Je souhaite me lancer en tant qu'AE

Résolu
Ricky - 29 oct. 2009 à 17:23
 Ricky - 7 nov. 2009 à 20:50
Bonjour à tous,

Je souhaiterais créer ma propre entreprise sous le statut AE, mais je n'y connais absolument rien en création d'entreprise. Je ne savais pas par exemple qu'il existait différents CFE et c'est là que j'ai besoin de votre aide.

Je souhaiterais installer et configurer du matériel téléphonique à domicile : installation d'une seconde ligne téléphonique de type VOIP, analyse des besoins de mes clients en émission d'appels et proposition des tarifs les plus adaptés, ...

J'ai rempli un formulaire de déclaration de début d'activité sur www.cfe.cci.fr, mais ma demande a été refusée :

Déclaration irrecevable :
L'activité "installation et configuration de matériels téléphoniques à domicile" ne relève pas de la compétence du CFE de la Chambre de Commerce et d'Industrie. Il convient dans votre cas de contacter l'URSSAF...

Pour quelles raisons dois-je m'adresser à l'URSSAF ? Puisque je ne fais que proposer des services ? C'est ce que j'ai compris en gros.

Un dépanneur informatique doit également passer par l'URSSAF ?

Maintenant, j'ai également un site internet et je souhaiterais revendre des cartes téléphoniques, ... c'est considéré comme du commerce et donc ça ne dépendrait pas de la CCI ?

Comment faire si l'on propose à la fois des services + de la revente de biens même partiellement ?

Merci !

13 réponses

Bonsoir,

Il y a 3 CFE.
Le métier d'une entreprise se classe obligatoirement dans l'un des trois types d'activité suivants :

1) Les gens qui vendent du travail manuel. Comme par exemple un jardinier ou une femme de ménage. On appelle cela des ARTISANS. Le CFE des artisans est la Chambre des Métiers.

2) Les gens qui vendent du travail intellectuel. Comme un comptable ou un professeur de chant. On appelle cela des PROFESSIONS LIBERALES. Le CFE des professions libérales est l'URSAFF.

3) Les autres, comme les commercants qui vendent des objets sont classés comme Commerce et Industrie. Leur CFE est la CCI.

Il est évident que la frontière n'est pas toujours claire. Ainsi le dépanneur informatique, que vent-il ? Des prestations intellectuelles ou manuelles. Et s'il vend une souris à son client, il fait du commerce.

J'ai cru comprendre que lorsqu'il y a avait, comme vous, du commerce (acheter un objet et le revendre) cela passait par la CCI même s'il y avait aussi du travail manuel ou intellectuel.

Bon courage
0
Merci à vous pour ces explications qui me permettent d'y voir un peu plus clair.

Après tout dépend la part de chaque activité je pense ? Ce n'est pas en faisant un CA de qqs euros par mois sur la partie commerce, que je vais devoir me déclarer à la CCI ?

Après j'ai aussi vu sur d'autres forums que certains dépanneurs informatiques étaient assimilés à des artisans ? C'est quand même difficile à comprendre, pour moi un artisan c'est un menuisier, un cordonnier, ...

Bon si je regarde le formulaire de déclaration de début d'activité ici : https://www.cfe.urssaf.fr/autoentrepreneur/Terminer.jsp

Je bloque déjà à la 1ère ligne : je choisis activités commerciales (je croyais que c'étaià la CCI que ça se passait), artisanales (je croyais que c'était la chambre des métiers) ou libérales ?

Merci à vous !
0
Bonsoir,

Les professions libérales de type technique (architecte, ingénieur, etc...) sont dépendantes de la caisse CIPAV.
Vous trouverez ici la liste des professions.

http://www.lautoentrepreneur.fr/images/10_Liste_CIPAV.pdf

Il n'y a pas la dedans de "technicien en électricité ou électronique" ni de réparateur informatique.

Je me répète mais ARTISANS=travail manuel et PROF.LIBER=travail intellectuel, c'est les définitions.
Vous me direz que le jardinier qui ne réfléchit pas en utilisant une tronconneuse finit manchot ou cul de jatte.

Avez-vous vu avec la chambre des métiers, votre profession s'approche plus de l'électricien ?

A+
0
Je dirais plutôt que mon activité se rapproche de celle d'un technicien informatique. Je ne touche pas aux prises téléphoniques ou électriques, mais j'installe mon matériel sur un réseau informatique en place et je le configure selon les besoins de mes clients.

Très franchement, je ne sais pas quel est le meilleur choix dans mon cas : je branche quand même quelques câbles, après c'est essentiellement des réglages. Je pencherais vers la profession libérale (: travail intellectuel), mais ce que je comprends pas c'est le classement des dépanneurs informatiques en artisans. Si c'est un problème logiciel : c'est des réglages, un travail intellectuel. Après oui, si faut ouvrir l'unité centrale et toucher aux pièces, là je comprends mieux que ça puisse être assimilé à de l'artisanat.
0

Vous n’avez pas trouvé la réponse que vous recherchez ?

Posez votre question
Je ne peux pas vous aider plus.

Ma dernière proposition (une longue journée de travail + 2 Leffe Triple), est de prendre le problème à l'envers.

Si le statut ARTISAN vous intérèsse, déclarez vous comme électricien. Personne n'ira vérifier ce que vous faites chez les clients.

Si le statut PROFESSION LIBERALE vous intéresse, déclarez vous comme "ingénieur conseil". Ce n'est pas une profession libérale réglementée comme médecin ou avocat. Vous n'êtes donc pas obligé d'avoir un diplôme d'ingénieur. Personne n'ira contrôler ce que vous faites chez vos clients.

La différence porte sur les caisses de retraite et les cotisations retraites.

Bonne nuit.
0
Un grand merci à vous !

Si j'opte pour la profession libérale, que choisir comme régime vieillesse ? CIPAV ou RSI ?
0
Bonsoir,

Vous n'avez pas le choix, ce n'est pas la même chose.

En PL, vous paierez trois choses :

RSI = Assurance maladie
CIPAV = Assurance veillesse
URSAFF= Allocations familialles,CSG et CRDS

C'est en tout cas comme cela pour moi, mais je suis en entreprise individuelle et non en AE.

A+
0
Je souhaiterais maintenant également jouer le rôle d'opérateur en revendant des minutes de communications, en fait je voudrais fonctionner de la manière suivante :

- abonnement de quelques euros par mois pour la ligne, les frais de gestion
- j'achète et je revends les minutes sans faire de bénéfices : minute achetée à 0.10€ revendue à 0.10€

Tout cela en tant qu'AE.

Vous en pensez quoi ? Je passe alors en activité commerciale ? Même si je ne gagne rien sur la revente ?

Je veux que ce soit transparent pour le client. Tout gérer à mon niveau et percevoir un revenu fixe par client abonné.

J'attends vos avis !
0
Bonjour,

Tout d'abord un opérateur est une entreprise qui déploie du matériel de télécommunication sur la voie publique. Il faut une licence. C'est totalement inaccessible à un autoentrepreneur.

Si vous parlez d'une boutique de téléphonie ou de "Phone shop", il ne s'agit pas d'opérateurs. Ils achètent des minutes en gros à des opérateurs et les revendent au détail. C'est effectivement du commerce.

Etes vous en train de parler d'ACN ?
0
Euh ACN non, je ne sais même pas ce que c'est ! :D

Non tu as raison je ne serai pas vraiment opérateur, ou plutôt opérateur virtuel comme les MVNO en téléphonie mobile. Enfin peu importe le terme... Ce que je souhaiterais faire c'est proposer à mes clients, en plus de leur brancher des appareils et de les configurer, de leur revendre des minutes de communication.

Mais alors là de profession libérale ou artisanale (voir discussion plus haut), ça va être du commercial avec déclaration à la CCI ?

Ou alors tout dépend quelle part de ton activité ça va représenter. Mais ça tu peux difficilement savoir avant de vraiment te lancer.

Et si je me déclare en tant qu'installateur à domicile de matos téléphonique et qu'au final je fais plus de benefs en revendant des minutes de communication ?

Autre question, c'est possible de facturer un abonnement à mes clients pour la "location" de la ligne, la gestion, ... et revendre les minutes de communications sans réaliser de benefs ?

Gestion de la ligne : 5€/mois (donc un bénef assuré)
+ minutes achétes à 0.10€ revendues à 0.10€

Merci TourEiffel pour ton aide !
0
Ce que j'ai compris mais je ne suis pas un pro de la compta ni un juriste.

Acheter et revendre quelques chose, c'est du commerce. Comme tu fournis du matériel, il y a un aspect industriel, donc Chambre du Commerce et de l'Industrie me paraît bon.

Ensuite, il faut probablement distinguer dans la comptabilité ce qui est du ressort du BIC (Bénéfice Industriel et Commercial) de ce qui est du ressort du BNC (Bénéfice non commercial).

En ce qui me concerne, je suis profession libérale. J'ai suivi un cours de compta où le prof m'a dit. Dans la colonne ACHAT de la comptabilité libérale, il faut avoir 0 sinon c'est du commerce pas du libéral. Donc si tu achètes des minutes pour les revendre, ce n'est surement pas du libéral.

Je ne vois pas trop à qui tu vas acheter des minutes pour les revendre et comment. Je posais la question sur ACN car je ne souhaite pas aider quelqu'un qui trempe la dedans. Si c'est un truc du même genre, laisse tomber.

A+
0
Ah oui, du moment que j'achète quelque chose pour le revendre, même si je ne fais pas de bénéfice dessus, j'ai une activité commerciale.

Je peux proposer une prestation de services en parallèle, mais dès que j'achète quelque chose que je revends ensuite, je dépends de la CCI.

Bon et comment ça se passe, lorsque l'on a déjà fait une déclaration de début d'activité irrecevable ? :D

Par rapport à la description des activités que j'avais faite, on m'a répondu que je dépendais de l'URSSAF.
0
Ça veut dire quoi commerce de gros/commerce de détail ?
0