Recours suite à un placement profil6:

mamou - 29 juin 2009 à 17:22
 Germain - 30 juin 2009 à 09:56
Bonjour,
Un profil 6: fonds diversifié constitué principalement d'actions et de très peu d'obligations nous a été conseillé en 2000, comme un produit qui génèrerait des intérêts intéressants sur une période de 6 à 8 ans. Nous avions alors insisté sur notre refus de prendre des risques. La conseillère de l'époque avait certifié que le long terme serait payant avec des risques minimes. Or, au bout de 9 ans le capital a fondu et la banque "Populaire" se retranche derrière le fait qu'il ne s'agit pas d'une erreur de traitement de leur part mais seulement les conséquences de la crise sur la nature du contrat.
Bref, une fois que le client est "ferré", n'y aurait-il plus d'obligations?
Dès que nous nous sommes aperçus de la volatilité du produit , nous avons interrogé notre banque qui à chaque fois nous conseillait la patience. A chaque fois, nous avons fait confiance, à chaque fois nous avons été trompés car le temps contrairement à ce qui nous avait toujours été dit n'a pas joué en notre faveur.
Quels recours dans ce cas ? Merci de vos conseils.

2 réponses

le banquier a t il noté votre refus d'un placement a risque? si c'est ecrit dans votre dossier, vous pouvez attaquer en defaut de conseil. si rien n'est ecrit, que vous avez signé le document, recu et lu les conditions generales qui precisaient le risque, alors vous aurez du mal a faire valoir que vous ignoriez le fonctionnement du placement.

les paroles s'envolent, les ecrits restent... il faut toujours faire noter ce que vous dites au conseiller. il ne pourra pas dire ensuite qu'il ne savait pas ou que vous ne lui en aviez pas parlé.
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Merci de votre réponse.
Nous avons simplement des plaquettes d'information de la banque sur ce produit qui mettent en avant son "intérêt" sur le long terme mais précisant que les informations n'avaient pas de valeur contractuelle ( et une info avec quelques notes manuscrites) .
Alors, comment font donc les gens non avertis des astuces des marchés de la finance si les informations délivrées ne sont pas dignes de confiance? Comment reprocher à un client d'avoir fait complètement confiance à sa banque lorsque conseillère et informations par plaquettes se rejoignent?
Faut-il désormais se rendre dans les entretiens avec sa banque en caméra cachée, faire écrire ce qui est dit alors que ce qui est dit est sensé traduire en plus clair pour le commun des mortels ce qui est écrit en plus compliqué sur les contrats?
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Maintenant, il existe le questionnaire MIF obligatoire qui précise la nature des placements à proposer au client.
A- Sans risque (comptes à terme, livret, PEL etc...)
B- Risque modéré (obligations)
C- Risque en capital accepté (actions et dérivés)
pour les contrats d'assurance vie et les SICAV, l'appréciation se fait avec ce que le contrat gère.
Hélas, en 2000 ce questionnaire n'existait pas.
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