Creation d une friterie
Résolu/Fermé
ghost35
-
dany -
dany -
Bonjour,je suis nouveau sur ce forum ,et je recherche des info en ce qui conserne les demarche a suivre pour créer une friterie ambulante .en faite je me trouve dans le meme cas que sebetnat, et j ai pus lire que pierre_ec5962 connaissait les demarche a suivre, pierre si vous liser cemessage j aimerai rentré en contacte avec vous pour connaitre ces demarche ,merci beaucoup
A voir également:
- Ouvrir une friterie
- Ouvrir un coffre dans une banque - Guide
- Ouvrir une boucherie - Forum formalités administratives
- Ouvrir un salon de thé chez soi - Forum Création d'entreprise
- Ouvrir une entreprise de nettoyage avis - Forum Création d'entreprise
- Le budget pour ouvrir un magasin de gaz en cote d'ivoire - Forum Création d'entreprise
6 réponses
Bonsoir
L'inscription à la chambre du commerce :
C'est là que votre entreprise va être créée.
Il existe, à la chambre de commerce, un organisme qui s'occupe de cette création, c'est le Centre de Formalité des Entreprises (CFE).
Allez sur cette page du site cerfa.gouv.fr afin de télécharger le fichier au format pdf du formulaire 11676*01.
Téléchargez également les notices explicatives qui vous permettront de remplir ce formulaire.
Vous devrez ensuite envoyer par la Poste, et je vous conseille en recommandé, le nombre correct d'exemplaires de ce formulaire que vous aurez rempli, et avec les documents demandés, au Centre de Formalité des Entreprises dont vous dépendez.
Documents généralement demandés :
- Une déclaration du conjoint si marié (Demandez un formulaire au Centre de Formalité des Entreprises)
- Une attestation de domiciliation (Demandez un formulaire au Centre de Formalité des Entreprises)
- Une copie de la taxe foncière si vous être propriétaire, ou une copie de quittance EDF si vous êtes locataire.
- Une copie recto-verso de votre carte d'identité ou de votre passeport.
- Une copie de votre livret de famille.
- Une lettre de votre part, attestant ne pas avoir été condamné.
- Un chèque à l'ordre du Greffe du tribunal de commerce (demandez à votre CFE le montant exact. En 2005, le montant était de 43.49 euro)
Pour poster ou amener votre dossier, vous trouverez l'adresse de votre Centre de Formalités des Entreprises et son numéro de téléphone en allant sur le site des Pages Jaunes et en tapant :
« centre de formalités des entreprises » dans le champ« Nom » et en tapant le code postal de votre région dans le champ« Département ou région »
Par exemple si vous êtes dans la Vienne, tapez « 86000 », si vous êtes dans les Yvelines, tapez « 78000 », quel que soit le code postal de votre ville.
Attention : Avant de créer votre entreprise, il est possible que vous soyez obligé de faire un petit stage de 2 ou 3 jours dans les locaux de votre Chambre du Commerce, sur la création d'une entreprise.
Ce stage dont le prix reste raisonnable vous permettra de connaître les bases de la gestion d'une entreprise et vos obligations. Vous rencontrerez également d'autres personnes qui comme vous désirent créer une entreprise, ce qui est enrichissant.
Le gros avantage de ce Centre de Formalités des Entreprises, est que cet organisme va s'occuper d'envoyer les documents nécessaires aux différents organismes tels que l'URSAF, le centre des impôts, etc.
Il est conseillé de toujours débuter une entreprise le premier jour d'un trimestre. En effet, vous payez les charges pour un trimestre entier.
Le régime fiscal de votre entreprise : La Micro Entreprise
Il existe plusieurs régimes au niveau de la fiscalité pour une entreprise (régime réel, micro entreprise).
Parmi ceux-ci, nous choisirons la forme la plus simple et la moins onéreuse :
La micro entreprise
Contrairement aux idées reçues, une Micro Entreprise n'est pas une forme social d'entreprise, mais un régime fiscal.
On ne « crée pas une Micro Entreprise ». On crée une entreprise individuelle ayant éventuellement comme régime fiscal la Micro Entreprise.
Ce régime a été créé pour permettre aux particuliers de faire un petit commerce, offrir des services, ou de louer des biens immobiliers, sans avoir une comptabilité lourde.
En effet, avec ce régime, vous n'aurez pas besoin d'un comptable. Il vous suffira de tenir à jour un registre listant tous les revenus ou les ventes de votre entreprise, et d'être en mesure de le montrer aux impôts s'ils vous le demandent.
Pour bénéficier du régime Micro Entreprise, votre chiffre d'affaire annuel ne devra pas dépasser : 76 300 Euro HT si vous vendez des marchandises ou louez un logement.
Ou
27 000 Euro HT si vous vendez des services.
Les impôts que vous devrez payer sur ces revenus seront calculés suivant une formule très simple :
Vente de marchandises : Abattement de 68 % de votre chiffre d'affaire. Vous ne paierez des impôts que sur les 32 % restant.
Vente de services : Abattement de 45 % de votre chiffre d'affaire. Vous ne paierez des impôts que sur les 55 % restant.
Notez qu'il y a un minimum d'abattement de 305 Euro.
En régime de Micro Entreprise, vous ne facturerez pas la TVA. Mais vous ne pourrez pas la récupérer non plus comme le fait les autres entreprises.
Vous pourrez émettre une facture à l'entête de votre entreprise, mais vous devrez sur cette facture indiquer lisiblement la mention :
TVA non applicable, article 293 B du Code général des impôts.
Ce que vous devrez payer :
Vous devez être conscient que quel que soient les revenus de votre entreprise, vous allez devoir payer des charges minimum qui en France sont loin d'être négligeables.
Outre les impôts évoqués plus haut, mais que vous ne devrez payer que si vous générez un chiffre d'affaire, il y a des charges à payer dès la première année, même si votre chiffre d'affaire est égal à zéro.
Si vous profitez de la loi Dutreil, vous ne paierez la première année que la CSG et la CRDS, soit environ 127 Euro par trimestre.
Si vous ne profitez pas de la loi Dutreil, ou pour la 2eme année, vous devrez payer :
CSG et CRDS : 127 Euro / Trimestre
Allocation familliale : 86 Euro / Trimestre
Caisse de retraite comme Organic : 196 Euro / Mois
Donc prévoyez environ 267 Euro par mois de charges auxquelles viendront s'ajouter vos impôts.
Pas de charges la première année : La loi Dutreil :
Depuis quelques années, une loi permet à un salarié ayant travaillé pendant au moins 910 heures, et désirant créer une entreprise tout en RESTANT salarié, d'être exonéré de charges URSSAF et RETRAITE.
Vous devrez néanmoins payer la CSG et la CRDS qui se monteront à environ 508 Euro pour l'année.
C'est la loi Dutreil (et non loi Dutreuil).
Pour profiter de cette loi, et immédiatement après avoir obtenu votre Kbis, envoyez en recommandé avec AR, une lettre de demande à l'URSSAF et à la caisse de cotisation retraite ORGANIC, accompagnée des documents suivants :
- Une attestation de votre employeur, ou la photocopie de vos derniers bulletins de salaire devant totaliser 910 heures.
- Une photocopie de votre Kbis délivrée par la chambre de commerce.
Il est conseillé de toujours envoyer vos documents en lettre recommandé avec accusé de réception. D'autre part faites toujours une photocopie des documents que vous envoyez aux organismes.
L'inscription à la chambre du commerce :
C'est là que votre entreprise va être créée.
Il existe, à la chambre de commerce, un organisme qui s'occupe de cette création, c'est le Centre de Formalité des Entreprises (CFE).
Allez sur cette page du site cerfa.gouv.fr afin de télécharger le fichier au format pdf du formulaire 11676*01.
Téléchargez également les notices explicatives qui vous permettront de remplir ce formulaire.
Vous devrez ensuite envoyer par la Poste, et je vous conseille en recommandé, le nombre correct d'exemplaires de ce formulaire que vous aurez rempli, et avec les documents demandés, au Centre de Formalité des Entreprises dont vous dépendez.
Documents généralement demandés :
- Une déclaration du conjoint si marié (Demandez un formulaire au Centre de Formalité des Entreprises)
- Une attestation de domiciliation (Demandez un formulaire au Centre de Formalité des Entreprises)
- Une copie de la taxe foncière si vous être propriétaire, ou une copie de quittance EDF si vous êtes locataire.
- Une copie recto-verso de votre carte d'identité ou de votre passeport.
- Une copie de votre livret de famille.
- Une lettre de votre part, attestant ne pas avoir été condamné.
- Un chèque à l'ordre du Greffe du tribunal de commerce (demandez à votre CFE le montant exact. En 2005, le montant était de 43.49 euro)
Pour poster ou amener votre dossier, vous trouverez l'adresse de votre Centre de Formalités des Entreprises et son numéro de téléphone en allant sur le site des Pages Jaunes et en tapant :
« centre de formalités des entreprises » dans le champ« Nom » et en tapant le code postal de votre région dans le champ« Département ou région »
Par exemple si vous êtes dans la Vienne, tapez « 86000 », si vous êtes dans les Yvelines, tapez « 78000 », quel que soit le code postal de votre ville.
Attention : Avant de créer votre entreprise, il est possible que vous soyez obligé de faire un petit stage de 2 ou 3 jours dans les locaux de votre Chambre du Commerce, sur la création d'une entreprise.
Ce stage dont le prix reste raisonnable vous permettra de connaître les bases de la gestion d'une entreprise et vos obligations. Vous rencontrerez également d'autres personnes qui comme vous désirent créer une entreprise, ce qui est enrichissant.
Le gros avantage de ce Centre de Formalités des Entreprises, est que cet organisme va s'occuper d'envoyer les documents nécessaires aux différents organismes tels que l'URSAF, le centre des impôts, etc.
Il est conseillé de toujours débuter une entreprise le premier jour d'un trimestre. En effet, vous payez les charges pour un trimestre entier.
Le régime fiscal de votre entreprise : La Micro Entreprise
Il existe plusieurs régimes au niveau de la fiscalité pour une entreprise (régime réel, micro entreprise).
Parmi ceux-ci, nous choisirons la forme la plus simple et la moins onéreuse :
La micro entreprise
Contrairement aux idées reçues, une Micro Entreprise n'est pas une forme social d'entreprise, mais un régime fiscal.
On ne « crée pas une Micro Entreprise ». On crée une entreprise individuelle ayant éventuellement comme régime fiscal la Micro Entreprise.
Ce régime a été créé pour permettre aux particuliers de faire un petit commerce, offrir des services, ou de louer des biens immobiliers, sans avoir une comptabilité lourde.
En effet, avec ce régime, vous n'aurez pas besoin d'un comptable. Il vous suffira de tenir à jour un registre listant tous les revenus ou les ventes de votre entreprise, et d'être en mesure de le montrer aux impôts s'ils vous le demandent.
Pour bénéficier du régime Micro Entreprise, votre chiffre d'affaire annuel ne devra pas dépasser : 76 300 Euro HT si vous vendez des marchandises ou louez un logement.
Ou
27 000 Euro HT si vous vendez des services.
Les impôts que vous devrez payer sur ces revenus seront calculés suivant une formule très simple :
Vente de marchandises : Abattement de 68 % de votre chiffre d'affaire. Vous ne paierez des impôts que sur les 32 % restant.
Vente de services : Abattement de 45 % de votre chiffre d'affaire. Vous ne paierez des impôts que sur les 55 % restant.
Notez qu'il y a un minimum d'abattement de 305 Euro.
En régime de Micro Entreprise, vous ne facturerez pas la TVA. Mais vous ne pourrez pas la récupérer non plus comme le fait les autres entreprises.
Vous pourrez émettre une facture à l'entête de votre entreprise, mais vous devrez sur cette facture indiquer lisiblement la mention :
TVA non applicable, article 293 B du Code général des impôts.
Ce que vous devrez payer :
Vous devez être conscient que quel que soient les revenus de votre entreprise, vous allez devoir payer des charges minimum qui en France sont loin d'être négligeables.
Outre les impôts évoqués plus haut, mais que vous ne devrez payer que si vous générez un chiffre d'affaire, il y a des charges à payer dès la première année, même si votre chiffre d'affaire est égal à zéro.
Si vous profitez de la loi Dutreil, vous ne paierez la première année que la CSG et la CRDS, soit environ 127 Euro par trimestre.
Si vous ne profitez pas de la loi Dutreil, ou pour la 2eme année, vous devrez payer :
CSG et CRDS : 127 Euro / Trimestre
Allocation familliale : 86 Euro / Trimestre
Caisse de retraite comme Organic : 196 Euro / Mois
Donc prévoyez environ 267 Euro par mois de charges auxquelles viendront s'ajouter vos impôts.
Pas de charges la première année : La loi Dutreil :
Depuis quelques années, une loi permet à un salarié ayant travaillé pendant au moins 910 heures, et désirant créer une entreprise tout en RESTANT salarié, d'être exonéré de charges URSSAF et RETRAITE.
Vous devrez néanmoins payer la CSG et la CRDS qui se monteront à environ 508 Euro pour l'année.
C'est la loi Dutreil (et non loi Dutreuil).
Pour profiter de cette loi, et immédiatement après avoir obtenu votre Kbis, envoyez en recommandé avec AR, une lettre de demande à l'URSSAF et à la caisse de cotisation retraite ORGANIC, accompagnée des documents suivants :
- Une attestation de votre employeur, ou la photocopie de vos derniers bulletins de salaire devant totaliser 910 heures.
- Une photocopie de votre Kbis délivrée par la chambre de commerce.
Il est conseillé de toujours envoyer vos documents en lettre recommandé avec accusé de réception. D'autre part faites toujours une photocopie des documents que vous envoyez aux organismes.
mimi68300
Messages postés
2
Statut
Membre
4
bonjour j'ai été heureuse de vous lire tres tres bien exliqué car moi aussi j'ai un projet de restauration rapide dans un bungalow mais j'ai beaucoup de mal a trouver le financement je suis au chomage et l'assedic me verse 6000e pour demarrer mon projet mais il me faut encore 10 000e pour le reste bungalow plus materiel de cuisine mais je peux pas faire de credit car je suis inscrit a la banque de france surrendettement pourriez vous m'informer comment je dois faire pour trouver un financement . aussi les normes obligatoire pour le bungalow merci
Bonjour
Tu me parle création d'un friterie.
En fait c'est plus une micro-entreprise que tu vas créer, ce n'est pas un type de société mais un régime fiscal (beaucoup de personne confondent).
Si par micro-entreprise tu entendais "entreprise individuelle" dans ce cas je te conseil de te tourner plutôt vers une EURL. Cette structure te permet d'être seule comme pour une entreprise individuelle mais t'offre les même avantages de protection que la SARL. En gros si tu te vautres, tes biens ne sont pas engagés.
Par ailleurs on peut monter sans problème une eurl avec seulement 1 euro de capital.
A mon avis le mieux pour toi c'est une eurl et pour le capital tu peux mettre seulement 100 euros si tu le souhaites.
Comme pour alex1989 je te conseil aussi de ne pas te mettre comme gérant mais de choisir une personne qui ne fasse pas partie de ta boite (qui ne mette pas d'argent dans le capital). Comme ça tu n'est pas en situation de "gérance majoritaire".
Il faut éviter la gérance majoritaire car l'eurl (comme la sarl) protègent tes biens personnels SAUF pour la personne gérante majoritaire.
Donc avec une EURL avec un gérant externe à la société limite beaucoup les risques.
Tu me parle création d'un friterie.
En fait c'est plus une micro-entreprise que tu vas créer, ce n'est pas un type de société mais un régime fiscal (beaucoup de personne confondent).
Si par micro-entreprise tu entendais "entreprise individuelle" dans ce cas je te conseil de te tourner plutôt vers une EURL. Cette structure te permet d'être seule comme pour une entreprise individuelle mais t'offre les même avantages de protection que la SARL. En gros si tu te vautres, tes biens ne sont pas engagés.
Par ailleurs on peut monter sans problème une eurl avec seulement 1 euro de capital.
A mon avis le mieux pour toi c'est une eurl et pour le capital tu peux mettre seulement 100 euros si tu le souhaites.
Comme pour alex1989 je te conseil aussi de ne pas te mettre comme gérant mais de choisir une personne qui ne fasse pas partie de ta boite (qui ne mette pas d'argent dans le capital). Comme ça tu n'est pas en situation de "gérance majoritaire".
Il faut éviter la gérance majoritaire car l'eurl (comme la sarl) protègent tes biens personnels SAUF pour la personne gérante majoritaire.
Donc avec une EURL avec un gérant externe à la société limite beaucoup les risques.
bonjour, et tout d abord merci a bronxiol pour m avoir renseigné et j ai bien pris note de ces renseignement.mais j aimerais savoir par ou commencé,et comment car je ne sait pas vers qui me tourné pour mettre en oeuvre ce projet de micro entreprise ,quels organismes aller voir,qui voir pour obtenir un pret car la banque ne veut pas suivre vu ma situation,je sait aussi qu'il faut faire un stage de gestion , est ce payant ? enfin voila je desire monte cette micro entreprise mais ne sait pas par ou commencé, alors je suis preneur de tout les renseignement nessecaire pour reussir ce projet merci a tous
bonsoir
Je m'escuse du retard mais j'étais absent.
Voici votre réponse :
Outils de prêt
Financement des micro projets
Directement inspirés des expériences menées dans les pays du sud (Grameen Bank au Bangladesh, tontines africaines,…), des outils de prêts aux personnes en difficulté se sont développés en France, facilitant leur accès à la création de leur propre emploi.
L’acteur le plus représentatif de ce type d’action est, sans aucun doute, l’ADIE (Association pour le Droit à l’initiative Economique) D’autres opérateurs, comme certaines Plates formes d’Initiative Locale, exercent le même type d’intervention.
La nature de l’intervention
L’ADIE favorise l’accès au crédit d’un public de créateurs d’entreprise en voie d’insertion.
Pour cela, elle a la possibilité de prêter des fonds " en direct " ou de solliciter un octroi de prêt par une banque partenaire. Elle assure, en outre, l’accueil des porteurs de projet correspondant à sa cible, l’expertise technique du dossier, un suivi adapté du créateur, sur une période de 2 ans et la garantie du prêt.
Publics et projets concernés
Ces outils de financement s’adressent à des porteurs de projet de création, disposant de peu de ressources personnelles et n’accédant pas aux réseaux de financement traditionnels (chômeurs, allocataires du RMI…). Leur vocation est essentiellement d’offrir à des publics défavorisés une voie d’insertion par l’économie.
Les projets aidés sont, en général, des créations d’entreprises individuelles ne nécessitant pas d’investissements lourds et pour lesquels cette intervention revêt un impact significatif.
Fonctionnement
L’exemple de l’ADIE :
L’ADIE est une association de loi 1901. Son objet est de mener un programme global d’action et de recherche sur l’auto-emploi de personnes exclues de l’activité économique. En vertu de l’article 11 de la loi bancaire de 1984, elle a la possibilité de prêter de petites sommes, sur ses fonds propres, pour des projets " à vocation sociale ".
Elle collecte ses ressources auprès de divers partenaires institutionnels (Ministère de l’Emploi, Fonds d’Action Sociale, Secrétariat d’Etat aux PME, au Commerce et à l’Artisanat, Caisse des Dépôts et Consignations, collectivités locales, Fonds Social Européen…), bancaires (Crédit mutuel, Crédit Municipal de Lille et de Nantes, Compagnie Bancaire, Caisse d’Epargne…) ou privés (Fondation Agir pour l’Emploi), et de façon marginale de dons privés.
L’ADIE diffuse son action en s’appuyant sur 14 antennes régionales, chacune d’entre elles gérant une ou plusieurs antennes locales. Ces délégations régionales et leurs antennes assurent l’accueil et le suivi des créateurs ainsi que l’instruction et la gestion des dossiers de financement.
Les Antennes locales sont animées par une équipe de salariés (un délégué régional et deux ou trois chargés de missions) assistée d’appelés au Service National, d’emplois-jeunes et de bénévoles. Leurs coûts de fonctionnement sont en général pris en charge par la DDTEFP, le Conseil Général ou Régional. Par ailleurs, certains partenariats locaux, notamment avec les Boutiques de Gestion, permettent d’établir des relais de suivi et d’accompagnement des créateurs.
La rémunération et la formation des salariés, la communication et la politique générale relèvent de la compétence du siège.
Procédures de montage
La mise en place d’une délégation régionale de l’ADIE relève, en général, d’une décision du siège de l’association. En revanche, la constitution d’une antenne locale naît le plus souvent d’une initiative d’acteurs de terrain.
Les conditions de création d’une antenne sont essentiellement liées à l’intensité locale du chômage, au nombre d’allocataires du RMI et, bien évidemment, à la volonté de partenaires locaux réellement prêts à apporter leurs concours technique et financier. Dès lors, le partenariat d’un établissement bancaire et l’appui local d’un réseau actif d’aide à la création de TPE s’avèrent être les éléments déterminants du succès d’une telle opération.
La MACIF et AXA lancent une offre de micro -assurance, en partenariat avec l'ADIE
La Macif et AXA France s'associent pour lancer une offre de micro-assurance en partenariat avec l'Adie (Association pour le droit à l'initiative économique). Les deux entreprises ont conçu ensemble une solution d'assurance permettant de répondre aux besoins des micro-entrepreneurs soutenus par l'association. L'offre de micro-assurance permettra d'accompagner les micro-entrepreneurs pour une période de 3 ans, à l'issue de laquelle l'entreprise reviendra dans le régime traditionnel de l'assurance. Elle sera proposée à tous les entrepreneurs qui bénéficient du soutien de l'Adie, d'abord dans trois régions pilotes (Ile-de-France, Poitou-Charentes et Midi-Pyrénées) avant une extension nationale envisagée en 2008.
Source : Communiqué de presse de la Macif, Axa et l'Adie - 09/05/2007 www.adie.org/presse/communique.php
Pour en savoir plus :
Quelques chiffres de 1989 à 2007 :
Crédit :
Nombre de microcrédits accordés depuis 1989 : 48 467
Nombre de clients actifs : 16 444
Taux d'impayés : 6,59%
Taux de pertes au 31/12/2006 : 2,97 %
Accompagnement :
Nombre d'entreprises créées depuis 1989 : 41 387
Taux de pérennité sur 2 ans : 64 %
Nombre d'emplois créés depuis 1989 : 49 664
Source : ADIE
ADIE (siège)
4, boulevard Poissonnière
75009 Paris
Tél : 01.56.03.59.00
Fax : 01.56.03.59.59
Mél : adie@adie.org
Internet : https://www.adie.org/
Je m'escuse du retard mais j'étais absent.
Voici votre réponse :
Outils de prêt
Financement des micro projets
Directement inspirés des expériences menées dans les pays du sud (Grameen Bank au Bangladesh, tontines africaines,…), des outils de prêts aux personnes en difficulté se sont développés en France, facilitant leur accès à la création de leur propre emploi.
L’acteur le plus représentatif de ce type d’action est, sans aucun doute, l’ADIE (Association pour le Droit à l’initiative Economique) D’autres opérateurs, comme certaines Plates formes d’Initiative Locale, exercent le même type d’intervention.
La nature de l’intervention
L’ADIE favorise l’accès au crédit d’un public de créateurs d’entreprise en voie d’insertion.
Pour cela, elle a la possibilité de prêter des fonds " en direct " ou de solliciter un octroi de prêt par une banque partenaire. Elle assure, en outre, l’accueil des porteurs de projet correspondant à sa cible, l’expertise technique du dossier, un suivi adapté du créateur, sur une période de 2 ans et la garantie du prêt.
Publics et projets concernés
Ces outils de financement s’adressent à des porteurs de projet de création, disposant de peu de ressources personnelles et n’accédant pas aux réseaux de financement traditionnels (chômeurs, allocataires du RMI…). Leur vocation est essentiellement d’offrir à des publics défavorisés une voie d’insertion par l’économie.
Les projets aidés sont, en général, des créations d’entreprises individuelles ne nécessitant pas d’investissements lourds et pour lesquels cette intervention revêt un impact significatif.
Fonctionnement
L’exemple de l’ADIE :
L’ADIE est une association de loi 1901. Son objet est de mener un programme global d’action et de recherche sur l’auto-emploi de personnes exclues de l’activité économique. En vertu de l’article 11 de la loi bancaire de 1984, elle a la possibilité de prêter de petites sommes, sur ses fonds propres, pour des projets " à vocation sociale ".
Elle collecte ses ressources auprès de divers partenaires institutionnels (Ministère de l’Emploi, Fonds d’Action Sociale, Secrétariat d’Etat aux PME, au Commerce et à l’Artisanat, Caisse des Dépôts et Consignations, collectivités locales, Fonds Social Européen…), bancaires (Crédit mutuel, Crédit Municipal de Lille et de Nantes, Compagnie Bancaire, Caisse d’Epargne…) ou privés (Fondation Agir pour l’Emploi), et de façon marginale de dons privés.
L’ADIE diffuse son action en s’appuyant sur 14 antennes régionales, chacune d’entre elles gérant une ou plusieurs antennes locales. Ces délégations régionales et leurs antennes assurent l’accueil et le suivi des créateurs ainsi que l’instruction et la gestion des dossiers de financement.
Les Antennes locales sont animées par une équipe de salariés (un délégué régional et deux ou trois chargés de missions) assistée d’appelés au Service National, d’emplois-jeunes et de bénévoles. Leurs coûts de fonctionnement sont en général pris en charge par la DDTEFP, le Conseil Général ou Régional. Par ailleurs, certains partenariats locaux, notamment avec les Boutiques de Gestion, permettent d’établir des relais de suivi et d’accompagnement des créateurs.
La rémunération et la formation des salariés, la communication et la politique générale relèvent de la compétence du siège.
Procédures de montage
La mise en place d’une délégation régionale de l’ADIE relève, en général, d’une décision du siège de l’association. En revanche, la constitution d’une antenne locale naît le plus souvent d’une initiative d’acteurs de terrain.
Les conditions de création d’une antenne sont essentiellement liées à l’intensité locale du chômage, au nombre d’allocataires du RMI et, bien évidemment, à la volonté de partenaires locaux réellement prêts à apporter leurs concours technique et financier. Dès lors, le partenariat d’un établissement bancaire et l’appui local d’un réseau actif d’aide à la création de TPE s’avèrent être les éléments déterminants du succès d’une telle opération.
La MACIF et AXA lancent une offre de micro -assurance, en partenariat avec l'ADIE
La Macif et AXA France s'associent pour lancer une offre de micro-assurance en partenariat avec l'Adie (Association pour le droit à l'initiative économique). Les deux entreprises ont conçu ensemble une solution d'assurance permettant de répondre aux besoins des micro-entrepreneurs soutenus par l'association. L'offre de micro-assurance permettra d'accompagner les micro-entrepreneurs pour une période de 3 ans, à l'issue de laquelle l'entreprise reviendra dans le régime traditionnel de l'assurance. Elle sera proposée à tous les entrepreneurs qui bénéficient du soutien de l'Adie, d'abord dans trois régions pilotes (Ile-de-France, Poitou-Charentes et Midi-Pyrénées) avant une extension nationale envisagée en 2008.
Source : Communiqué de presse de la Macif, Axa et l'Adie - 09/05/2007 www.adie.org/presse/communique.php
Pour en savoir plus :
Quelques chiffres de 1989 à 2007 :
Crédit :
Nombre de microcrédits accordés depuis 1989 : 48 467
Nombre de clients actifs : 16 444
Taux d'impayés : 6,59%
Taux de pertes au 31/12/2006 : 2,97 %
Accompagnement :
Nombre d'entreprises créées depuis 1989 : 41 387
Taux de pérennité sur 2 ans : 64 %
Nombre d'emplois créés depuis 1989 : 49 664
Source : ADIE
ADIE (siège)
4, boulevard Poissonnière
75009 Paris
Tél : 01.56.03.59.00
Fax : 01.56.03.59.59
Mél : adie@adie.org
Internet : https://www.adie.org/
Vous n’avez pas trouvé la réponse que vous recherchez ?
Posez votre question