SUCCESSION
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15 déc. 2008 à 19:05
YODA13119 Messages postés 780 Date d'inscription dimanche 2 mars 2008 Statut Membre Dernière intervention 29 janvier 2009 - 17 déc. 2008 à 10:40
YODA13119 Messages postés 780 Date d'inscription dimanche 2 mars 2008 Statut Membre Dernière intervention 29 janvier 2009 - 17 déc. 2008 à 10:40
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YODA13119
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15 déc. 2008 à 19:23
15 déc. 2008 à 19:23
Bonjour,
pour faire simple, l'usufruit (droit conservé par le père) ne se transmet pas par succession, il est en quelque sorte réincorporé à la nue-propriété (droit acquis par votre fille par donation) pour que la pleine propriété soit à nouveau réunie entre les mains du nu-propriétaire.
Dès lors, l'usufruit ne figurant pas à l'actif de la succession, les dettes contractées dans l'exercice de ce droit ne figurent pas non plus au passif; pure logique comptable.
Cordialement
pour faire simple, l'usufruit (droit conservé par le père) ne se transmet pas par succession, il est en quelque sorte réincorporé à la nue-propriété (droit acquis par votre fille par donation) pour que la pleine propriété soit à nouveau réunie entre les mains du nu-propriétaire.
Dès lors, l'usufruit ne figurant pas à l'actif de la succession, les dettes contractées dans l'exercice de ce droit ne figurent pas non plus au passif; pure logique comptable.
Cordialement
YODA13119
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361
17 déc. 2008 à 10:40
17 déc. 2008 à 10:40
Bonjour,
vous confondez plusieurs choses.
D'abord, le fait que vous ayez dû accepter la donation pour un enfant mineur est normal, car c'est son consentement à elle qui était requis pour accepter l'acte, ce que vous avez fait à sa place en tant que représentante légale de votre fille. En revanche, le fait pour l'usufruitier de contracter un prêt destiné à l'entretien du bien relève de son pouvoir exclusif de gestion à lui et ne requiert ni l'avis ni le consentement du nu-propriétaire, mieux, ce dernier pouvait contraindre l'usufruitier à réaliser les travaux s'il ne le faisait pas spontanément; donc aucune information à donner par l'usufruitier qui n'a fait que respecter les obligations que la loi lui imposait.
Ensuite, il ne peut y avoir de responsabilité qu'en cas de faute or, le père n'a commis aucune faute en contractant ce prêt, bien au contraire (voir ce qui précède). De même, le comptable n'intervient légalement que pour l'activité professionnelle et n'a aucune obligation d'information envers son client, et donc encore moins envers les proches, pour la comptabilité privée. Donc personne n'a de "responsabilité là dedans.
Enfin, ce n'est pas la majorité de votre fille qui déclenche son obligation au paiement mais la réintégration de l'usufruit à son profit par l'effet du décès de son père. En outre, le fait que le prêt soit contracté pour l'entretien du bien est primordial et la donation a tout à voir !! Jusqu'à preuve du contraire, ce bien immobilier n'est pas soumis au partage dans la succession, il est bien la propriété exclusive de votre fille, elle doit donc en assumer la charge intégrale. Elle ne peut pas prétendre conserver les droits tout en refusant d'assumer les obligations qui en sont la contrepartie, on ne peut pas avoir le beurre et l'argent du beurre !!!
Cordialement
vous confondez plusieurs choses.
D'abord, le fait que vous ayez dû accepter la donation pour un enfant mineur est normal, car c'est son consentement à elle qui était requis pour accepter l'acte, ce que vous avez fait à sa place en tant que représentante légale de votre fille. En revanche, le fait pour l'usufruitier de contracter un prêt destiné à l'entretien du bien relève de son pouvoir exclusif de gestion à lui et ne requiert ni l'avis ni le consentement du nu-propriétaire, mieux, ce dernier pouvait contraindre l'usufruitier à réaliser les travaux s'il ne le faisait pas spontanément; donc aucune information à donner par l'usufruitier qui n'a fait que respecter les obligations que la loi lui imposait.
Ensuite, il ne peut y avoir de responsabilité qu'en cas de faute or, le père n'a commis aucune faute en contractant ce prêt, bien au contraire (voir ce qui précède). De même, le comptable n'intervient légalement que pour l'activité professionnelle et n'a aucune obligation d'information envers son client, et donc encore moins envers les proches, pour la comptabilité privée. Donc personne n'a de "responsabilité là dedans.
Enfin, ce n'est pas la majorité de votre fille qui déclenche son obligation au paiement mais la réintégration de l'usufruit à son profit par l'effet du décès de son père. En outre, le fait que le prêt soit contracté pour l'entretien du bien est primordial et la donation a tout à voir !! Jusqu'à preuve du contraire, ce bien immobilier n'est pas soumis au partage dans la succession, il est bien la propriété exclusive de votre fille, elle doit donc en assumer la charge intégrale. Elle ne peut pas prétendre conserver les droits tout en refusant d'assumer les obligations qui en sont la contrepartie, on ne peut pas avoir le beurre et l'argent du beurre !!!
Cordialement
16 déc. 2008 à 11:11
Merci pour votre réponse, juste un point, quand il a fait la donation j'ai dû donner mon accord et signer, l'enfant était mineure, quand il a fait ce prêt sans assurance décès pour les travaux de copropriétaire je n'ai rien signé qui pouvait m'engager (enfant toujours mineure) et je n'ai pas été mise au courant du prêt mais on demande à ma fille maintenant majeure depuis peu de le payer.
Le père de ma fille était commerçant en nom propre, quand le comptable a arrêté les comptes personnels et professionnels il a bien vu que tous les trimestres il y avait un prêt à rembourser dans les comptes personnels, le fond de ma pensée est que le père est responsable des dettes contractées que ce soit pour cet appartement comme pour le reste, la donation n'a rien à voir même si le prêt est pour cet appartement, la dette est réelle puisqu'il est en nom propre.
Qu'en pensez-vous ?
Merci pour vos réponses.
Cordialement.
PB