Pension alimentaire RMI

Alors,

la décision vous appartenant toujours ,

Prendrez-vous le risque, pour demander une bricole que vous n'obtiendriez pas, faute de ressources en face, de vous retrouver à financer une autre famille, à laquelle vous pourriez avoir à confier alternativement des enfants qui ne connaissent même pas leur père, avec tous les tracas supplémentaires que cela peut engendrer ?

Une famille est riche d'amour et de chaleur, 1 crêpe de maman ( surtout si la petite la met au plafond !) fait plus de bonheur que les dernières baskets à la mode ! Les gamins le comprennent pas du tout de suite, mais pour en avoir des " grands", ils racontent volontiers les rigolades, et si on parle des "budgets serrés", c'est " Qu'est-ce qu'on était bêtes, alors "...




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                               .... 3 zygomatiques suffisent pour sourire ....
                             §  même au plus bas, on devrait bien y arriver §

Bonjour ,


Lorsqu'il téléphone, ne lui refusez surtout pas de s'entretenir avec ses enfants ... vous vous mettriez dans votre tort .

Préparez de votre côté, pour mémoire, un résumé : resté sans prendre de nouvelles durant 4 ans, un réveil soudain inexplicable qui a précipité les enfants dans toute une configuration nouvelle et un peu brutale dans la "forme", sans chercher à y mettre un peu d'adaptation ... et la curiosité naturelle des enfants sur ce " papa" qui se manifeste tout à coup !

Puis laissez le entamer une procédure s'il y tient, vous demanderez une enquête sociale compte tenu des dernières années de silence ! Laissez venir !

Sans s'illusionner plus que cela, j'ai vu des (enfin, deux dans ma vie !) gens "indécrottables" changer sous l'influence d'un autre environnement, collègues, etc et devenir des personnes fiables, ce qui aurait été inimaginable il y a quelques années ... Donc n'utilisez pas l'argument "On ne change jamais !", il vous serait défavorable ! Demandez plutôt à ce que soit prouvé qu'il ait changé depuis la décision de justice ! Mais vous n'y êtes pas encore ...


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                             §  même au plus bas, on devrait bien y arriver §

Re -

Avant de prendre toute décision, prenez conseil auprès d'un avocat de votre juridiction : il connaît les "tendances" du J.A.F. en place, les arguments les plus porteurs, y-a-t-il un large "pour" la G.A. ou le J.A.F. est-il réticent et exigeant quant aux conditions à rassembler ?

Pensez-vous qu'étant volontairement resté quatre ans sans contacter ses enfants alors qu'il le pouvait, sans travail et RMiste (volontairement, bien sûr, pas pour raison médicale ou autre ! ) depuis plusieurs années, à ce que vous en savez, il soit en mesure de proposer une garde alternée avec accueil de 6 ! enfants à la maison, dans de bonnes conditions ? Sans que le juge ne soit interpellé par cette soudaine demande, en connaissant les incidences financières? Et en plongeant des enfants dont le père était absent brusquement dans une vie quotidienne avec lui, sans adaptation ? Et l'avocat que vous consulterez, qu'en pensera-t-il ?

Effectivement, la garde alternée supposerait que les parents aient un niveau de vie équitable et vous pourriez être appelée à participer de ce fait à l'accueil de vos enfants ... Pension, partage des allocations familiales ( les seules A.F. pas les autres prestations à ce jour ), parts d'imposition, etc ...

Testez mine de rien et impartialement !! les demandes et sentiments de vos enfants . Ils vous apporteront aussi leur éclairage puis à vous une décision !

Non, la "résidence habituelle", c'est celle du parent qui a la garde permanente .

Le D.V.H. , droit de visite et d'hébergement de l'autre parent, est désignée par : tel w.end, tel vacance, etc ...

Toutefois, cela est souvent nuancé par " sauf meilleur accord entre les parents ", donc si vous décidiez ensemble par exemple d'un mercredi sur deux, etc, vous pourriez ... L'accord des parents dans l'intérêt des enfants a toujours une porte ouverte, étant préférable !

Dans une stricte application du jugement, l'enfant habite chez tel parent, et l'autre a un D.V.H. précisé ...

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Donc, en résumé, si je suis bien, par jugement :

le papa a l'autorité parentale, mais aucun droit de visite, d'hébergement, w.ends, vacances, n'est indiqué ? donc lui est refusé ?

le papa n'a pas eu de pension alimentaire à verser depuis votre séparation ?


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Bonjour,

Il faut faire distinction entre "droit parental" et " autorité parentale " ...

On est rarement déchu du droit parental, notamment jamais en raison d'abandon de famille ; il y faudrait des condamnations pénales, des violences graves, etc...

L'autorité parentale peut, elle, être décidée par le juge conjointe, ou exclusive ...

Que précise exactement votre jugement à ce sujet ?

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Alors, ça, c'est ... bizarre, effectivement !
Mais il arrive dans les jugements des erreurs de correction, de frappe, on reprend un texte-type à compléter, et on oublie de changer telle ou telle phrase, il y en a tellement d'exemples donnés ici ...

Eh bien soit, le papa a toujours l'autorité parentale conjointe ... Malgré qu'il ait été dispensé de pension alimentaire et de tout droit de visite, sûrement pas sans raisons ! C'est curieux, mais ...
L'a-t-il seulement exercée, cette autorité, depuis 4 ans ? En vous demandant de justifier du suivi de leur santé, scolarité ... ? En se présentant aux écoles pour demander directement des nouvelles et recevoir bulletins et autres ?
Ayant votre (et leur) adresse, vous-a-t-il déjà contactée pour vous demander justement tout ce qui a rapport à son autorité parentale ? Il n'en a pourtant jamais été empêché, selon vous ?

Comment ressentez-vous vos enfants dans cette situation ? Impartialement ? Car c'est eux qui sont l'essentiel !

Si vous avez recréé un équilibre familial, un environnement affectif favorable, il ne me semble pas bien nécessaire de ressaisir la justice, lancer une affaire hasardeuse et conflictuelle, qui viendrait bouleverser ce que vous avez reconstruit .

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