Amiante ne plus dans l'appartement

Utilisateur anonyme - 14 août 2009 à 18:29
 Utilisateur anonyme - 14 août 2009 à 18:59
Bonjour,
Nous sommes sur le point de conclure une vente d'appartement,et sur le compromis nous avons 55 m² de trace d'amiante que nous allons enlever sur un appartement de 76 m².
Nous avons fais venir une entreprise de désamiantage pour devis et il se trouve que les traces d'amiante seraient sur toute la totalité de la surface habitable.Donc le diagnostic Amiante est faux,ce qui nous ajoute une plus value non budgéter.
Il y a t-il une loi ou est t-on en droit d'annuler la vente devant Notaire en sachant que le délai est dépassé et que nous n'avons pas signer l'accord de la banque à cause de ce petit problème.Que doit je faire?

2 réponses

bronxiol Messages postés 660 Date d'inscription mardi 13 janvier 2009 Statut Membre Dernière intervention 31 mai 2010 975
14 août 2009 à 18:49
Bonsoir

La maintenance et la rénovation ne sont pas sans risque car de nombreux bâtiments contiennent encore de l’amiante. Les expositions courtes et répétées aux poussières d’amiante peuvent provoquer de graves maladies respiratoires. Professionnels du second œuvre du bâtiment, vous trouverez dans ce site des conseils pour repérer les risques d’exposition, vous protéger et protéger vos salariés.
Avec l’amiante, ne pariez pas.
Protégez vous !
Amiante

L’amiante a été utilisée dans de nombreux matériaux et produits en raison de ses propriétés d’isolation acoustique, thermique, et de résistance à la chaleur. Cependant, ses effets sur la santé ont conduit à un contrôle et à une limitation progressive de son usage, et à des dispositions de protection des personnes exposées. Au 1er janvier 1997, l'usage de l’amiante a été interdit en France. Ce dossier regroupe des informations sur l'amiante et ses effets sur la santé. Une large part est consacrée aux obligations des propriétaires de certains immeubles bâtis qui doivent réaliser des repérages des matériaux amiantés et, le cas échéant, des travaux de désamiantage.

Amiante



Informations Pratiques





1.1 Le dossier amiante concerne plusieurs ministères, notamment :

- le Ministère chargé de la santé
- Direction générale de la santé (sous direction de la gestion des risques des milieux ; bureau du bâtiment, du bruit et du milieu de travail - SD7c) pour ce qui concerne la protection des populations en générale (décret 96-97 modifié) ;
- Direction de la sécurité sociale (bureau des accidents du travail et des maladies professionnelles 4b) pour les dossiers de sécurité sociale (cessation anticipée d'activité, allocation,...)

D’autres directions du Ministère chargé de la santé suivent ce dossier, la Direction de l’hospitalisation et de l’organisation des soins pour les établissements de soins, la Direction générale de l’action sociale pour les établissements sociaux et médico-sociaux.

- le Ministère chargé du travail
- Direction des relations du travail (sous-direction des conditions de travail et de la protection contre les risques du travail ; bureau de la protection de la santé en milieu de travail - CT2) pour ce qui concerne les travailleurs de l'amiante (décret 96-98) ;


Amiante



Informations Pratiques



1.2 Obligations réglementaires des propriétaires d’immeubles bâtis

L'amiante dans les bâtiments : quelles obligations pour les propriétaires - réglementation 2007

Éléments d’information relatifs au dispositif réglementaire concernant la protection de la population contre les risques liés à l’amiante dans les immeubles bâtis

Application du décret n° 96-97 du 7 février 1996 modifié par le décret n° 2001-840 du 13 septembre 2001 et le décret n° 2002-839 du 3 mai 2002



Les décrets n° 2001-840 du 13 septembre 2001 et 2002-839 du 3 mai 2002, en modifiant le décret n° 96-97 du 7 février 1996 ont introduit de nouvelles obligations de repérage des matériaux contenant de l’amiante dans les immeubles bâtis avant le 1er juillet 1997 (tableau comparatif montrant les évolutions du dispositif réglementaire ) :

un repérage étendu donnant lieu à la constitution d’un dossier technique "amiante", avant le 31 décembre 2003 pour les immeubles de grande hauteur et les établissement recevant du public de capacité supérieure à 300 personnes, avant le 31 décembre 2005 pour les autres immeubles bâtis à l’exception des appartements et des maisons individuelles (décret n° 2001-840 et arrêté du 22 août 2002 relatif aux consignes générales de sécurité du dossier technique " amiante ", au contenu de la fiche récapitulative et aux modalités d’établissement du repérage).

un repérage étendu donnant lieu à un état de présence ou d’absence d’amiante en cas de vente, pour tout propriétaire d’immeuble bâti avant le 1er juillet 1997, y compris appartements et maisons individuelles (article L. 1334-7 du Code de la santé publique, décret n° 2002-839 et arrêté du 22 août 2002 cité ci-dessus), s’il veut s’exonérer de la garantie des vices cachés ;

un repérage avant démolition (décret n° 2001-840 et arrêté du 2 janvier 2002 relatif au repérage des matériaux et produits contenant de l’amiante avant démolition).

Rappelons que les diagnostics des flocages, calorifugeages et faux-plafonds, rendus obligatoires par le décret n° 96-97, devaient être réalisés avant le 31 décembre 1999, et restent exigibles, ils concernent tous les immeubles bâtis avant le 1er juillet 1997 à l’exception des maisons individuelles. Le dossier technique issu de ce diagnostic doit être intégré au dossier technique " amiante ".

Tout propriétaire doit donc déterminer ses obligations à partir des textes cités ci-dessus ; ces obligations sont synthétisées dans un tableau .

Les opérateurs de repérage qui sont-ils ?

Pour réaliser tous ces repérages, les propriétaires doivent faire appel à un contrôleur technique agréé par le ministère chargé du logement ou à un technicien de la construction ayant contracté une assurance spécifique pour ce type de mission. A partir du 1er janvier 2003, ces " opérateurs de repérage " doivent obtenir une attestation de compétence après avoir suivi une formation certifiée. Les modalités d’obtention de cette attestation de compétence viennent de faire l’objet d’un arrêté paru au JO du 6 décembre 2002 (arrêté du 2 décembre 2002 relatif à l’exercice de l’activité et à la formation des contrôleurs techniques et techniciens de la construction effectuant des missions de repérage et de diagnostic de l’état de conservation des matériaux et produits contenant de l’amiante en application du décret n° 96-97 modifié).

Pour obtenir une attestation de compétence, une personne exerçant déjà ou désirant exercer (même si elle a déjà suivie une formation non certifiée " réglementairement ") doit s’adresser à un organisme dont la formation est certifiée " réglementairement ", c’est à dire selon un référentiel de certification qui a fait l’objet d’un avis de conformité des ministres chargés du logement et de la santé. Cet organisme pourra prendre en compte la formation et / ou l’expérience du candidat pour lui proposer une formation certifiée " réglementairement ". L’organisme de formation fera passer au candidat un contrôle de capacité et, en cas de réussite, délivrera l’attestation de compétence. Les obligations concernant l’assurance spécifique et l’indépendance sont maintenues.

Tout propriétaire concerné par un repérage d’amiante dans les matériaux doit donc demander à l’opérateur de repérage de son choix son attestation de compétence qui doit être délivrée par un organisme dispensant une formation certifiée (la mention de l’organisme certificateur doit apparaître sur l’attestation de compétence, ainsi que le nom de l’organisme de formation, le nom et la fonction de la personne délivrant l’attestation et du responsable de la formation, les nom et prénom du candidat, les date, durée et lieu de la formation et du contrôle de capacité), et son assurance spécifique pour les techniciens de la construction. La liste des professionnels ayant obtenu l’attestation de compétence est consultable auprès des services extérieurs du ministère de l’équipement (Directions départementales de l’équipement).

La liste des organismes certifiant "réglementairement " les formations est disponible auprès des ministères chargés du logement et de la santé (liste au 17 janvier 2003). La liste des organismes dispensant une formation certifiée par AFAQ, SGS et BSI pourra être obtenue auprès de ces organismes certificateurs.

Outre cette obligation réglementaire d’obtenir une attestation de compétence, le Conseil Supérieur du Notariat a mis en place une démarche de certification des opérateurs de repérage pour leur intervention dans le cadre des ventes . De plus, d’autres organismes peuvent développer des labels pour les diagnostiqueurs (par exemple le CEBTP a instauré le label APTE pour les diagnostiqueurs " amiante " et " plomb "). Ces démarches ne remplacent pas l’attestation de compétence qui est une obligation réglementaire.

L'intervention de l'opérateur de repérage

Lors de son intervention, l’opérateur de repérage, une fois qu’il a prouvé qu’il est en règle avec ses obligations réglementaires, intervient selon des modalités précises (cf. arrêté du 22 août 2002 cité ci-dessus pour le repérage étendu et l’arrêté du 2 janvier 2002 pour le repérage avant démolition, ainsi que la norme NF X 46-020 disponible auprès de l’AFNOR), et sur une liste de matériaux susceptibles de contenir de l’amiante définie réglementairement à l’annexe des décrets n° 2001-840 et 2002-839 pour le repérage étendu donnant lieu au dossier technique " amiante " et au constat à produire en cas de vente respectivement (en fait il s’agit de la même liste et, le cas échéant, la fiche récapitulative du dossier technique "amiante " sert de constat à produire en cas de vente, et à l’annexe de l’arrêté du 2 janvier 2002 pour le repérage avant démolition ).

Un entretien entre le donneur d’ordre et l’opérateur de repérage doit permettre à ce dernier, avant son intervention et si possible après visite du bâtiment, de préciser sa prestation (liste des matériaux à repérer, compléments éventuels à apporter au diagnostic des flocages, calorifugeages et faux-plafonds, modalités d’intervention et nature du rapport de repérage remis à la fin de l’intervention).

L’opérateur de repérage pourra être amené à faire des prélèvements lors de son intervention, sur des matériaux susceptibles de contenir de l’amiante appartenant à la liste de référence et pour lesquels il a un doute. Cette opération de prélèvement doit suivre une démarche précisée dans la norme NF X 46-020 et doit être expliquée au donneur d’ordre avant sa réalisation. Ces prélèvement seront envoyés à un laboratoire accrédité pour identification d’amiante.

Le rapport de l'opérateur de repérage

A la fin de son intervention, l’opérateur de repérage doit remettre au donneur d’ordre (en général le propriétaire) un rapport clair et précis détaillant les éléments suivants (définis dans l’arrêté du 22 août 2002 pour le repérage étendu et l’arrêté du 2 janvier 2002 pour le repérage avant démolition) :

la date d’exécution et la nature du repérage,
l’identification des différents intervenants (opérateur ayant réalisé le repérage et commanditaire du repérage),
la dénomination de l’immeuble concerné avec toutes les indications utiles permettant son identification,
les plans ou croquis de tous les locaux, ainsi que la liste des locaux visités et, le cas échéant, la liste des locaux qui n’ont pas été visités avec les motifs de cette absence de visite,
la liste et la localisation des matériaux repérés, conformément au programme défini en fonction de la nature du repérage réalisé (repérage étendu ou repérage avant démolition),
les résultats et rapports d’analyse des prélèvements transmis à un laboratoire, ainsi que la localisation des prélèvements et l’identification du (ou des) laboratoire(s),
les plans ou croquis permettant de localiser les matériaux contenant de l’amiante, avec l’évaluation de leur état de conservation,
- les conclusions de l’opérateur de repérage, formulées clairement et sans ambiguïté, relatives à la présence ou à l’absence de matériaux et produits contenant de l’amiante (ces conclusions doivent être détaillées pour chaque matériau de la liste de référence),

et, le cas échéant, les obligations réglementaires résultant de la présence de tels produits et matériaux (travaux, surveillance périodique, mesures d’ordre général),

Le rapport de repérage est à la base de la constitution du dossier technique " amiante ", qui doit comporter, conformément à l’article 10-3 du décret n° 96-97 du 7 février 1996 modifié, 1- la localisation précise des matériaux et produits contenant de l’amiante ainsi que, le cas échéant, leur signalisation, 2- l’enregistrement de l’état de conservation de ces matériaux et produits, 3- l’enregistrement des travaux de retrait ou de confinement de ces matériaux et produits et des mesures conservatoires mises en œuvre, 4- les consignes générales de sécurité à l’égard de ces matériaux et produits, notamment les procédures d’intervention, y compris les procédure de gestion et d’élimination des déchets et 5- une fiche récapitulative.

Le dossier technique "amiante" doit être tenu à disposition des occupants des bâtiments, à qui le propriétaire doit également transmettre la fiche récapitulative, qui doit contenir les éléments suivants (précisés dans l’arrêté du 22 août 2002 cité plus haut) :

- dates de rédaction et des mises à jour ;

- identification de l’immeuble ayant fait l’objet du dossier technique " amiante " ;

- coordonnées de la personne qui détient le dossier technique " amiante " et modalités de consultation de celui ci;

- liste des locaux concernés par les différents repérages enregistrés dans le dossier technique "amiante" ;

- liste des matériaux et produits contenant de l’amiante et leur localisation précise ;

- état de conservation des matériaux et produits contenant de l’amiante ;

- les conclusions de l’opérateur qui a effectué le ou les repérages, soit surveillance périodique ou travaux pour les matériaux friables et/ou mesures d’ordre général pour les matériaux non friables dégradés le cas échéant ;

- les consignes générales de sécurité ;

- mention des travaux réalisés et des mesures conservatoires prises si des travaux doivent encore être réalisés.

Lorsque l’opérateur de repérage intervient dans le cadre d’un repérage étendu donnant lieu à un état de présence ou d’absence d’amiante qui doit être joint par le vendeur d’un bâtiment, au plus tard à la date de toute promesse de vente ou d’achat, cet état constitue une information pour l’acheteur, et le moyen pour le vendeur de s’exonérer de la garantie des vices cachés. La réglementation ne prévoit aucune autre obligation consécutive à ce constat. Cependant, afin de faciliter les prises de décision dans la transaction, il peut être utile que l’opérateur de repérage indique les mesures d’ordre général qu’il préconise au niveau des matériaux contenant de l’amiante et dégradés, et transmette les consignes générales de sécurité pour les matériaux contenant de l’amiante et sains.

Les consignes générales de sécurité, définies en annexe de l’arrêté du 22 août précité, ne concernent que l’intervention sur des matériaux non friables et sains, repérés lors du repérage étendu, à l’exclusion des flocages, calorifugeages et faux-plafonds pour lesquels toute intervention doit être réalisée par une entreprise qualifiée. Ces consignes générales de sécurité sont décrites ci-dessous :

A – Consignes générales de sécurité visant à réduire l’exposition aux poussières d’amiante

Lors d’interventions sur (ou à proximité) des matériaux contenant de l’amiante, il convient d’éviter au maximum l’émission de poussières, pour vous et votre voisinage.

L’émission de poussières doit être limitée par exemple en cas de :

manipulation et manutention de matériaux non friables contenant de l’amiante, comme le remplacement de joints ou encore la manutention d’éléments en amiante-ciment),

travaux réalisés à proximité d’un matériau friable en bon état (flocage ou calorifugeage), comme par exemple le déplacement de quelques éléments de faux-plafond sans amiante sous une dalle floquée, d’interventions légères dans des boîtiers électriques, sur des gaines ou des circuits situés sous un flocage sans action directe sur celui-ci, de remplacement d'une vanne sur une canalisation calorifugée à l'amiante,

travaux directs sur un matériau compact (amiante-ciment, enduits, joints, dalles,...), comme le perçage ou encore la découpe d'éléments en amiante-ciment,

déplacement local d'éléments d'un faux plafond rigide contenant du carton d'amiante avec des parements,

L’émission de poussières peut être limitée :

par humidification locale des matériaux contenant de l’amiante (en tenant compte du risque électrique), afin d’abaisser le taux d’émission de poussière,

en utilisant de préférence des outils manuels ou des outils à vitesse lente.

Le port d’équipements de protection est recommandé

Des demi-masques filtrants (type FFP3 conformes à la norme européenne EN149) permettent de réduire l’inhalation de fibres d’amiante. Ces masques doivent être jetés après utilisation.

Le port d’une combinaison jetable permet d’éviter la propagation de fibres d’amiante en dehors de la zone de travail. Les combinaisons doivent être jetées à la fin de chaque utilisation.

De plus, il convient de disposer d’un sac à déchets à proximité immédiate de la zone de travail et d’une éponge ou d’un chiffon humide de nettoyage.

B – Consignes générales de sécurité, relatives à la gestion des déchets contenant de l’amiante

Stockage des déchets sur le site

Seuls les matériaux où l’amiante est fortement lié (tels que l’amiante-ciment ou les dalles de sol par exemple) peuvent être stockés temporairement sur le chantier. Le site de stockage doit être aménagé de manière à éviter l’envol et la migration de fibres. Son accès doit être interdit aux personnes autres que le personnel de l’entreprise de travaux.

Les matériaux à fort risque de libération de fibre d’amiante (comme les flocages, calorifugeages et cartons d’amiante) doivent être placés en sacs étanches puis transférés dès leur sortie de la zone de confinement vers les sites adéquats.

Élimination des déchets

Les matériaux où l’amiante est fortement lié (tels que l’amiante-ciment, les dalles de sol, clapets et volets coupe-feu) doivent être éliminés soit en installations de stockage pour déchets ménagers et assimilés soit en décharges pour déchets inertes pourvues, dans les deux cas, d’alvéoles spécifiques pour les déchets contenant de l’amiante lié. Ces déchets sont conditionnés en sacs étanches, type Grand Récipients pour Vrac (GRV) ou sur palettes filmées.

Les matériaux à fort risque de libération de fibre d’amiante (comme les flocages, calorifugeages et cartons d’amiante) et les matériaux dégradés doivent être éliminés dans une installation de stockage pour déchets dangereux ou être vitrifiés. Ces déchets sont conditionnés en doubles sacs étanches scellés

Dans les deux cas, le propriétaire ou son mandataire remplit le cadre qui lui est destiné sur le bordereau de suivi des déchets d’amiante (BSDA, cerfa n°11861*01). Il reçoit l’original du bordereau rempli par les autres intervenants (entreprise de travaux, transporteur, exploitant de l’installation de stockage ou du site de vitrification).

Élimination des déchets connexes

Les déchets autres que les déchets de matériaux, tels que les équipements de protections, les déchets de matériels (filtres, par exemple) et les déchets issus du nettoyage sont éliminés suivant la même procédure que celle décrite pour les matériaux à fort risque de libération de fibres d’amiante.

A mon avis il faut être prudant avaec l'amiante, annuler le contrat de vente.
Voir avec la banque ce qu'elle peut faire.


Bonne soirée 
bronxiol
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Utilisateur anonyme
14 août 2009 à 18:59
Merci bien
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