Fin de bail au profit du frère du propriétair
Mosta13
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22 juin 2009 à 16:54
Marie S Messages postés 7778 Date d'inscription lundi 9 février 2009 Statut Membre Dernière intervention 16 juillet 2009 - 22 juin 2009 à 20:42
Marie S Messages postés 7778 Date d'inscription lundi 9 février 2009 Statut Membre Dernière intervention 16 juillet 2009 - 22 juin 2009 à 20:42
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5 réponses
"A peine de nullité, le congé donné par le bailleur doit indiquer le motif allégué et, en cas de reprise, les nom et adresse du bénéficiaire de la reprise qui ne peut être que le bailleur, son conjoint, le partenaire auquel il est lié par un pacte civil de solidarité enregistré à la date du congé, son concubin notoire depuis au moins un an à la date du congé, ses ascendants, ses descendants ou ceux de son conjoint, de son partenaire ou de son concubin notoire."
Pas d'interprétation à l'à peu près avec la loi de 89 qui est d'ordre public !
Le frère est exclu de la possibilité de reprise. C'est clair, net et définitif.
Après concrètement comment ça se passe ? Le propriétaire vous donne congé, vous partez, vous découvrez que le bailleur a menti, et là ... responsabilité civile délictuelle, réparation du préjudice moral (droit fondamental au logement, logement de la famille, etc ...), préjudice matériel ( relogement, déménagement, surcout suite à l'éloignement de l'école et du lieu de travail). Ca chiffre vite et les motifs de préjudice sont quasi infinis.
Par contre vous n'avez aucun moyen de prouver que le bénéficiaire du congé n'existe pas. Et le propriétaire n'a pas plus d'obligations que celles que la loi prévoit. Donc vous ne pouvez pas vous maintenir dans les lieux.
Donc moi ce que je ferais c'est que je ferais un courrier au propriétaire, lui expliquant que ok, il a le droit de reloger son fils, mais que s'il s'avérait, par concours de circonstances, qu'il ne relogeait pas son fils, vous ne manqueriez pas de réclamer l'ensemble des indemnisations auxquelles vous avez légitiment droit. Et que par conséquent il serait bienvenue pour tout le monde de peser le pour et le contre d'une telle décision.
Faut pas croire, ce genre d'affaire arrive peu, mais c'est un contentieux qui existe et les juges sont sans pitié.
Pas d'interprétation à l'à peu près avec la loi de 89 qui est d'ordre public !
Le frère est exclu de la possibilité de reprise. C'est clair, net et définitif.
Après concrètement comment ça se passe ? Le propriétaire vous donne congé, vous partez, vous découvrez que le bailleur a menti, et là ... responsabilité civile délictuelle, réparation du préjudice moral (droit fondamental au logement, logement de la famille, etc ...), préjudice matériel ( relogement, déménagement, surcout suite à l'éloignement de l'école et du lieu de travail). Ca chiffre vite et les motifs de préjudice sont quasi infinis.
Par contre vous n'avez aucun moyen de prouver que le bénéficiaire du congé n'existe pas. Et le propriétaire n'a pas plus d'obligations que celles que la loi prévoit. Donc vous ne pouvez pas vous maintenir dans les lieux.
Donc moi ce que je ferais c'est que je ferais un courrier au propriétaire, lui expliquant que ok, il a le droit de reloger son fils, mais que s'il s'avérait, par concours de circonstances, qu'il ne relogeait pas son fils, vous ne manqueriez pas de réclamer l'ensemble des indemnisations auxquelles vous avez légitiment droit. Et que par conséquent il serait bienvenue pour tout le monde de peser le pour et le contre d'une telle décision.
Faut pas croire, ce genre d'affaire arrive peu, mais c'est un contentieux qui existe et les juges sont sans pitié.
Si je ne me trompe pas il a le droit car c'est un membre de la famille. il peut résilier le bail pour un membre de la famille ou pour lui.
sophiag
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22 juin 2009 à 19:55
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bonjour
vous pouvez lui repondre cela en COURRIER RECOMMANDE accusé de reception en lui notifiant votre refus pour la cause que la rupture invoqué par lui ne remplit pas les conditions de la loi et vous lui notifiez l'article de loi
cordialement
vous pouvez lui repondre cela en COURRIER RECOMMANDE accusé de reception en lui notifiant votre refus pour la cause que la rupture invoqué par lui ne remplit pas les conditions de la loi et vous lui notifiez l'article de loi
cordialement
Marie S
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22 juin 2009 à 20:42
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Oui, autant pour moi... le frère est exclu, j'avais oublié que ça ne marche qu'à la verticale !
Le bailleur est peut-être jeune mais il se peut qu'il ait un conjoint plus âgé et que ce conjoint ait des enfants et dans ce cas la reprise est valable pour les enfants du conjoint.
Article 15-I : Lorsque le bailleur donne congé à son locataire, ce congé doit être justifié (…) par sa décision de reprendre (…) le logement (…). A peine de nullité, le congé donné par le bailleur doit indiquer le motif allégué et, en cas de reprise, les nom et adresse du bénéficiaire de la reprise qui ne peut être que le bailleur, son conjoint, son concubin notoire depuis au moins un an à la date du congé, ses ascendants, ses descendants ou ceux de son conjoint ou concubin notoire. Le délai de préavis applicable au congé est de (…) six mois lorsqu'il émane du bailleur. (…) Le congé doit être notifié par lettre recommandée avec demande d'avis de réception ou signifié par acte d'huissier. Ce délai court à compter du jour de la réception de la lettre recommandée ou de la signification de l'acte d'huissier. Pendant le délai de préavis, le locataire n'est redevable du loyer et des charges que pour le temps où il a occupé réellement les lieux si le congé a été notifié par le bailleur. (…). A l'expiration du délai de préavis, le locataire est déchu de tout titre d'occupation des locaux loués. Article 15-
Le bailleur est peut-être jeune mais il se peut qu'il ait un conjoint plus âgé et que ce conjoint ait des enfants et dans ce cas la reprise est valable pour les enfants du conjoint.
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Marie S
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22 juin 2009 à 18:28
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C'est juste une erreur matérielle, ce n'est pas son fils qui a visité mais son frère, les données du problème sont inchangées, il a le droit de donner congé pour relouer à un membre de sa famille, à la seule condition qu'il le fasse dans les temps.
merci pour vos réponse.
Mais sur l'article 15-1 de la loi N°89-'-é du 6 juillet 89 (qui régit la rupture du bail) il est stipulé "...le bénéficiaire de la reprise ne peut-être que le bailleur, son conjoint, son concubin notoire depuis au moins un an à la date du congé, ses ascendants, ses descendants ou ceux de son conjoint".
Donc ses ascendants, si je comprends bien le français, sont ses parents et ses descendants ses enfants .... mais un frère est-ce un ascendant , un descendant, ou bien autre chose ???
Mais sur l'article 15-1 de la loi N°89-'-é du 6 juillet 89 (qui régit la rupture du bail) il est stipulé "...le bénéficiaire de la reprise ne peut-être que le bailleur, son conjoint, son concubin notoire depuis au moins un an à la date du congé, ses ascendants, ses descendants ou ceux de son conjoint".
Donc ses ascendants, si je comprends bien le français, sont ses parents et ses descendants ses enfants .... mais un frère est-ce un ascendant , un descendant, ou bien autre chose ???