Faute lourde et manque de tact, quels espoir

Bonjour,

j'ai beaucoup improvisé ces derniers temps vis-à-vis de mon boulot et je commence à m'inquiéter un peu quand même.
Je manque beaucoup d'informations, en fait.

En bref :
Salariée cadre dans l'informatique d'un gros groupe depuis 7 ans et travaillant en région parisienne, j'ai été formée par mon entreprise à mon arrivée à une spécialité unique, le gros système. J'ai fait part à ma hiérarchie de mon souhait de partir dans l'ouest il y a 3 ans. J'ai été invitée à envoyer cv et lettre de motivation aux entreprises du groupe, et ormi faire un CIF, toute demande de formation m'ayant permis d'accroître mes compétence (et donc mon éligibilité à des postes en région) a été refusée, faute notamment au "mode projet" et en dépit de la propagande de la DRH au sujet de son suivi des salariés dont l'épanouissement et les caprices importent plus que tout. Il faut dire aussi que je commençais à être surtout très absente, parfois sans justification, pour cause de dépression.
Après 2 ans de yoyo, j'étais enfin réellement prête à re-travailler mais mon chef incertain avait fini par ne plus me prévoir de boulot. Du coup, je suis partie en congé sabbatique avec un préavis de 3 semaines au lieu de 3 mois, des entreprises bretonnes me faisait de l'oeil, l'affaire était dans le sac. Sauf que j'étais... enceinte d'1 mois.
3 mois plus tard, j'ai été réintégrée pour 3 mois théoriques avant mon congé maternité et ne suis restée qu'1 mois 1/2 ayant été mise en arrêt de travail. Je suis partie m'installer en Bretagne pour y couler un heureux congé rallongé de 2 mois à demi-traitement qui m'avaient été proposés.
Avant la fin du congé, je suis allée rencontrer ma drh, réitérant ma demande de travailler ailleurs qu'à Paris (il y a des postes et des agences partout, mais "dans le groupe", pas dans la société informatique ou alors avec d'autres spécialités) et signifiant mon impossibilité de revenir sur Paris et demandant à ce que me soit accordé un entretien de négociation de licenciement.
6 jours plus tard, je ne retournais pas au bureau.
Puis j'ai écrit un courrier "franc" et maladroit expliquant les faits (agoraphobie et risque de "pétage de plomb" et exposant ma préférence, puisque qu'on ne me proposait pas d'autre poste, de voir mon contrat rompu, plutôt que d'abuser de la situation en me faisant par exemple mettre en arrêt de travail.
J'ai été convoquée par le Directeur RH et l'ai rencontré en présence d'une subalterne dont j'ignore le titre exact. J'ai été très mauvaise probablement, improvisant et pas franchement sûre de moi, et laissée sur un doute.
Avant-hier, j'ai reçu en recommandé un courrier me "demandant formellement de bien vouloir reprendre mon poste" à réception de la lettre, à défaut, ils se verront "contraints de prendre les dispositions nécessaires".

Bon, c'est en bonne voie pour que mon cdi soit rompu. Mais je commence quand même à me demander à quelle sauce financière je vais être mangée : mes revenus de décembre et janvier se sont limités à 260 euros de prestations CAF, glups. Février n'est pas mieux.
Que va-t-il m'arriver concrètement ? Pas d'indemnité de licenciement, pas d'indemnités assedics avant... quand ?
Quid de mes placements sur PEE et intouchables pour l'instant ?

Merci de m'éclairer et éventuellement de me dire si à ce stade, je peux encore sauver 1 ou 2 meubles.
Trop tard pour une "rupture conventionnelle" ?
Merci merci merci, et encore merci.

Mingyour, un peu en détresse.