Empiètement de maison - destruction ou indemn

titi - 27 sept. 2009 à 10:46
 Bbr 75012 - 10 sept. 2010 à 13:20
Bonjour,
ma soeur possède sa maison secondaire mitoyenne de celle de mes parents dont monpère est décédé en communauté de biens: nous nous sommes paerçus ma mère et moi que la maison de ma souer très énervée, se troue être sur le terrain de mes parents d'environ 1,60m: les avocats nous disent qeu nous devons demander la destruction et appliquer l'article 545 pour avoir gain de cause et faire pression pour obtenir la destruction et des indemnités.
Nous avons compris le principe, mais nous avons du mal a demandé la destruction de sa maison pour avoir gains de cause, cependant nous souhaitons ontenir de façon certaine des indemnités qui correspondraient au 1/4 du pris de sa maison évalué à 95000 euros.
Comment faire de façon certaine sachant déjà qu'au tribunal d'instance la ligne de bornage a été confirmée comme quoi elle empiète bien de 1,60 de largeur sur 7 m de longueur et uniquement les pièces d'eau

4 réponses

tatou_38 Messages postés 1928 Date d'inscription vendredi 21 avril 2006 Statut Membre Dernière intervention 5 août 2015 999
27 sept. 2009 à 11:12
Faire détruire la maison pour 1,60 ??

Il n'est pas plus simple de trouver une solution amiable (par exemple vente de ces 1,60 m) ?

Même si tu es dans ton droit, un bon arrangement vaut mieux qu'un mauvais procès. Surtout en famille.
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Bonjour, réponse à tatou 38
la partie adverse soit ma soeur ne veut pas nous indemniser et préfère bien entendu aller au tribunal, la chose à ne pas faire dans ce genre de situation
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tatou_38 Messages postés 1928 Date d'inscription vendredi 21 avril 2006 Statut Membre Dernière intervention 5 août 2015 999
27 sept. 2009 à 11:30
Effectivement si la partie adverse préfère le tribunal bien qu'a-priori en tord, elle risque de devoir démolir si le tribunal reconnait sa faute.
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ne peut-on trouver une autre solution au tribunal du type indemnités seulement ! quel article du code civil permet-il cela ?
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Bonjour,

Désolé pour la réponse tardive, mais si vous êtes en contentieux je ne pense pas arriver trop tard!

Le principe de l'art 545 c civ pose effectivement le principe de la destruction en cas d'empiétement, la jurisprudence et constante et abondante en ce sens.
Néanmoins, il est important de pouvoir prouver la mauvaise volonté de la partie adverse (refus d'un comprmis) car les juges du fonds (TGI et Cour d'appel) sont souvent récalcitrant à l'idée de prononcer une sanction aussi extreme. Le refus des juges du fonds vous forcerait donc a vous pourvoir en cassation. Pendant ce temps là la montre tourne, et vous êtez bon pour 4 à 5 ans de procédure au minimum (au total), avec les frais de justice à avancer (plus les frais davocat, d'avoué et d'avocat près la Cour de cassation). Ce n'est pas de tout repos et assez risqué si la partie adverse n'est pas solvable.

Vous pouvez donc aussi changer le fondement de votre action et privilégier la responsabilité civile (pour faute)de l'article 1382. C'est en l'espèce une voie assez simple dans la mesure ou la Cour de cassation considère que l'empiètement est en lui-même constitutif d'une faute (Civ. 3ème 10 nov 1992).
Par contre la partie adverse ne sera condamnée (en plus du remboursement souvent partiel des frais de justice) qu'a vous payer une somme correpondant à la réparation de votre préjudice. En l'occurence toute la question est de savoir si l'évaluation de votre préjudice est proche du prix que vous seriez prêt a accepter. Je n'ai malheuresement pas les compétences pour vous en dire plus.
Parlez-en avec votre avocat et si vous n'avez pas trop de moyen il existe dans toute les grandes villes des maisons d'accès au droit et d'autres structures de conseil bénévol; renseignez-vous.

Bonne continuation et bon courrage.
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dsl pour les fautes d'orthographe, pas de relecture oblige.
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