasin ?
qu'on t'ils dit eux memes ?
vous pouvez m'en dire plus sur ce qui s'est passé excatement et le rapport de la police suite à son passage dans le magasin ?
qu'on t'ils dit eux memes ?
18 nov. 2009 à 01:13
La scène s’est produite ce samedi 14 novembre chez AUCHAN Val d’Europe en région parisienne. Un cadre mahorais en formation à Paris s’est présenté pour la deuxième fois dans ce magasin avec son épouse et ses trois enfants, dont un bébé de 1mois pour y effectuer leurs courses. Leurs premiers achats remontent au 14 octobre dernier, donc il y a un mois jour pour jour où le couple s’est acquitté d’un ticket de caisse de 201,40 euros réglé par carte bleue. Parmi les articles achetés ce jour, on y trouve une poussette (en exposition) d’un montant de 169,90 euros. Avant de faire son choix, le couple a obtenu l’aval du chef de rayon sans demander une quelque réduction, sous prétexte que le produit était exposé. L’objectif était de pouvoir reposer le bébé sur la poussette et pouvoir ainsi faire le tour du centre commercial pour effectuer d'autres achats en toute tranquillité.
Séduit par la proximité du site par rapport à leur lieu de résidence mais également par le cadre exceptionnel du site (DISNEY LAND), la famille s’est proposée d’y retourner pour faire leurs traditionnelles courses du week-end. Elle est naturellement passée par l’entrée principale avec la poussette à bord vers 17 heures. Le centre commercial ultra moderne est équipé de plusieurs caméras de surveillance autour, d’où une possibilité de visualiser et contrôler les mouvements des clients et des marchandises. A 18 heures 14 minutes, lors du passage à la caisse, la femme est sortie en première avec la poussette et le bébé qui commençait à pousser quelques cris, probablement faute d’une chaleur maternelle.
Pendant, ce temps le mari et ses 2 enfants sont à la caisse. Il aura réglé par carte bleue 136,91 euros d'achats. En quittant la caisse, le monsieur s’étonne de ne pas apercevoir son épouse et le bébé. C’est à ce moment qu’un agent de sécurité vient lui annoncer que ces derniers étaient enfermés au poste de sécurité pour avoir volé une poussette. L’agent de sécurité rassure aussitôt le mari que grâce aux caméras, il a vu la femme arracher le code barre à l’intérieur du magasin au moment du vol. Convaincu de son innocence, le mari panique, s’énerve, demande la libération immédiate de son épouse en expliquant que la poussette était acquise et réglée en totalité depuis un mois. Malheureusement, les explications ne seront que des paroles en l’air. Il sera conduit à son tour au poste de sécurité, interrogé comme son épouse devant quatre agents de sécurité dans un local d’environ 5 m2. Pour justifier leur accusation, l’un d’eux est ressorti puis revenu confirmé que le responsable de rayon reconnaît avoir en stock la poussette le vendredi 13 novembre, soit la veille du soit disant vol. Une deuxième preuve après celle des caméras qui confirme cette « tentative de vol » virtuelle et n’arrange pas les affaires du couple. Des cris commencent à éclater dans le local. Le mari demande leur libération, son épouse continue à convaincre le bébé dans les bras, et les enfants pleurent. A la demande du mari et avec beaucoup d’insistance, les agents de sécurité ont fini par appeler la police. Auparavant, la dame est contraint de quitter les lieux et s’est retrouvé en dehors du local, surveillée par un des agents de sécurité, toujours avec son bébé sur les bras. Pour la sécurité, il est hors de question de se servir de la poussette « puisqu’elle vient d’être volée ».
A son arrivée, la police relève l’identité du couple, procède à des fouilles sur la poussette et interroge à leur tour le couple qui ne cesse de clamer son innocence. La police comme les agents de sécurité réclamaient un ticket de caisse d’un achat datant d’un mois, que bien évidemment le couple n’avait pas sur lui et ne savait même pas s’il pouvait se le procurer en rentrant à la maison. Toujours inquiet de leur sort, le mari tente de prendre son portable pour avertir un ami qui l’attendait à la maison (gendarme ayant séjourné à Mayotte). Il faut rappeler qu'il était de plein droit de le faire dans des circonstances pareilles. Mais ce fut un refus catégorique de la police. Quelques minutes plus tard, un appel arrive. Ce fut son ami. Il réitère sa demande auprès de la police pour répondre en une phrase : « désolé, pour l’instant je ne peux pas te parler, je te rappelle ». La police refusa à nouveau et campa sur sa position.
Que faire ? Le temps passe et il n’y a toujours pas d’issu au problème. Monsieur veut retrouver son épouse mise en garde à bout dehors devant une foule défilante. Il fit une autre suggestion à la police et à l’équipe Auchan : laisser la poussette, le temps d’aller fouiller à la maison et espérer retrouver le ticket de caisse du 14 octobre justifiant l’achat, au pire le relevé de banque qui permettra à Auchan de retrouver le ticket dans sa base informatique.
Le couple aura réclamé tout le long de l’épisode à pouvoir visualiser les caméras qui devaient montrer trois vérités :
- le vol
- la levée du code barre
- le passage avec ou sans la poussette au moment où le couple entrait dans le magasin
Il n’aura rien obtenu. Au contraire, l’équipe sécuritaire se contenta de reposer les mêmes questions en insistant qu’ils ont les preuves du vol.
Ce dialogue de sourds aura duré 1h15 environ. Le couple mahorais, de nationalité française n’en pouvait plus. La jeune maman qui venait d’accoucher ne pouvait plus tenir debout, mise à l’écart de son mari qui pouvait la relayer pour le port du bébé. Cette famille a vécu une "garde à vue privée" tout en étant innocente.
Ce feuilleton de la honte a été filmé, rien n’a été inventé. Les victimes regrettent qu’elles aient été traitées de la sorte car selon elles, en aucun moment on a pensé faire face à des êtres humains. Le couple est déterminé à demander réparation de ce préjudice subit en portant plainte pour accusation mensongère en public (pour diffamation). « Bof, répliqua une policière sur place » pour dire qu’il peut toujours courir…
Le verdict interviendra aux alentours de 19 heures 20 minutes. Les responsable de sécurité, dans son allocution lâche les termes suivants devant ses collègues et les policiers : « Ecoutez, je pense qu’on peut laisser partir cette famille. Je suis persuadé qu’elle avait bien acheté la poussette… mais monsieur je reprendrai contact avec vous pour avoir le ticket de caisse…». Par quel miracle ? Sur quelle base, la décision de libérer le couple mahorais a été prise ? Aucune explication ne sera donnée. On se contentera de rassurer qu’il s’agissait d’un arrangement à l’amiable. « Nous ne voulons pas d’arrangement car nous n’avons rien à se faire reprocher », répliqua le couple.
La raison l’emportera, diront les européens ou Moézimougou mbolé (Dieu est grand) pour un mahorais croyant. Cette libération a permis au couple de rejoindre son domicile à 20 heures 45 minutes après cette scène de la honte. Les enfants n'ont pu retenir leur larmes tout le long du trajet. Ils n'ont pu dîné non plus.
Ils continuent à poser des questions pour connaître la suite. La question qui revient souvent : "est-ce qu'ils viendront à la maison ?..." pour parler des agents de sécurité. Le hasard a fait que le ticket n’était pas égaré et constituera une pièce maîtresse à l’occasion d’un éventuel procès.
Faisons confiance à la justice…..