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24 réponses
Bonjour,
en faisant des recherches sur internet, je suis tombé par le plus grand des hasards sur le texte intitulé : il faut revoir le temps de travail des enseignants, de décret de 1950 est vraiment trop vieux.
Il y a apparemment plusieurs versions du texte, dont la version sur laquelle je suis tombé, celle complétée par des tableaux et des exemples : vous trouverez le texte à l'adresse suivante :
http://leruisseau.iguane.org/IMG/pdf/1950-trop-vieux.pdf
Ce texte parle malheureusement du salaire des enseignants basé sur 10 mois, du temps de travail supérieur aux 35 heures...
Il y a encore plein de gens qui croient à ces légendes, d'où l'idée de mon pseudo : père noël.
C'est du grand n'importe quoi ! ! !
ce qui est encore plus inquiétant, c'est que des gens reprennent ce texte erroné, comme base de vérité. Il y a donc nécessité d' une démonstration, toute pédagogique, le plus simple étant de reprendre le texte en le mettant face à ses propres contradictions, tout en collant aux faits, pris avec le recul nécessaire pour les situer dans un contexte plus large.
-------------------
Je fais partie de ceux qui pensent que la fonction publique, notamment les fonctionnaires de catégorie A de base (les corps ayant un échelon brut terminal de 966) n'est pas reconnue à sa juste valeur, et qu'on la tirera vers le haut par une action collective, mais pas en se la jouant perso, statut par statut.
Le raisonnement de l'auteur (raisonnement enseigno-centriste) ne sert donc pas (à mon sens) l'intérêt collectif. Par ailleurs, les failles de la démonstration font que le raisonnement ne sert même pas la cause des enseignants, sauf à vouloir se couvrir de ridicule. Si l'auteur a, dans un premier temps démonté un certain nombre de fausses vérités, il n'a pas évité dans un second temps, le piège consistant à tomber à son tour dans d'autres fausses vérités, d'où ma volonté d'intervenir pour en revenir à la réalité des faits.
Je précise que je n'ai aucune animosité contre le corps enseignant (pour avoir moi-même été enseignant, pour enseigner encore de temps à autres, pour avoir une épouse CPE qui a une grille identique à celle des certifiés...), pour autant, je ne peux que m'inscrire en faux devant certains éléments. Précision : je suis actuellement gestionnaire de collège, grade d'attaché.
----------------------
Les erreurs :
Considérons que ce que ce qui a été dit est exact : pour une heure comptabilisée, un enseignant travaille 2,5 heures (une heure classe = 2,5 heures en tout). Annualisé sur 36 semaines, on parvient à peu près aux 35 heures. Ce que la plupart des enseignants oublient, c'est que les 35 heures, c'est une base de 35 heures par semaine sur une base annuelle de 47 semaines, ce qui veut dire 1645 heures par an.
Même si, effectivement, les enseignants (je rappelle qu'il est question des enseignants du secondaire) n'ont bénéficié d'aucun des allègements horaires des dernières années, le résultat final fait que les enseignants travaillent autant que les autres, ni plus, ni moins.
Allons maintenant à un niveau plus détaillé. Que dire d'un certifié en collège qui devient agrégé sur place et qui lui, pour un même travail, fait moins d'heures. 15 X 2,5 X 36 font incontestablement moins que 1645 heures (même au taux de 2,5 ). Il est donc en dessous des 35 heures, et pourtant on ne lui en tient pas rigueur, et il gagne même plus que son collègue certifié qui fait le même travail que lui. Voilà une vraie injustice dont personne ne s'émeut car c'est dans la famille...
Et les inégalités entre les matières ! Enseigner l'économie à des terminales (comme l'auteur), ce n'est pas la même chose que d'enseigner l'art plastique à des collégiens. Ce n'est pas un jugement de valeur, c'est un fait. Donc, le taux de 2,5 évoqué plus haut, cache des réalités disparates. Par conséquent, appliquer un taux unique à tous, constitue une seconde injustice flagrante, dont on ne parle pas non-plus, car là encore c'est dans la famille...
Je continue avec les inégalités primaire / secondaire. La réalité du professeur des écoles est de 27 heures par semaine, pour bien plus que la bivalence qui fait tellement peur aux enseignants du secondaire, pourtant appliquée pendant des années (PEGC). Si la réalité du primaire était plutôt soft il y a une trentaine d'années d'année (sans être facile), ce n'est plus du tout le cas actuellement, loin s'en faut, ni par le comportement général des élèves, ni par la densité du travail à fournir (livrets de compétences, PPRE...). Le silence (relatif) des enseignants du primaire s'explique notamment par la revalorisation concommitante des carrières (par rapport à l'ancien statut des instituteurs). N'empêche que, et c'est là que je veux en venir, rares sont les enseignants du secondaire à s'émouvoir de la vie des enseignants du primaire.
L'auteur cherche des injustices (horaires) dont seraient victimes les enseignants du secondaire ( injustices qui pour moi n'existent pas vu qu'on arrive à peu près au total annuel des 35 heures, soit 1645 heures), sans faire l'effort de remise à plat des injustices internes au corps enseignant, domaine dans lequel la marge de progression est grande ! !
J'en termine avec la notion de bi-admissibilité (statut spécifique des certifiés qui réussissent deux fois les écrits de l'agrégation mais loupent deux fois l'oral), qui permet là aussi de gagner plus en faisant le même boulot. En terminant par cette notion, je cite le premier avantage spécifique des enseignants, car il y a encore des niches... en effet, pour tous les autres fonctionnaires, un concours raté est un concours raté, écrits réussis ou pas. On ne gagne pas plus ! !
Continuons maintenant avec la notion du salaire calculé sur la base de 10 mois. Le vieux loup que voilà.... On est dans le domaine du conte pour enfant, de la légende avec un petit fond de vérité, complètement dénaturé. On me la sort régulièrement, le plus navrant c'est que de jeunes enseignants finissent par y croire. Il faut arrêter....
La présence d'un élément dans des blog ou sur des pages perso ne constitue pas une preuve en soi. Il faut aller plus loin pour distinguer l'information de la rumeur. Le fait qu'un député pose une question n'est pas une preuve non-plus. Bizarrement, beaucoup sur les forum que j'ai pu voir, acceptent la question d'un député comme certitude, et réfutent la réponse comme preuve contraire. Une réponse « politique » aurait effectivement une valeur égale, mais la réponse qui a été donnée est une réponse juridique, qui elle est vérifiable. Et qu'est-il dit ? Qu'il existe un tableau dans lequel figurent tous les corps de la fonction publique, et que l'on peut vérifier le positionnement indiciaire de chaque profession. Les certifiés (ainsi que les professeurs des écoles) font partie tout comme moi des fonctionnaires de catégorie A que j'appelle « de base », ceux qui ont un indice brut sommital de 966. Je précise ici ce que sont les indices bruts. Il s'agit des indices qui servent pour tout ce qui est statutaire, notamment pour les passerelles d'un statut à l'autre... Ils demeurent stables, contrairement à l'INM (indice nouveau majoré) qui sert à la fiche de paye. Parfois, l'Etat accorde un point à tout le monde. L'INM monte donc d'un point, mais les statuts ne bougent pas. La seule chose qui change alors, c'est le coefficent multiplicateur qui permet de convertir les indices bruts en INM. Donc, attention lors de la comparaison de statuts à bien prendre la même-chose !!!
J'en reviens au fait que la réponse juridique ne satisfait pas tout le monde; Personne n'a relevé qu'elle a satisfait le député qui, comprenant manifestement qu'il avait été mal renseigné, il n'a ni pesté, ni réïtéré sa question.... Toujours est-il que je suis en mesure de prouver de que dit la réglementation.
Je ne vais pas apporter d'argument nouveau, mais vais me servir des failles dans le raisonnement du texte de départ. J'ai constaté avec amusement, qu'au sein de son exposé, l'auteur se contredisait et démontrait lui-même que la légende du salaire basé sur 10 mois n'était plus d'actualité.
Dans l'un des tableaux, il compare la grille des certifiés à celle d'ingénieurs des TPE. Il l'a dit, les indices de départ et d'arrivée sont les mêmes (avec, il l'a dit, une valeur du point commune à tous). Prenons donc un certifié débutant et un ingénieur des TPE débutant. Si réellement le salaire des certifiés était calculé sur 10 mois, son indice devrait correspondre à 10/12 de celui d'ingénieur des TPE, ce qui n'est pas le cas, ou alors, il faudrait une valeur du point inférieure de 10/12è (ce qui n'est pas le cas non-plus). Admettons néanmoins que le salaire du certifié soit calculé sur 10 mois, dans ce cas, le certifié pour 10 mois gagnerait autant qu'un ingénieur TPE pour 12, auquel cas, il y aurait bien une injustice, mais au détriment de l'ingénieur des TPE, et donc à l'avantage du certifié, (vu que, je le rappelle, il est démontré qu'ils travaillent à peu près le même nombre d'heures (en acceptant le postulat du taux de 2,5)).
Le désavantage de départ (2 mois non payés) s'est donc progressivement réduit. Au jour d'aujourd'hui, les personnels enseignants sont eux-aussi payés sur une base de 12 mois. Le résultat final est donc que les certifiés ne gagnent ni plus ni moins que les autres fonctionnaires des catégories équivalentes.
Des deux points qui précèdent, on peut conclure en toute objectivité qu'il y avait au départ pour les enseignant un bonus horaire compensé par un malus salaire, mais que les deux ont évolué pour faire du corps enseignants une catégorie tout à fait comparable aux autres.
Oui, mais, quid du désavantage à l'intérieur de la progression d'indice me direz-vous. L'auteur prend un seul exemple (ingénieurs TPE) et en tire des conséquenses sur l'ensemble d'un système. Prenons un autre statut, celui des attachés. Il s'agit d'un statut unique pour tous les attachés de l'ETAT, et d'une grille unique pour les attachés d'Etat, et territoriaux (en cours d'uniformisation pour les attachés hospitaliers). Prenez les indices des attachés de classe normale et comparez-les à ceux des certifiés de classe normale. Vous verrez que les indices des certifiés sont plus favorables. Vous noterez par ailleurs que les attachés avancent plus vite que les certifiés, mais sur un échelon de plus (12 au lieu de 11, en précisant bien que les indices du 11è de certifié et du 12è des attachés sont identiques), ce qui fait que, finalement, les choses sont équilibrées.
Mais la progression globale de carrière est plus favorable pour les enseignants car ils passent en hors classe sur place et sans concours. Un attaché doit passer un concours, (sauf de rares cas qui passent à l'ancienneté, mais très tard), et en tout état de cause, il y a une obligation de mobilité et un changement de fonctions (davantage de responsabilités). Un enseignant entré jeune a comme perspective un accès assuré à la hors classe, pour bien souvent un déroulement complet (ou presque), et tout ceci, sans bouger (géographiquement) et sans prendre davantage de responsabilités. S'il loupe deux fois l'oral de l'agrégation, il sera même bi-admissible (gagner plus en en faisant autant qu'avant), et s'il réussit l'agrégation, on transformera son poste sur place, pour gagner encore plus, et cerise sur le gâteau, en travaillant trois heures de moins par semaine (au coefficient 2,5 cela fait 7,5 heures par semaine sur 36 semaines, donc 270 heures de moins à l'année)
Il y a donc, comparativement, un certain nombre d'avantages à être enseignant, mais d'autres professions ont d'autres petits avantages. Mon sentiment est que, l'un dans l'autre, les situations se rapprochent et se valent de plus en plus.
Et qu'en est-il de ces situations qui se valent ? C'est là où ma pensée et celle de l'auteur convergent : il y a bien érosion du pouvoir d'achat et dévalorisation mécanique (due à l'absence d'indexation sur le smic) MAIS CETTE SITUATION N'EST PAS PROPRE AUX ENSEIGNANTS, c'est pourquoi, je pense, et je me répète, que nous avons plus à gagner à nous unir les uns et les autres pour que la catégorie A de base (celle allant jusqu'à l'indice brut terminal 966) soit mieux reconnue grâce à des actions collectives.
Enfin, soyons exhaustif : certes nous ne sommes pas des nantis, mais il y a plus malheureux que nous, et beaucoup moins reconnus. Je veux notamment parler de toutes les petites mains, des agents des lycées et des collèges, tant administratifs que techniques qui gagnent une misère. Jusqu'à l'année dernière, les indices de départ étaient en dessous du smic. Financièrement, l'agent en début de carrière touchait le smic, puis prenait un échelon. Il touchait toujours le smic, puis prenait à nouveau un échelon et touchait toujours le smic.... Au 4è échelon, le smic était enfin rattrapé l'agent pouvait commencer à être augmenté. Cette injustice a été corrigée grâce à la fusion de deux anciens corps. De trois corps de catégorie C, il n'en reste que deux. Mais quelle est la perspective de ces personnes ? Un déroulement complet (arriver à l'échelon le plus haut du corps le plus élevé) amène à un salaire mensuel net inférieur à 1400 euros, primes comprises.
Je continue dans les injustices par une injustice toute récente : un cuisinier (catégorie C) ou un gestionnaire (catégorie B si SASU, catégorie A si attaché) peut tout à fait intervenir dans le cadre de l'accompagnement éducatif. Pour l'aide aux devoirs, par exemple, un gestionnaire qui interviendrait, n'aurait pas plus, ni moins, de préparation à faire qu'un certifié. Comme je l'ai dit, j'ai été enseignant (école élémentaire cycle 3, une classe pour un CE2, CM1 CM2 , ainsi qu'en SEGPA). Je suis donc tout à fait légitime lorsque je fais de l'accompagnement éducatif. Pour une prestation identique, le certifié est payé 30 euros là où le gestionnaire que je suis est payé 16 (les CPE et des documentalistes étaient aussi payés 16, mais ont obtenu l'alignement). De plus le gestionnaire que je suis est imposable (impôts sur le revenu, CSG, RDS...) sur ces heures supplémentaires là où le certifié ne l'est pas. Par conséquent, au final, le certifié aura 30 euros de l'heure là je suis payé 10, et le cuisinier, pour en revenir à lui, mon cuisinier lorsqu'il intervient (dans le cadre de projets spécifiques dans lesquels il est tout à fait légitime), est payé la même chose que moi.
-----------------------------
En conclusion, le monde extra-scolaire doit arrêter avec le pseudo avantage des 17 heures des enseignants du secondaire, tout comme les enseignants doivent arrêter avec le pseudo désavantage des deux mois non-payés. Pointer le doigt sur les avantages des autres est légitime pour en bénéficier aussi, à condition d'être lisible sur l'ensemble, ce qui signifie être transparent sur ses propres avantages, sauf à vouloir être considérés comme ceux qui veulent le beurre, l'argent du beurre et le sourire de la crémière.
Il faut donc avoir le courage de mettre les choses à plat, y compris au niveau des injustices internes de l'éducation nationale (ce que leurs syndicats ne laisseront jamais passer) afin de créer pour toute la fonction publique des corps différents, mais totalement équivalents. A compter de ce moment là, nous serions assez forts pout tirer l'ensemble vers le haut, notamment grâce à une cohésion renforcée lors des actions syndicales.
Pour ma part, vu la lente progression du système, je souhaite l'exctinction des corps actuels (ceux qui sont dedans bénéficient du maintien de l'acquis), et création de nouveaux corps, lisibles, transparents, avec des différences liées aux fonctions exercées, mais où les avantages et désavantages s'équilibrent pour créer une réalité unique. Pour tout ce qui est logistique, tant administrative que technique, l'Etat s'est engagé progressivement dans cette voie (des extinctions et des fusions de statuts) et force est de constater que les inégalités (entre ministères par exemple) s'estompent doucement.
Enfin, nous ne devons pas oublier les tout petits qui sont les vrais oubliés du système, oubliés pour une raison aussi simple que dégueulasse : les enseignants, les avocats, les médecins... auront toujours des parlementaires en leur sein pour les défendre et des possibilités de lobbying, ce qui n'est pas le cas des petites gens. J'en termine avec un jugement de valeur : en ce qui concerne les petites gens, l'éducation nationale, championne de la contestation et de la leçon de morale, a bien des leçons à apprendre. Certes on fait du blabla, les agents sont membres de la communauté éducative..., mais dans réalité, ils continuent à connaître, outre le dénigrement salarial, un intolérable mépris de la part des nombreux membres du corps enseignant, ceux là mêmes qui sont sensés enseigner aux enfants qu'il n'y a pas de sot métier.
en faisant des recherches sur internet, je suis tombé par le plus grand des hasards sur le texte intitulé : il faut revoir le temps de travail des enseignants, de décret de 1950 est vraiment trop vieux.
Il y a apparemment plusieurs versions du texte, dont la version sur laquelle je suis tombé, celle complétée par des tableaux et des exemples : vous trouverez le texte à l'adresse suivante :
http://leruisseau.iguane.org/IMG/pdf/1950-trop-vieux.pdf
Ce texte parle malheureusement du salaire des enseignants basé sur 10 mois, du temps de travail supérieur aux 35 heures...
Il y a encore plein de gens qui croient à ces légendes, d'où l'idée de mon pseudo : père noël.
C'est du grand n'importe quoi ! ! !
ce qui est encore plus inquiétant, c'est que des gens reprennent ce texte erroné, comme base de vérité. Il y a donc nécessité d' une démonstration, toute pédagogique, le plus simple étant de reprendre le texte en le mettant face à ses propres contradictions, tout en collant aux faits, pris avec le recul nécessaire pour les situer dans un contexte plus large.
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Je fais partie de ceux qui pensent que la fonction publique, notamment les fonctionnaires de catégorie A de base (les corps ayant un échelon brut terminal de 966) n'est pas reconnue à sa juste valeur, et qu'on la tirera vers le haut par une action collective, mais pas en se la jouant perso, statut par statut.
Le raisonnement de l'auteur (raisonnement enseigno-centriste) ne sert donc pas (à mon sens) l'intérêt collectif. Par ailleurs, les failles de la démonstration font que le raisonnement ne sert même pas la cause des enseignants, sauf à vouloir se couvrir de ridicule. Si l'auteur a, dans un premier temps démonté un certain nombre de fausses vérités, il n'a pas évité dans un second temps, le piège consistant à tomber à son tour dans d'autres fausses vérités, d'où ma volonté d'intervenir pour en revenir à la réalité des faits.
Je précise que je n'ai aucune animosité contre le corps enseignant (pour avoir moi-même été enseignant, pour enseigner encore de temps à autres, pour avoir une épouse CPE qui a une grille identique à celle des certifiés...), pour autant, je ne peux que m'inscrire en faux devant certains éléments. Précision : je suis actuellement gestionnaire de collège, grade d'attaché.
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Les erreurs :
Considérons que ce que ce qui a été dit est exact : pour une heure comptabilisée, un enseignant travaille 2,5 heures (une heure classe = 2,5 heures en tout). Annualisé sur 36 semaines, on parvient à peu près aux 35 heures. Ce que la plupart des enseignants oublient, c'est que les 35 heures, c'est une base de 35 heures par semaine sur une base annuelle de 47 semaines, ce qui veut dire 1645 heures par an.
Même si, effectivement, les enseignants (je rappelle qu'il est question des enseignants du secondaire) n'ont bénéficié d'aucun des allègements horaires des dernières années, le résultat final fait que les enseignants travaillent autant que les autres, ni plus, ni moins.
Allons maintenant à un niveau plus détaillé. Que dire d'un certifié en collège qui devient agrégé sur place et qui lui, pour un même travail, fait moins d'heures. 15 X 2,5 X 36 font incontestablement moins que 1645 heures (même au taux de 2,5 ). Il est donc en dessous des 35 heures, et pourtant on ne lui en tient pas rigueur, et il gagne même plus que son collègue certifié qui fait le même travail que lui. Voilà une vraie injustice dont personne ne s'émeut car c'est dans la famille...
Et les inégalités entre les matières ! Enseigner l'économie à des terminales (comme l'auteur), ce n'est pas la même chose que d'enseigner l'art plastique à des collégiens. Ce n'est pas un jugement de valeur, c'est un fait. Donc, le taux de 2,5 évoqué plus haut, cache des réalités disparates. Par conséquent, appliquer un taux unique à tous, constitue une seconde injustice flagrante, dont on ne parle pas non-plus, car là encore c'est dans la famille...
Je continue avec les inégalités primaire / secondaire. La réalité du professeur des écoles est de 27 heures par semaine, pour bien plus que la bivalence qui fait tellement peur aux enseignants du secondaire, pourtant appliquée pendant des années (PEGC). Si la réalité du primaire était plutôt soft il y a une trentaine d'années d'année (sans être facile), ce n'est plus du tout le cas actuellement, loin s'en faut, ni par le comportement général des élèves, ni par la densité du travail à fournir (livrets de compétences, PPRE...). Le silence (relatif) des enseignants du primaire s'explique notamment par la revalorisation concommitante des carrières (par rapport à l'ancien statut des instituteurs). N'empêche que, et c'est là que je veux en venir, rares sont les enseignants du secondaire à s'émouvoir de la vie des enseignants du primaire.
L'auteur cherche des injustices (horaires) dont seraient victimes les enseignants du secondaire ( injustices qui pour moi n'existent pas vu qu'on arrive à peu près au total annuel des 35 heures, soit 1645 heures), sans faire l'effort de remise à plat des injustices internes au corps enseignant, domaine dans lequel la marge de progression est grande ! !
J'en termine avec la notion de bi-admissibilité (statut spécifique des certifiés qui réussissent deux fois les écrits de l'agrégation mais loupent deux fois l'oral), qui permet là aussi de gagner plus en faisant le même boulot. En terminant par cette notion, je cite le premier avantage spécifique des enseignants, car il y a encore des niches... en effet, pour tous les autres fonctionnaires, un concours raté est un concours raté, écrits réussis ou pas. On ne gagne pas plus ! !
Continuons maintenant avec la notion du salaire calculé sur la base de 10 mois. Le vieux loup que voilà.... On est dans le domaine du conte pour enfant, de la légende avec un petit fond de vérité, complètement dénaturé. On me la sort régulièrement, le plus navrant c'est que de jeunes enseignants finissent par y croire. Il faut arrêter....
La présence d'un élément dans des blog ou sur des pages perso ne constitue pas une preuve en soi. Il faut aller plus loin pour distinguer l'information de la rumeur. Le fait qu'un député pose une question n'est pas une preuve non-plus. Bizarrement, beaucoup sur les forum que j'ai pu voir, acceptent la question d'un député comme certitude, et réfutent la réponse comme preuve contraire. Une réponse « politique » aurait effectivement une valeur égale, mais la réponse qui a été donnée est une réponse juridique, qui elle est vérifiable. Et qu'est-il dit ? Qu'il existe un tableau dans lequel figurent tous les corps de la fonction publique, et que l'on peut vérifier le positionnement indiciaire de chaque profession. Les certifiés (ainsi que les professeurs des écoles) font partie tout comme moi des fonctionnaires de catégorie A que j'appelle « de base », ceux qui ont un indice brut sommital de 966. Je précise ici ce que sont les indices bruts. Il s'agit des indices qui servent pour tout ce qui est statutaire, notamment pour les passerelles d'un statut à l'autre... Ils demeurent stables, contrairement à l'INM (indice nouveau majoré) qui sert à la fiche de paye. Parfois, l'Etat accorde un point à tout le monde. L'INM monte donc d'un point, mais les statuts ne bougent pas. La seule chose qui change alors, c'est le coefficent multiplicateur qui permet de convertir les indices bruts en INM. Donc, attention lors de la comparaison de statuts à bien prendre la même-chose !!!
J'en reviens au fait que la réponse juridique ne satisfait pas tout le monde; Personne n'a relevé qu'elle a satisfait le député qui, comprenant manifestement qu'il avait été mal renseigné, il n'a ni pesté, ni réïtéré sa question.... Toujours est-il que je suis en mesure de prouver de que dit la réglementation.
Je ne vais pas apporter d'argument nouveau, mais vais me servir des failles dans le raisonnement du texte de départ. J'ai constaté avec amusement, qu'au sein de son exposé, l'auteur se contredisait et démontrait lui-même que la légende du salaire basé sur 10 mois n'était plus d'actualité.
Dans l'un des tableaux, il compare la grille des certifiés à celle d'ingénieurs des TPE. Il l'a dit, les indices de départ et d'arrivée sont les mêmes (avec, il l'a dit, une valeur du point commune à tous). Prenons donc un certifié débutant et un ingénieur des TPE débutant. Si réellement le salaire des certifiés était calculé sur 10 mois, son indice devrait correspondre à 10/12 de celui d'ingénieur des TPE, ce qui n'est pas le cas, ou alors, il faudrait une valeur du point inférieure de 10/12è (ce qui n'est pas le cas non-plus). Admettons néanmoins que le salaire du certifié soit calculé sur 10 mois, dans ce cas, le certifié pour 10 mois gagnerait autant qu'un ingénieur TPE pour 12, auquel cas, il y aurait bien une injustice, mais au détriment de l'ingénieur des TPE, et donc à l'avantage du certifié, (vu que, je le rappelle, il est démontré qu'ils travaillent à peu près le même nombre d'heures (en acceptant le postulat du taux de 2,5)).
Le désavantage de départ (2 mois non payés) s'est donc progressivement réduit. Au jour d'aujourd'hui, les personnels enseignants sont eux-aussi payés sur une base de 12 mois. Le résultat final est donc que les certifiés ne gagnent ni plus ni moins que les autres fonctionnaires des catégories équivalentes.
Des deux points qui précèdent, on peut conclure en toute objectivité qu'il y avait au départ pour les enseignant un bonus horaire compensé par un malus salaire, mais que les deux ont évolué pour faire du corps enseignants une catégorie tout à fait comparable aux autres.
Oui, mais, quid du désavantage à l'intérieur de la progression d'indice me direz-vous. L'auteur prend un seul exemple (ingénieurs TPE) et en tire des conséquenses sur l'ensemble d'un système. Prenons un autre statut, celui des attachés. Il s'agit d'un statut unique pour tous les attachés de l'ETAT, et d'une grille unique pour les attachés d'Etat, et territoriaux (en cours d'uniformisation pour les attachés hospitaliers). Prenez les indices des attachés de classe normale et comparez-les à ceux des certifiés de classe normale. Vous verrez que les indices des certifiés sont plus favorables. Vous noterez par ailleurs que les attachés avancent plus vite que les certifiés, mais sur un échelon de plus (12 au lieu de 11, en précisant bien que les indices du 11è de certifié et du 12è des attachés sont identiques), ce qui fait que, finalement, les choses sont équilibrées.
Mais la progression globale de carrière est plus favorable pour les enseignants car ils passent en hors classe sur place et sans concours. Un attaché doit passer un concours, (sauf de rares cas qui passent à l'ancienneté, mais très tard), et en tout état de cause, il y a une obligation de mobilité et un changement de fonctions (davantage de responsabilités). Un enseignant entré jeune a comme perspective un accès assuré à la hors classe, pour bien souvent un déroulement complet (ou presque), et tout ceci, sans bouger (géographiquement) et sans prendre davantage de responsabilités. S'il loupe deux fois l'oral de l'agrégation, il sera même bi-admissible (gagner plus en en faisant autant qu'avant), et s'il réussit l'agrégation, on transformera son poste sur place, pour gagner encore plus, et cerise sur le gâteau, en travaillant trois heures de moins par semaine (au coefficient 2,5 cela fait 7,5 heures par semaine sur 36 semaines, donc 270 heures de moins à l'année)
Il y a donc, comparativement, un certain nombre d'avantages à être enseignant, mais d'autres professions ont d'autres petits avantages. Mon sentiment est que, l'un dans l'autre, les situations se rapprochent et se valent de plus en plus.
Et qu'en est-il de ces situations qui se valent ? C'est là où ma pensée et celle de l'auteur convergent : il y a bien érosion du pouvoir d'achat et dévalorisation mécanique (due à l'absence d'indexation sur le smic) MAIS CETTE SITUATION N'EST PAS PROPRE AUX ENSEIGNANTS, c'est pourquoi, je pense, et je me répète, que nous avons plus à gagner à nous unir les uns et les autres pour que la catégorie A de base (celle allant jusqu'à l'indice brut terminal 966) soit mieux reconnue grâce à des actions collectives.
Enfin, soyons exhaustif : certes nous ne sommes pas des nantis, mais il y a plus malheureux que nous, et beaucoup moins reconnus. Je veux notamment parler de toutes les petites mains, des agents des lycées et des collèges, tant administratifs que techniques qui gagnent une misère. Jusqu'à l'année dernière, les indices de départ étaient en dessous du smic. Financièrement, l'agent en début de carrière touchait le smic, puis prenait un échelon. Il touchait toujours le smic, puis prenait à nouveau un échelon et touchait toujours le smic.... Au 4è échelon, le smic était enfin rattrapé l'agent pouvait commencer à être augmenté. Cette injustice a été corrigée grâce à la fusion de deux anciens corps. De trois corps de catégorie C, il n'en reste que deux. Mais quelle est la perspective de ces personnes ? Un déroulement complet (arriver à l'échelon le plus haut du corps le plus élevé) amène à un salaire mensuel net inférieur à 1400 euros, primes comprises.
Je continue dans les injustices par une injustice toute récente : un cuisinier (catégorie C) ou un gestionnaire (catégorie B si SASU, catégorie A si attaché) peut tout à fait intervenir dans le cadre de l'accompagnement éducatif. Pour l'aide aux devoirs, par exemple, un gestionnaire qui interviendrait, n'aurait pas plus, ni moins, de préparation à faire qu'un certifié. Comme je l'ai dit, j'ai été enseignant (école élémentaire cycle 3, une classe pour un CE2, CM1 CM2 , ainsi qu'en SEGPA). Je suis donc tout à fait légitime lorsque je fais de l'accompagnement éducatif. Pour une prestation identique, le certifié est payé 30 euros là où le gestionnaire que je suis est payé 16 (les CPE et des documentalistes étaient aussi payés 16, mais ont obtenu l'alignement). De plus le gestionnaire que je suis est imposable (impôts sur le revenu, CSG, RDS...) sur ces heures supplémentaires là où le certifié ne l'est pas. Par conséquent, au final, le certifié aura 30 euros de l'heure là je suis payé 10, et le cuisinier, pour en revenir à lui, mon cuisinier lorsqu'il intervient (dans le cadre de projets spécifiques dans lesquels il est tout à fait légitime), est payé la même chose que moi.
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En conclusion, le monde extra-scolaire doit arrêter avec le pseudo avantage des 17 heures des enseignants du secondaire, tout comme les enseignants doivent arrêter avec le pseudo désavantage des deux mois non-payés. Pointer le doigt sur les avantages des autres est légitime pour en bénéficier aussi, à condition d'être lisible sur l'ensemble, ce qui signifie être transparent sur ses propres avantages, sauf à vouloir être considérés comme ceux qui veulent le beurre, l'argent du beurre et le sourire de la crémière.
Il faut donc avoir le courage de mettre les choses à plat, y compris au niveau des injustices internes de l'éducation nationale (ce que leurs syndicats ne laisseront jamais passer) afin de créer pour toute la fonction publique des corps différents, mais totalement équivalents. A compter de ce moment là, nous serions assez forts pout tirer l'ensemble vers le haut, notamment grâce à une cohésion renforcée lors des actions syndicales.
Pour ma part, vu la lente progression du système, je souhaite l'exctinction des corps actuels (ceux qui sont dedans bénéficient du maintien de l'acquis), et création de nouveaux corps, lisibles, transparents, avec des différences liées aux fonctions exercées, mais où les avantages et désavantages s'équilibrent pour créer une réalité unique. Pour tout ce qui est logistique, tant administrative que technique, l'Etat s'est engagé progressivement dans cette voie (des extinctions et des fusions de statuts) et force est de constater que les inégalités (entre ministères par exemple) s'estompent doucement.
Enfin, nous ne devons pas oublier les tout petits qui sont les vrais oubliés du système, oubliés pour une raison aussi simple que dégueulasse : les enseignants, les avocats, les médecins... auront toujours des parlementaires en leur sein pour les défendre et des possibilités de lobbying, ce qui n'est pas le cas des petites gens. J'en termine avec un jugement de valeur : en ce qui concerne les petites gens, l'éducation nationale, championne de la contestation et de la leçon de morale, a bien des leçons à apprendre. Certes on fait du blabla, les agents sont membres de la communauté éducative..., mais dans réalité, ils continuent à connaître, outre le dénigrement salarial, un intolérable mépris de la part des nombreux membres du corps enseignant, ceux là mêmes qui sont sensés enseigner aux enfants qu'il n'y a pas de sot métier.
bonjour a tous,
Il y a fonctionnaire et fonctionnaire.
Actuellement dans les lycées tous les personnels n'ont pas le meme statut.
Il y a les enseignants avec au moins quatre statut different, il y a des administratifs avec aussi des statuts differents, il y a des agents certain avec un statut etat et d'autre collectivité il y a aussi les précaires, assistant d'education, surveillant,contractuel et equivalent CES.
Avec tout ça, il faut que cela tourne et quelque soit le statut de chacun notre point commun est NOS ELEVES.
merci et bon vent.
Il y a fonctionnaire et fonctionnaire.
Actuellement dans les lycées tous les personnels n'ont pas le meme statut.
Il y a les enseignants avec au moins quatre statut different, il y a des administratifs avec aussi des statuts differents, il y a des agents certain avec un statut etat et d'autre collectivité il y a aussi les précaires, assistant d'education, surveillant,contractuel et equivalent CES.
Avec tout ça, il faut que cela tourne et quelque soit le statut de chacun notre point commun est NOS ELEVES.
merci et bon vent.
Les différences sont énormes entre les professeurs des collèges et les professeurs des écoles
J’ai beau réfléchir : je ne m’explique toujours pas la différence de salaire entre professeurs du primaire et les professeurs des collèges. Le corps auquel j’appartiens (celui des professeurs des écoles) est très défavorisé par rapport à son homologue du collège (juste homologue pour le mot parce que pour le reste … C’en est presque scandaleux). Je vous rappelle que les professeurs des écoles ou des collèges ont une licence (nous avons le même niveau : BAC + 3)!!! La grille de salaire est la même mais ce n’est pas normal !!!!! Pourquoi ?
Voilà ce qui motive mon propos :
PAR RAPPORT A L’ARGENT
Les professeurs des écoles sont de surveillance pour la récréation ce que leurs homologues du secondaire ne sont pas. Ce sont des surveillants qui font cela.
Nous avons 27 heures de présence avec les élèves : les professeurs des lycées et collèges n’en ont que 18.
L’éternelle excuse des professeurs des collèges est de dire que le niveau auxquels ils enseignent exige une plus grande préparation. les temps de recherche qui sont très important, même au primaire : excusez-moi mais nous avons, quant à nous, l’histoire, la géographie, le vocabulaire, la conjugaison, la grammaire, les rédactions, l’orthographe, la numération, la géométrie, les mesures, la résolution de problèmes, les arts visuels (dessin), les sciences, la musique et parfois le sport (parfois nous avons la chance d’avoir un intervenant). Nous n’avons pas d’heures supplémentaires alors que les prof des collèges et lycées en ont. Ils gagnent en moyenne 500 euros de plus par rapport à nous !!!!Je pourrai ajouter qu’ils peuvent donner des cours plus facilement que nous (on recherche souvent des profs de math, des organismes tels que PROFADOM adorent les professeurs d’EPS qui sont d’ailleurs bien lotis : pas de correction donc recherche de cours ailleurs…) alors que nous non.
Il est vrai que nous pouvons faires les études le soir mais ces dernières sont en moyenne bien moins gratifiantes et surtout moins nombreuses !!!!
Les professeurs des lycées et collèges n’ont pas un cours différent à chaque fois (un cours de mathématiques de 6ème se répète quatre fois s’il y a quatre 6ème dans le collège dans la semaine parce qu’ils ont quatre sixièmes par exemple) alors que pour nous chaque heure correspond à un cours différent … (sauf pour les professeurs des écoles de Paris qui ont un prof de musique d’arts visuels et de sport et selon les villes). Quand je pense aux pauvres professeurs de CM2 par rapport à leurs homologues de la 6ème.
Nous devons (cela va de soi) participer à toutes sortes de réunion : conseil des écoles, conseil des maîtres, conseil de cycle, entretiens avec les parents et enfin équipes éducatives : en tout 108 heures (j’allais oublier de préciser que toutes ces réunions ne sont pas payées). Il est vrai que, parfois, les équipes éducatives se déroulent sur le temps scolaire (parce que l’orthophoniste ou la psychologue… ne peuvent pas faire autrement). Lors de ces réunions, nous n’intervenons pas de manière passive mais de manière active : nous sommes censé(e)s connaître l’élève sur le bout des doigts (il faut ajouter que nous avons en moyenne 25 élèves par classe et que nous sommes censées connaître chaque élève). Pour les professeurs des collèges certaines heures de réunion sont payées en plus !!!!
Pour les corrections, les enseignants de collège estiment qu’ils n’ont pas à corriger les fautes d’orthographe réduisant drastiquement leurs heures de correction. Certains vous rétorqueront que le niveau plus élevé entraîne une correction plus longue. Mais, nous, les professeurs des écoles, devons tout corriger : en CM2, j’avais en moyenne 3 heures de correction par jour !!!! Les préparations sont très longues et les dossiers de 6ème pour lesquels les professeurs des collèges n’ont pas grand intérêt. J’ai demandé à un professeur des collèges enseignant le français : il estime qu’il a 3 ou 4 heures de correction par semaine !!!!!!!!!!!!!!
Pour tout ce qui est relatif à l’argent, j’aimerais que vous alliez sur ce site :
http://www.cnt-f.org/fte/article.php3?id_article=1361
http://www.cafepedagogique.net/...
https://www.lefigaro.fr/flash-actu/2009/09/02/01011-20090902FILWWW00270-le-salaire-des-profs-revalorise-.php?mode=commentaires
http://www.education.gouv.fr/cid22292/nouveaux-taux-d-heures-supplementaires.html (évidemment cela ne s’adresse qu’aux professeurs des collèges).
http://www.sudeducation06.org/spip/spip.php?article125 (heures supplémentaires)
https://www.snes.edu/IMG/pdf/page8.pdf (toutes les indemnités du secondaire !!)
« Les possibilités sont peu nombreuses dans le premier degré, où les heures supplémentaires n’existent pas. Les enseignants doivent effectuer 27 heures par semaine, dont une est officiellement consacrée aux conférences pédagogiques (conseil d’école, conseil des maîtres, réunions avec l’inspecteur...).Un enseignant effectue un service supplémentaire quand le nombre d’heures qu’il totalise dans une semaine est supérieur à celui dont sont redevables les enseignants de son grade. Lorsque ce dépassement est exceptionnel (remplacement d’un collègue...), le fonctionnaire effectue une suppléance. »
Selon une enquête du CEPREMAP :
« La logique du marché matrimonial conduit également à des différences de niveau de vie entre enseignants du primaire (les plus féminisés) et du secondaire (un peu moins féminisés) plus faibles que les différences de rémunération individuelle entre ces deux groupes d’enseignants. En 2005, selon les fichiers de paye de la fonction publique, un enseignant du secondaire gagne en moyenne près de 28% de plus qu’un enseignant du primaire »
Voilà pour ces chers homologues du secondaire (sont en particulier concernées dans le second degré :
Les heures supplémentaires annuelles (H.S.A.))
Une heure supplémentaire hebdomadaire (payée en Heure Supplémentaire Année) peut être imposée aux professeurs de l'enseignement secondaire dans l'intérêt du service, sauf si ces derniers bénéficient d'une décharge de service, s'ils ont des enfants en bas âge, s'ils préparent un concours ou font des travaux de recherche, s'ils bénéficient d'un temps partiel ou d'une CPA ou s'ils font un complément de service dans une autre discipline. Vous noterez que cette heure supplémentaire-année n'est pas nécessairement la 19ème heure mais bien celle qui est imposée une fois que toutes les minorations de service ont été calculées.
Les H.S.A. sont attribuées pour la totalité de l'année scolaire (36 semaines de cours). Elles correspondent à la réalisation d'une heure supplémentaire par semaine, soit au plus 36 heures supplémentaires dans l'année.
Rémunération de la première H.S.A. : le taux de la première heure supplémentaire annuelle est majoré de 20% par rapport aux suivantes. Ce taux s'établira désormais à :
1 274 €/an pour un certifié de classe normale, soit 35,4 € par heure supplémentaire ;
1 822 €/an pour un agrégé de classe normale, soit 50,6 € par heure supplémentaire.
Rémunération des H.S.A. suivantes
1 062 €/an pour un certifié de classe normale, soit 29,5 € par heure supplémentaire ;
1 519 €/an pour un agrégé de classe normale, soit 42,2 € par heure supplémentaire.
Les heures supplémentaires effectives (H.S.E.)
Par ailleurs, à compter de l'année scolaire 2008-2009, une prime supplémentaire de 500 € sera versée aux enseignants du second degré réalisant au moins 3 heures supplémentaires (H.S.A.) chaque semaine pendant toute l'année scolaire. Ce qui correspond à un horaire de 21 heures de cours par semaine pour un certifié (au lieu de 18 heures par semaine) et de 18 heures par semaine pour un agrégé (au lieu de 15 heures par semaine).
Les heures supplémentaires effectives sont attribuées notamment dans le cadre de l'accompagnement éducatif (après les cours), des stages pendant les vacances ou des remplacements de courte durée pendant l'année scolaire.
Le taux de l' H.S.E. s'établit à :
36,88 € par heure supplémentaire pour un certifié de classe normale ;
52,74 € par heure supplémentaire pour un agrégé.
Depuis octobre 2007, les heures supplémentaires réalisées par les enseignants sont exonérées d'impôt sur le revenu et de cotisations sociales. Cette double exonération se traduit par un gain de revenu moyen supplémentaire équivalent à 28% de la rémunération perçue.
Je ne vais pas revenir sur une réunion dont vous connaissez parfaitement le fonctionnement. Sachez simplement que la participation au conseil de classe est, en principe, une obligation de service rémunérée par l'ISOE, même si la jurisprudence n'est pas fixée sur ce point. Le conseil de classe se déroule en principe une fois par trimestre dans l'année scolaire bien que le Chef d'établissement puisse en théorie le réunir quand il le juge utile. A cette occasion, vous êtes tenu de remplir le relevé trimestriel de note ainsi que les appréciations qui les accompagnent.
« un forfait de 10 heures de vie de classe, soit-disant "comprises dans l’ISOE du prof principal", donc dues par les PP, obtenir leur légitime paiement en HSE c’est quand même récupérer 10 X 36.88 euros pour un certifié, ou 10 X 52.74 euros pour un agrégé ! »
Mais à l’école primaire, tout cela n’existe pas : pourquoi n’avons-nous pas droit à l’indemnité de suivi de l’élève (ISOE) comme au collège : cela veut dire que les professeurs des collèges suivent les élèves et pas nous les « minables professeurs des écoles ». Nous essayons de trouver des moyens pour aider les élèves en difficultés pendant les heures de soutien. Nous remplissons des livrets : cela prend encore du temps en plus. Ce n’est pas du suivi ça ???? Il est vrai que le professeur des collèges a plus de livrets à remplir mais ……..Il a une ligne à remplir avec un petit commentaire. Nous, nous avons tout un livret à remplir !!!!!!!!!
*Les heures de coordination et de synthèse (au collège) : Bien sûr, cela n’existe pas en primaire !!!!
Ce sont les heures auxquelles sont astreints les professeurs affectés dans les sections d'enseignement général et professionnel adaptés (SEGPA) et les établissements régionaux d'enseignement adapté (EREA), soient 1 heures de coordination et 1 heure de synthèse. Ces heures étant imposées à ces professeurs par une circulaire, elles restent facultatives et doivent être rémunérées en heures supplémentaires (HSE).
Communiqué du SNUIPP
Quand Xavier Darcos « communique » sur la revalorisation du métier d’enseignant, les enseignants du premier degré sont amers car ils sont oubliés.
Si avec la création du corps de PE en 1990, l’ambition de l’unification des carrières des enseignants (premier et second degré) était affichée, où en est-on dix-huit ans après ? En matière de salaires le rapport Pochard (mars2008) pointe une première inégalité : la rémunération globale moyenne des enseignants du premier degré s’élève à 1900 € contre 2700€ dans le second degré. Les rémunérations accessoires (heures supplémentaires et indemnités) bénéficient plus aux enseignants du second degré qu’aux enseignants du premier degré (de 10 à 15% du traitement pour les premiers contre 5 % pour les seconds).
Autre injustice, en juin 2007, plus de 51% des enseignants du premier degré sont partis en retraite en étant au 10ème échelon du corps des PE et seulement 14% avaient atteint un échelon de la hors-classe. A contrario dans le second degré, près de 65% des enseignants partant en retraite sont à la hors-classe. (voir graphique)
Le « travailler plus pour gagner plus » trouve son illustration dans la rémunération des stages de remise à niveau durant les vacances. La différence de rémunération entre les corps, pour le même travail, est injuste : 23,90 € pour un professeur des écoles, Revalorisation, même métier,même dignité ? 36,77€ pour un certifié.
Pourquoi ?????????
3) Les examens et concours : cela n’existe pas non plus au primaire !!!!!
L'obligation de participer aux jurys des examens et concours est posée par le décret du 17 décembre 1933 qui dispose "Est considérée comme une charge normale d'emploi, l'obligation pour les personnels des établissements d'enseignement relevant du ministère de l'Education nationale, de participer aux jurys des examens et concours pour lesquels ils sont qualifiés par leurs titres ou emplois."
Ainsi donc, sauf cas de force majeure, le fait, pour un membre de l'Enseignement appelé à participer à un jury d'examen, de ne pas accomplir normalement toutes les taches résultant de cette fonction est juridiquement assimilable à un acte de grève ou une absence injustifiée et peut entrainer une retenue sur traitement.
La participation aux examens et concours implique la participation aux réunions d'entente et d'harmonisation qui ont pour but de poser les principes communs de notation et de réviser certaines notes après les corrections. De plus, la participation de membres de l'enseignement public à des jurys d'examens ou de concours organisés par d'autres administrations ou par des collectivités locales pouvant être considérée comme une activité accessoire normale, vous êtes soumis aux mêmes obligations. Sachez toutefois que votre autorité hiérarchique doit donner un accord préalable explicite et que la convocation des enseignants à ces jurys doit se faire sous son couvert.
Enfin, notez que les enseignants sont couverts par le régime des accidents du travail lors des trajets aller-retour à ces examens et concours lorsqu'ils sont en possession d'un ordre de mission.
4) Les heures supplémentaires
Pourquoi une telle différence ?????
PAR RAPPORT A LA DISCIPLINE
Enfin, les élèves de CM2 aiment parfois les démonstrations de force (il est à noter que pour certains ou certaines prof des écoles, nous sommes loin de faire le poids mais s’il y a une bagarre on est bien obligés d’empêcher les deux belligérants de se taper et si on se prend un coup ce n’est pas grave !!!! Cela m’est arrivé : la mère du garçon a ri quand je lui ai dit que je m’étais pris un coup). Au collège, ces mêmes élèves peuvent être renvoyés après avoir eu des heures de colle…. Nous, rien de tout cela : nous devons les garder !!!!!!!!!!!! Traduction, s’il y a un problème de discipline (éducatif) Qui doit intervenir ? Le professeur des écoles. Au collège, il y a un conseiller principal d’éducation et des surveillants qui prennent en charge les élèves récalcitrants à la discipline. Il est vrai qu’en moyenne les élèves sont plus grands au collège mais il y a plus de personnels. Et nous, on se débrouille.
Gare à ceux ou à celles qui laissent échapper un enfant à 16 h 30 (alors que celui-ci ne doit pas sortir !!!!!) Nous encourons de graves conséquences si un élève sort et qu’on a oublié de l’inscrire à l’étude !!! Nous n’avons pas de prime de risques !!!!! Mais il y en a qui trouvent des stratagèmes pour se sauver sans qu’on puisse les voir ou oublient exprès le cahier de correspondance. Après, les parents en ont après nous alors que c’est à leur enfant qu’ils doivent s’en prendre. Au collège ou au lycée, il n’en est rien : l’élève est grand. Il sort seul. Les professeurs des collèges ne les surveillent pas. C’est un conseiller ou un surveillant qui vérifie l’identité des personnes qui rentrent ou qui sortent. Nous, les professeurs des écoles, nous ne pouvons plus tolérer cela : les parents nous mettent toute la faute sur le dos en cas de problème (pas toujours mais quand ça arrive, on se sent tellement responsable qu’on ne dort pas de la nuit). J’ai également eu le cas d’un élève qui avait ramené un couteau en classe : et les parents que font-ils ? Quant à moi, j’aurais peut-être pu me prendre un coup de couteau. Mais ça tout le monde s’en moque. De même, le jour où mes lunettes ont été cassées par un élève qui avait lancé sur moi de plein fouet un ballon (avec son pied) : je l’ai pris en pleine tête et il n’y a pas eu d’accident de travail pour moi.
PAR RAPPORT AU TEMPS
A cela s'ajoute le temps que l'on donne et qui n’est jamais payé : organisation de loto, kermesse, spectacle et les heures en plus lors des sorties scolaires ou des sorties tout court (histoire de surveiller les élèves pour qu’ils ne se sauvent pas).
Et j'en oublie comme les commandes pour les fournitures de classe ( au moins 4 heures dans l'année de plus ) !!!!
Qui élabore son propre emploi du temps en primaire ? Eh bien, ce sont les professeurs des écoles. Quant à nos homologues, ils n’ont pas à faire d’emploi du temps !!!!!!!!!! C’est vrai que c’est un détail mais nous ne sommes plus à ça près.
DIVERS
Extrait d’un forum :
« Pourquoi les enseignants d'écoles ne verront pas leur horaires baisser ? Parce que les profs de collèges demanderaient une baisse de leur horaire de 3 heures !
Nous serions à 24 h et eux à 15 h !
Un syndicaliste m'a dit il y a quelques années qu'un des obstacles à notre passage de 27 à 24 h était nos collègues de collèges et lycées soutenus fortement par le SNES ! Déjà qu'on a osé nous affubler du titre de prof et aligner notre grille sur celle des certifiés !
L'un de ces profs (PEGC passé de 21 à 18 h ...) m'a dit en 1990 "quoi, une licence pour être instit ? Il n'est pas besoin d'avoir une licence pour enseigner dans les écoles". »
Cherchez l’erreur !!!! Pourquoi une telle différence entre ces deux corps : cela est injuste.
Je sais que nous sommes dans un contexte de crise et qu’il ne faut pas se plaindre mais je tiens à souligner cette anormalité. Je ne fais que me plaindre par rapport à l’injustice qu’il y a entre ces deux corps. Mais, je pense et nous pensons que nous ne sommes pas à plaindre dans un tel contexte de crise.
Merci d’avance pour avoir prêté attention à ces quelques lignes.
Soit, il faut baisser les salaires des professeurs des collèges, soit il faut nous embaucher dans les collèges.
Quand est-ce que l’on va faire quelque chose pour nous (les professeurs des écoles). Merci !!!
J’ai beau réfléchir : je ne m’explique toujours pas la différence de salaire entre professeurs du primaire et les professeurs des collèges. Le corps auquel j’appartiens (celui des professeurs des écoles) est très défavorisé par rapport à son homologue du collège (juste homologue pour le mot parce que pour le reste … C’en est presque scandaleux). Je vous rappelle que les professeurs des écoles ou des collèges ont une licence (nous avons le même niveau : BAC + 3)!!! La grille de salaire est la même mais ce n’est pas normal !!!!! Pourquoi ?
Voilà ce qui motive mon propos :
PAR RAPPORT A L’ARGENT
Les professeurs des écoles sont de surveillance pour la récréation ce que leurs homologues du secondaire ne sont pas. Ce sont des surveillants qui font cela.
Nous avons 27 heures de présence avec les élèves : les professeurs des lycées et collèges n’en ont que 18.
L’éternelle excuse des professeurs des collèges est de dire que le niveau auxquels ils enseignent exige une plus grande préparation. les temps de recherche qui sont très important, même au primaire : excusez-moi mais nous avons, quant à nous, l’histoire, la géographie, le vocabulaire, la conjugaison, la grammaire, les rédactions, l’orthographe, la numération, la géométrie, les mesures, la résolution de problèmes, les arts visuels (dessin), les sciences, la musique et parfois le sport (parfois nous avons la chance d’avoir un intervenant). Nous n’avons pas d’heures supplémentaires alors que les prof des collèges et lycées en ont. Ils gagnent en moyenne 500 euros de plus par rapport à nous !!!!Je pourrai ajouter qu’ils peuvent donner des cours plus facilement que nous (on recherche souvent des profs de math, des organismes tels que PROFADOM adorent les professeurs d’EPS qui sont d’ailleurs bien lotis : pas de correction donc recherche de cours ailleurs…) alors que nous non.
Il est vrai que nous pouvons faires les études le soir mais ces dernières sont en moyenne bien moins gratifiantes et surtout moins nombreuses !!!!
Les professeurs des lycées et collèges n’ont pas un cours différent à chaque fois (un cours de mathématiques de 6ème se répète quatre fois s’il y a quatre 6ème dans le collège dans la semaine parce qu’ils ont quatre sixièmes par exemple) alors que pour nous chaque heure correspond à un cours différent … (sauf pour les professeurs des écoles de Paris qui ont un prof de musique d’arts visuels et de sport et selon les villes). Quand je pense aux pauvres professeurs de CM2 par rapport à leurs homologues de la 6ème.
Nous devons (cela va de soi) participer à toutes sortes de réunion : conseil des écoles, conseil des maîtres, conseil de cycle, entretiens avec les parents et enfin équipes éducatives : en tout 108 heures (j’allais oublier de préciser que toutes ces réunions ne sont pas payées). Il est vrai que, parfois, les équipes éducatives se déroulent sur le temps scolaire (parce que l’orthophoniste ou la psychologue… ne peuvent pas faire autrement). Lors de ces réunions, nous n’intervenons pas de manière passive mais de manière active : nous sommes censé(e)s connaître l’élève sur le bout des doigts (il faut ajouter que nous avons en moyenne 25 élèves par classe et que nous sommes censées connaître chaque élève). Pour les professeurs des collèges certaines heures de réunion sont payées en plus !!!!
Pour les corrections, les enseignants de collège estiment qu’ils n’ont pas à corriger les fautes d’orthographe réduisant drastiquement leurs heures de correction. Certains vous rétorqueront que le niveau plus élevé entraîne une correction plus longue. Mais, nous, les professeurs des écoles, devons tout corriger : en CM2, j’avais en moyenne 3 heures de correction par jour !!!! Les préparations sont très longues et les dossiers de 6ème pour lesquels les professeurs des collèges n’ont pas grand intérêt. J’ai demandé à un professeur des collèges enseignant le français : il estime qu’il a 3 ou 4 heures de correction par semaine !!!!!!!!!!!!!!
Pour tout ce qui est relatif à l’argent, j’aimerais que vous alliez sur ce site :
http://www.cnt-f.org/fte/article.php3?id_article=1361
http://www.cafepedagogique.net/...
https://www.lefigaro.fr/flash-actu/2009/09/02/01011-20090902FILWWW00270-le-salaire-des-profs-revalorise-.php?mode=commentaires
http://www.education.gouv.fr/cid22292/nouveaux-taux-d-heures-supplementaires.html (évidemment cela ne s’adresse qu’aux professeurs des collèges).
http://www.sudeducation06.org/spip/spip.php?article125 (heures supplémentaires)
https://www.snes.edu/IMG/pdf/page8.pdf (toutes les indemnités du secondaire !!)
« Les possibilités sont peu nombreuses dans le premier degré, où les heures supplémentaires n’existent pas. Les enseignants doivent effectuer 27 heures par semaine, dont une est officiellement consacrée aux conférences pédagogiques (conseil d’école, conseil des maîtres, réunions avec l’inspecteur...).Un enseignant effectue un service supplémentaire quand le nombre d’heures qu’il totalise dans une semaine est supérieur à celui dont sont redevables les enseignants de son grade. Lorsque ce dépassement est exceptionnel (remplacement d’un collègue...), le fonctionnaire effectue une suppléance. »
Selon une enquête du CEPREMAP :
« La logique du marché matrimonial conduit également à des différences de niveau de vie entre enseignants du primaire (les plus féminisés) et du secondaire (un peu moins féminisés) plus faibles que les différences de rémunération individuelle entre ces deux groupes d’enseignants. En 2005, selon les fichiers de paye de la fonction publique, un enseignant du secondaire gagne en moyenne près de 28% de plus qu’un enseignant du primaire »
Voilà pour ces chers homologues du secondaire (sont en particulier concernées dans le second degré :
Les heures supplémentaires annuelles (H.S.A.))
Une heure supplémentaire hebdomadaire (payée en Heure Supplémentaire Année) peut être imposée aux professeurs de l'enseignement secondaire dans l'intérêt du service, sauf si ces derniers bénéficient d'une décharge de service, s'ils ont des enfants en bas âge, s'ils préparent un concours ou font des travaux de recherche, s'ils bénéficient d'un temps partiel ou d'une CPA ou s'ils font un complément de service dans une autre discipline. Vous noterez que cette heure supplémentaire-année n'est pas nécessairement la 19ème heure mais bien celle qui est imposée une fois que toutes les minorations de service ont été calculées.
Les H.S.A. sont attribuées pour la totalité de l'année scolaire (36 semaines de cours). Elles correspondent à la réalisation d'une heure supplémentaire par semaine, soit au plus 36 heures supplémentaires dans l'année.
Rémunération de la première H.S.A. : le taux de la première heure supplémentaire annuelle est majoré de 20% par rapport aux suivantes. Ce taux s'établira désormais à :
1 274 €/an pour un certifié de classe normale, soit 35,4 € par heure supplémentaire ;
1 822 €/an pour un agrégé de classe normale, soit 50,6 € par heure supplémentaire.
Rémunération des H.S.A. suivantes
1 062 €/an pour un certifié de classe normale, soit 29,5 € par heure supplémentaire ;
1 519 €/an pour un agrégé de classe normale, soit 42,2 € par heure supplémentaire.
Les heures supplémentaires effectives (H.S.E.)
Par ailleurs, à compter de l'année scolaire 2008-2009, une prime supplémentaire de 500 € sera versée aux enseignants du second degré réalisant au moins 3 heures supplémentaires (H.S.A.) chaque semaine pendant toute l'année scolaire. Ce qui correspond à un horaire de 21 heures de cours par semaine pour un certifié (au lieu de 18 heures par semaine) et de 18 heures par semaine pour un agrégé (au lieu de 15 heures par semaine).
Les heures supplémentaires effectives sont attribuées notamment dans le cadre de l'accompagnement éducatif (après les cours), des stages pendant les vacances ou des remplacements de courte durée pendant l'année scolaire.
Le taux de l' H.S.E. s'établit à :
36,88 € par heure supplémentaire pour un certifié de classe normale ;
52,74 € par heure supplémentaire pour un agrégé.
Depuis octobre 2007, les heures supplémentaires réalisées par les enseignants sont exonérées d'impôt sur le revenu et de cotisations sociales. Cette double exonération se traduit par un gain de revenu moyen supplémentaire équivalent à 28% de la rémunération perçue.
Je ne vais pas revenir sur une réunion dont vous connaissez parfaitement le fonctionnement. Sachez simplement que la participation au conseil de classe est, en principe, une obligation de service rémunérée par l'ISOE, même si la jurisprudence n'est pas fixée sur ce point. Le conseil de classe se déroule en principe une fois par trimestre dans l'année scolaire bien que le Chef d'établissement puisse en théorie le réunir quand il le juge utile. A cette occasion, vous êtes tenu de remplir le relevé trimestriel de note ainsi que les appréciations qui les accompagnent.
« un forfait de 10 heures de vie de classe, soit-disant "comprises dans l’ISOE du prof principal", donc dues par les PP, obtenir leur légitime paiement en HSE c’est quand même récupérer 10 X 36.88 euros pour un certifié, ou 10 X 52.74 euros pour un agrégé ! »
Mais à l’école primaire, tout cela n’existe pas : pourquoi n’avons-nous pas droit à l’indemnité de suivi de l’élève (ISOE) comme au collège : cela veut dire que les professeurs des collèges suivent les élèves et pas nous les « minables professeurs des écoles ». Nous essayons de trouver des moyens pour aider les élèves en difficultés pendant les heures de soutien. Nous remplissons des livrets : cela prend encore du temps en plus. Ce n’est pas du suivi ça ???? Il est vrai que le professeur des collèges a plus de livrets à remplir mais ……..Il a une ligne à remplir avec un petit commentaire. Nous, nous avons tout un livret à remplir !!!!!!!!!
*Les heures de coordination et de synthèse (au collège) : Bien sûr, cela n’existe pas en primaire !!!!
Ce sont les heures auxquelles sont astreints les professeurs affectés dans les sections d'enseignement général et professionnel adaptés (SEGPA) et les établissements régionaux d'enseignement adapté (EREA), soient 1 heures de coordination et 1 heure de synthèse. Ces heures étant imposées à ces professeurs par une circulaire, elles restent facultatives et doivent être rémunérées en heures supplémentaires (HSE).
Communiqué du SNUIPP
Quand Xavier Darcos « communique » sur la revalorisation du métier d’enseignant, les enseignants du premier degré sont amers car ils sont oubliés.
Si avec la création du corps de PE en 1990, l’ambition de l’unification des carrières des enseignants (premier et second degré) était affichée, où en est-on dix-huit ans après ? En matière de salaires le rapport Pochard (mars2008) pointe une première inégalité : la rémunération globale moyenne des enseignants du premier degré s’élève à 1900 € contre 2700€ dans le second degré. Les rémunérations accessoires (heures supplémentaires et indemnités) bénéficient plus aux enseignants du second degré qu’aux enseignants du premier degré (de 10 à 15% du traitement pour les premiers contre 5 % pour les seconds).
Autre injustice, en juin 2007, plus de 51% des enseignants du premier degré sont partis en retraite en étant au 10ème échelon du corps des PE et seulement 14% avaient atteint un échelon de la hors-classe. A contrario dans le second degré, près de 65% des enseignants partant en retraite sont à la hors-classe. (voir graphique)
Le « travailler plus pour gagner plus » trouve son illustration dans la rémunération des stages de remise à niveau durant les vacances. La différence de rémunération entre les corps, pour le même travail, est injuste : 23,90 € pour un professeur des écoles, Revalorisation, même métier,même dignité ? 36,77€ pour un certifié.
Pourquoi ?????????
3) Les examens et concours : cela n’existe pas non plus au primaire !!!!!
L'obligation de participer aux jurys des examens et concours est posée par le décret du 17 décembre 1933 qui dispose "Est considérée comme une charge normale d'emploi, l'obligation pour les personnels des établissements d'enseignement relevant du ministère de l'Education nationale, de participer aux jurys des examens et concours pour lesquels ils sont qualifiés par leurs titres ou emplois."
Ainsi donc, sauf cas de force majeure, le fait, pour un membre de l'Enseignement appelé à participer à un jury d'examen, de ne pas accomplir normalement toutes les taches résultant de cette fonction est juridiquement assimilable à un acte de grève ou une absence injustifiée et peut entrainer une retenue sur traitement.
La participation aux examens et concours implique la participation aux réunions d'entente et d'harmonisation qui ont pour but de poser les principes communs de notation et de réviser certaines notes après les corrections. De plus, la participation de membres de l'enseignement public à des jurys d'examens ou de concours organisés par d'autres administrations ou par des collectivités locales pouvant être considérée comme une activité accessoire normale, vous êtes soumis aux mêmes obligations. Sachez toutefois que votre autorité hiérarchique doit donner un accord préalable explicite et que la convocation des enseignants à ces jurys doit se faire sous son couvert.
Enfin, notez que les enseignants sont couverts par le régime des accidents du travail lors des trajets aller-retour à ces examens et concours lorsqu'ils sont en possession d'un ordre de mission.
4) Les heures supplémentaires
Pourquoi une telle différence ?????
PAR RAPPORT A LA DISCIPLINE
Enfin, les élèves de CM2 aiment parfois les démonstrations de force (il est à noter que pour certains ou certaines prof des écoles, nous sommes loin de faire le poids mais s’il y a une bagarre on est bien obligés d’empêcher les deux belligérants de se taper et si on se prend un coup ce n’est pas grave !!!! Cela m’est arrivé : la mère du garçon a ri quand je lui ai dit que je m’étais pris un coup). Au collège, ces mêmes élèves peuvent être renvoyés après avoir eu des heures de colle…. Nous, rien de tout cela : nous devons les garder !!!!!!!!!!!! Traduction, s’il y a un problème de discipline (éducatif) Qui doit intervenir ? Le professeur des écoles. Au collège, il y a un conseiller principal d’éducation et des surveillants qui prennent en charge les élèves récalcitrants à la discipline. Il est vrai qu’en moyenne les élèves sont plus grands au collège mais il y a plus de personnels. Et nous, on se débrouille.
Gare à ceux ou à celles qui laissent échapper un enfant à 16 h 30 (alors que celui-ci ne doit pas sortir !!!!!) Nous encourons de graves conséquences si un élève sort et qu’on a oublié de l’inscrire à l’étude !!! Nous n’avons pas de prime de risques !!!!! Mais il y en a qui trouvent des stratagèmes pour se sauver sans qu’on puisse les voir ou oublient exprès le cahier de correspondance. Après, les parents en ont après nous alors que c’est à leur enfant qu’ils doivent s’en prendre. Au collège ou au lycée, il n’en est rien : l’élève est grand. Il sort seul. Les professeurs des collèges ne les surveillent pas. C’est un conseiller ou un surveillant qui vérifie l’identité des personnes qui rentrent ou qui sortent. Nous, les professeurs des écoles, nous ne pouvons plus tolérer cela : les parents nous mettent toute la faute sur le dos en cas de problème (pas toujours mais quand ça arrive, on se sent tellement responsable qu’on ne dort pas de la nuit). J’ai également eu le cas d’un élève qui avait ramené un couteau en classe : et les parents que font-ils ? Quant à moi, j’aurais peut-être pu me prendre un coup de couteau. Mais ça tout le monde s’en moque. De même, le jour où mes lunettes ont été cassées par un élève qui avait lancé sur moi de plein fouet un ballon (avec son pied) : je l’ai pris en pleine tête et il n’y a pas eu d’accident de travail pour moi.
PAR RAPPORT AU TEMPS
A cela s'ajoute le temps que l'on donne et qui n’est jamais payé : organisation de loto, kermesse, spectacle et les heures en plus lors des sorties scolaires ou des sorties tout court (histoire de surveiller les élèves pour qu’ils ne se sauvent pas).
Et j'en oublie comme les commandes pour les fournitures de classe ( au moins 4 heures dans l'année de plus ) !!!!
Qui élabore son propre emploi du temps en primaire ? Eh bien, ce sont les professeurs des écoles. Quant à nos homologues, ils n’ont pas à faire d’emploi du temps !!!!!!!!!! C’est vrai que c’est un détail mais nous ne sommes plus à ça près.
DIVERS
Extrait d’un forum :
« Pourquoi les enseignants d'écoles ne verront pas leur horaires baisser ? Parce que les profs de collèges demanderaient une baisse de leur horaire de 3 heures !
Nous serions à 24 h et eux à 15 h !
Un syndicaliste m'a dit il y a quelques années qu'un des obstacles à notre passage de 27 à 24 h était nos collègues de collèges et lycées soutenus fortement par le SNES ! Déjà qu'on a osé nous affubler du titre de prof et aligner notre grille sur celle des certifiés !
L'un de ces profs (PEGC passé de 21 à 18 h ...) m'a dit en 1990 "quoi, une licence pour être instit ? Il n'est pas besoin d'avoir une licence pour enseigner dans les écoles". »
Cherchez l’erreur !!!! Pourquoi une telle différence entre ces deux corps : cela est injuste.
Je sais que nous sommes dans un contexte de crise et qu’il ne faut pas se plaindre mais je tiens à souligner cette anormalité. Je ne fais que me plaindre par rapport à l’injustice qu’il y a entre ces deux corps. Mais, je pense et nous pensons que nous ne sommes pas à plaindre dans un tel contexte de crise.
Merci d’avance pour avoir prêté attention à ces quelques lignes.
Soit, il faut baisser les salaires des professeurs des collèges, soit il faut nous embaucher dans les collèges.
Quand est-ce que l’on va faire quelque chose pour nous (les professeurs des écoles). Merci !!!
Mabelle60
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31 mars 2009 à 13:49
31 mars 2009 à 13:49
Bonjour
Je n'en suis pas un, mais il est des métiers que je ne voudrais pas faire
Pompiers (même si il est des volontaires non fonctionnaires)
Gendarmes (pour la gratitude que nous leur retournons, c'est quand même eux qui viennent chez vous pour vous annoncer que votre fils s'est tué sur la route, ou qui peuvent surveiller votre maison lorsque vous êtes sur la plage en été)
Instituteurs (ben pas simple de supporter le manques d'éducation basique (bonjour, merci, au revoir) face auxquels certains parents ont démissionné de leur rôle et de faire ça avec le sourire (c'est pas leur fautes aux gamins))
Techniciens de surfaces (vous savez ceux qui rammassent les ordures que nous jettons dans la rue des petites communes)
Je ne site pas les autres, mais je suis sur qu'il y en aurait également à dire
Merci les gens qui ont choisi de faire ce que je ne voudrais pas faire
Je n'en suis pas un, mais il est des métiers que je ne voudrais pas faire
Pompiers (même si il est des volontaires non fonctionnaires)
Gendarmes (pour la gratitude que nous leur retournons, c'est quand même eux qui viennent chez vous pour vous annoncer que votre fils s'est tué sur la route, ou qui peuvent surveiller votre maison lorsque vous êtes sur la plage en été)
Instituteurs (ben pas simple de supporter le manques d'éducation basique (bonjour, merci, au revoir) face auxquels certains parents ont démissionné de leur rôle et de faire ça avec le sourire (c'est pas leur fautes aux gamins))
Techniciens de surfaces (vous savez ceux qui rammassent les ordures que nous jettons dans la rue des petites communes)
Je ne site pas les autres, mais je suis sur qu'il y en aurait également à dire
Merci les gens qui ont choisi de faire ce que je ne voudrais pas faire
Pourquoi tant de haine ......les fonctionnaires ont besoin du privé et le privé a besoin des fonctionnaires ...
alors cette guerre ne rime à rien et chacun trouve dans sa fonction des avantages et des contraintes ...ceci dit pour cette personne qui se permet de juger si lourdement les autres ...au vu de ses fautes d'orthographe il ou elle a certainement mal vécu son passé au milieu des enseignants donc .......de fonctionnaires.......
alors cette guerre ne rime à rien et chacun trouve dans sa fonction des avantages et des contraintes ...ceci dit pour cette personne qui se permet de juger si lourdement les autres ...au vu de ses fautes d'orthographe il ou elle a certainement mal vécu son passé au milieu des enseignants donc .......de fonctionnaires.......
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Cher Père Noël,
pour cette fin d'année civile, je souhaiterais te faire part de ma liste de voeux, si tu me le permets.
Je suis enseignant (post précédent à lire) et comme je ne fais rien de mes journées selon les dires de beaucoup, que je suis trop payé et que je ne mérite pas les avantages ô combien nombreux dont je bénéficie, je voudrais te demander généreusement de m'aider dans mon choix.
"En effet, j'ai tellement de temps libre que je me demande s'il vaut mieux aller faire un golf ou bien prendre des cours de pilotage dans ma nouvelle Ferrari flambant neuve ??
Sinon, pour les vacances prochaines, j'hésite entre l'Australie et la Laponie (pour te voir bien sûr !!!)...
Et puis, malgré le nombre démesuré de mes résidences secondaires, j'ai envie d'en acquérir une autre : plutôt Côte d'Azur ou Côte d'Azur ?" (troisième degré je précise).
Très honnêtement, Cher Père Noël, avec tout le respect que je te dois, tu es pour moi le prototype même de ce que dit une internaute dans un précedent billet, à savoir un détracteur du service public et de l'aministration sur lesquels tu tires à boulets rouges alors que justement sans eux, le pays serait plongé dans l'anarchie la plus totale.
Nous pouvons te dire merci car grâce à ta philosophie et à tes adeptes de plus en plus nombreux, tu gangraines la population avec des préjugés sectaires et tu es ou seras sans doute à la tête de ces êtres dénigrant depuis toujours tous les services de l'Etat (y compris l'Education) mais qui n'est ou ne sera même pas capable d'apprendre à tes enfants la politesse, le respect, la solidarité ou encore pire, de ceux qui ne s'en soucient pas le moins du monde !
Je suis écoeuré de voir que de telles pensées existent aujourd'hui, à l'heure où nous ne pensons qu'à sauver des emplois - et ce quel que soit le domaine de travail.
Pour finir, que pensez-vous donc de ces PDG qui sont partis de leurs entreprises avec des millions d'euros dans les valises, des personnes qui chaque jour vivent sur le dos des autres, des malfrats en tout genre ??
Faut-il que nous soyons si mal vus pour que nous méritions si peu de considération au point de nous voir souillés de la sorte ??
Jules Ferry doit s'en retourner.
pour cette fin d'année civile, je souhaiterais te faire part de ma liste de voeux, si tu me le permets.
Je suis enseignant (post précédent à lire) et comme je ne fais rien de mes journées selon les dires de beaucoup, que je suis trop payé et que je ne mérite pas les avantages ô combien nombreux dont je bénéficie, je voudrais te demander généreusement de m'aider dans mon choix.
"En effet, j'ai tellement de temps libre que je me demande s'il vaut mieux aller faire un golf ou bien prendre des cours de pilotage dans ma nouvelle Ferrari flambant neuve ??
Sinon, pour les vacances prochaines, j'hésite entre l'Australie et la Laponie (pour te voir bien sûr !!!)...
Et puis, malgré le nombre démesuré de mes résidences secondaires, j'ai envie d'en acquérir une autre : plutôt Côte d'Azur ou Côte d'Azur ?" (troisième degré je précise).
Très honnêtement, Cher Père Noël, avec tout le respect que je te dois, tu es pour moi le prototype même de ce que dit une internaute dans un précedent billet, à savoir un détracteur du service public et de l'aministration sur lesquels tu tires à boulets rouges alors que justement sans eux, le pays serait plongé dans l'anarchie la plus totale.
Nous pouvons te dire merci car grâce à ta philosophie et à tes adeptes de plus en plus nombreux, tu gangraines la population avec des préjugés sectaires et tu es ou seras sans doute à la tête de ces êtres dénigrant depuis toujours tous les services de l'Etat (y compris l'Education) mais qui n'est ou ne sera même pas capable d'apprendre à tes enfants la politesse, le respect, la solidarité ou encore pire, de ceux qui ne s'en soucient pas le moins du monde !
Je suis écoeuré de voir que de telles pensées existent aujourd'hui, à l'heure où nous ne pensons qu'à sauver des emplois - et ce quel que soit le domaine de travail.
Pour finir, que pensez-vous donc de ces PDG qui sont partis de leurs entreprises avec des millions d'euros dans les valises, des personnes qui chaque jour vivent sur le dos des autres, des malfrats en tout genre ??
Faut-il que nous soyons si mal vus pour que nous méritions si peu de considération au point de nous voir souillés de la sorte ??
Jules Ferry doit s'en retourner.
As-tu lu ce que j'ai écrit ? ? ?
Ai-je tiré à boulet rouge sur la fonction publique ? ? ?
Non, j'ai juste osé dire qu'en vertu tu taux de 2,5 avancé par les enseignants du secondaire, ils font autant d'heures que dans le privé, soit un peu plus de 1600 heures à l'année. J'apporte donc un soutien à la pensée enseignante, en disant qu'ils ne font pas moins d'heures que dans le privé.
Mais dire qu'ils font autant d'heures signifie qu'ils n'e font pas plus d'heures, et lorsque j'entends certains enseignants dire qu'ils travaillent plus d'heures que la commun des mortels, je dis NON, et continuer dans ce genre de discours vous discrédite et vous discréditez au passage, le reste de la fonction publique. Si maintenant tu penses que les enseignants font plus que 1645 heures à l'année, démontre le !
Ensuite, j'ai osé dire que le quotidien de l'enseignant contenait des vérités disparates, selon le statut, selon le niveau d'exercice, selon la matière enseignée, et qu'il n'y avait là dedans que peu de logique, mais aussi beaucoup d'injustice interne qui mériterait une remise à plat. Si ce que j'ai dit est faux, prouve-le moi. Prouve-moi qu'un enseignant qui fait des arts plastiques en collège a autant de préparations qu'un enseignant en français qui a des premières. Prouve-moi qu'un agrégé en math au collège n'a pas un meilleur salaire horaire que son collègue certifié de math dans le même collège.
Ensuite, j'ai dit que de nombreux enseignants croient qu'ils défavorisés en matière de salaire, et se l'expliquent par le fait qu'ils ne sont payés 12 mois sur une base de 10. Je prouve par le menu que la vieille histoire des 10/12 relève du conte ; les enseignants sont bien payés 12 mois sur une base de 12, avec un statut comportant les mêmes indices que les autres statuts à comparables.
Je n'ai dit à aucun moment que les enseignants étaient trop payés, pas même qu'ils étaient bien payés. J'ai juste dit que ce qu'ils vivaient, d'autres le vivaient aussi. Tous les statuts avec indice brut terminal de 966 sont dans le même cas. C'est pourquoi je fais partie de ceux qui pensent qu'une action concertée a plus de chances d'aboutir qu'une action corporatiste, surtout lorsque ladite action corporatiste reposait sur de flagrantes inexactitudes.
--------------
Le simple fait qu'on ne pense pas exactement comme toi te rend agressif et tu fais un gros contre-feu en criant au complot. Ma démarche n'est pas agressive, mais constructive. Je ne tape ni sur les enseignants (pour preuve, je fais partie des rares à dire qu'ils bossent autant que les autres), ni sur la fonction publique... mais on ne peut quand même pas laisser dire n'importe quelle connerie, sauf à vouloir passer pour des cons.
Je ne peux pas te répondre point par point, vu que tu ne dis rien, à part me traiter de triste con. Bref, on stagne. J'accepte la discussion, je peux tout à fait admettre mes torts si on me le démontre, et c'est là qu'on avancera. Maintenant, montre moi où j'ai tort, et démontre le, mais pas avec le genre de trucs que j'ai pu lire :
" les profs sont payés sur une base de 10 mois, voir statut de l'enseignant ", car tu peux toujours chercher dans ces statuts, il n'y a rien.
Ou autre connerie : "les profs travaillent 18 X 2.5 ce qui fait 45 heures ce qui fait plus que 35 heures". Ce n'est pas que ce soit faux, mais incomplet, car la vérité est 18 X 2,5 X 36 semaines = 1620 , ce qui est à peu près pareil que 35 X 47 = 1645. Si tu veux soutenir que les enseignants sont payés moins que les autres cadres de catégorie A, sors les statuts, et dis moi lesquels tu envies...
Autre connerie : "il n'y a que 15% des enseignants qui peuvent être en hors classe". Il faut dire : il n'y a que 15% des enseignants qui peuvent être simultanément en hors classe. C'est pas la même-chose. C'est normal qu'un débutant soit en classe normale. Au fur et à mesure, il monte, et un jour, il passe en hors classe. Il faut ajoûter que les grilles de classe normale et de hors classe se chevauchent, ce qui fait qu'un enseignant qui serait au 11è échelon n'irait pas en 1ère de hors classe, mais serait reclassé à l'indice égal ou immédiatement supérieur, avec même une reprise (partielle) du délai passé dans l'échelon initial. Les personnes qui vont au 11è échelon et qui y stagnent définitivement sont relativement rares. Mais dans d'autres corps de la fonction publique, pour passer hors classe (ou l'équivalent), pour monter, il faut faire une mobilité géograhique et/ou prendre davantage de responsabilités. La carrière d'enseignant permet quand même un déroulement complet de carrière sans obligation ni de bouger, ni de prendre davantage de responsabilités, et même de passer sur place au corps supérieur (agrégé), ouvrant à un temps partiel payé plus !!!, et encore la bi-admissibilité, sans équivalent, où on gagne plus après avoir loupé deux fois l'oral de l'agrégation. Tous les concours sont difficiles, tous ceux qui passent des concours s'investissent (vie de famille, coût de formation), mais partout ailleurs, un concours loupé est un concours loupé.
Voilà, au plaisir de te lire, et de te répondre.
Ai-je tiré à boulet rouge sur la fonction publique ? ? ?
Non, j'ai juste osé dire qu'en vertu tu taux de 2,5 avancé par les enseignants du secondaire, ils font autant d'heures que dans le privé, soit un peu plus de 1600 heures à l'année. J'apporte donc un soutien à la pensée enseignante, en disant qu'ils ne font pas moins d'heures que dans le privé.
Mais dire qu'ils font autant d'heures signifie qu'ils n'e font pas plus d'heures, et lorsque j'entends certains enseignants dire qu'ils travaillent plus d'heures que la commun des mortels, je dis NON, et continuer dans ce genre de discours vous discrédite et vous discréditez au passage, le reste de la fonction publique. Si maintenant tu penses que les enseignants font plus que 1645 heures à l'année, démontre le !
Ensuite, j'ai osé dire que le quotidien de l'enseignant contenait des vérités disparates, selon le statut, selon le niveau d'exercice, selon la matière enseignée, et qu'il n'y avait là dedans que peu de logique, mais aussi beaucoup d'injustice interne qui mériterait une remise à plat. Si ce que j'ai dit est faux, prouve-le moi. Prouve-moi qu'un enseignant qui fait des arts plastiques en collège a autant de préparations qu'un enseignant en français qui a des premières. Prouve-moi qu'un agrégé en math au collège n'a pas un meilleur salaire horaire que son collègue certifié de math dans le même collège.
Ensuite, j'ai dit que de nombreux enseignants croient qu'ils défavorisés en matière de salaire, et se l'expliquent par le fait qu'ils ne sont payés 12 mois sur une base de 10. Je prouve par le menu que la vieille histoire des 10/12 relève du conte ; les enseignants sont bien payés 12 mois sur une base de 12, avec un statut comportant les mêmes indices que les autres statuts à comparables.
Je n'ai dit à aucun moment que les enseignants étaient trop payés, pas même qu'ils étaient bien payés. J'ai juste dit que ce qu'ils vivaient, d'autres le vivaient aussi. Tous les statuts avec indice brut terminal de 966 sont dans le même cas. C'est pourquoi je fais partie de ceux qui pensent qu'une action concertée a plus de chances d'aboutir qu'une action corporatiste, surtout lorsque ladite action corporatiste reposait sur de flagrantes inexactitudes.
--------------
Le simple fait qu'on ne pense pas exactement comme toi te rend agressif et tu fais un gros contre-feu en criant au complot. Ma démarche n'est pas agressive, mais constructive. Je ne tape ni sur les enseignants (pour preuve, je fais partie des rares à dire qu'ils bossent autant que les autres), ni sur la fonction publique... mais on ne peut quand même pas laisser dire n'importe quelle connerie, sauf à vouloir passer pour des cons.
Je ne peux pas te répondre point par point, vu que tu ne dis rien, à part me traiter de triste con. Bref, on stagne. J'accepte la discussion, je peux tout à fait admettre mes torts si on me le démontre, et c'est là qu'on avancera. Maintenant, montre moi où j'ai tort, et démontre le, mais pas avec le genre de trucs que j'ai pu lire :
" les profs sont payés sur une base de 10 mois, voir statut de l'enseignant ", car tu peux toujours chercher dans ces statuts, il n'y a rien.
Ou autre connerie : "les profs travaillent 18 X 2.5 ce qui fait 45 heures ce qui fait plus que 35 heures". Ce n'est pas que ce soit faux, mais incomplet, car la vérité est 18 X 2,5 X 36 semaines = 1620 , ce qui est à peu près pareil que 35 X 47 = 1645. Si tu veux soutenir que les enseignants sont payés moins que les autres cadres de catégorie A, sors les statuts, et dis moi lesquels tu envies...
Autre connerie : "il n'y a que 15% des enseignants qui peuvent être en hors classe". Il faut dire : il n'y a que 15% des enseignants qui peuvent être simultanément en hors classe. C'est pas la même-chose. C'est normal qu'un débutant soit en classe normale. Au fur et à mesure, il monte, et un jour, il passe en hors classe. Il faut ajoûter que les grilles de classe normale et de hors classe se chevauchent, ce qui fait qu'un enseignant qui serait au 11è échelon n'irait pas en 1ère de hors classe, mais serait reclassé à l'indice égal ou immédiatement supérieur, avec même une reprise (partielle) du délai passé dans l'échelon initial. Les personnes qui vont au 11è échelon et qui y stagnent définitivement sont relativement rares. Mais dans d'autres corps de la fonction publique, pour passer hors classe (ou l'équivalent), pour monter, il faut faire une mobilité géograhique et/ou prendre davantage de responsabilités. La carrière d'enseignant permet quand même un déroulement complet de carrière sans obligation ni de bouger, ni de prendre davantage de responsabilités, et même de passer sur place au corps supérieur (agrégé), ouvrant à un temps partiel payé plus !!!, et encore la bi-admissibilité, sans équivalent, où on gagne plus après avoir loupé deux fois l'oral de l'agrégation. Tous les concours sont difficiles, tous ceux qui passent des concours s'investissent (vie de famille, coût de formation), mais partout ailleurs, un concours loupé est un concours loupé.
Voilà, au plaisir de te lire, et de te répondre.
réponse à indigné suite :
je suis allé un peu plus haut, et suis tombé sur une page dans laquelle tu parles de 27 heures de présence. J'en déduis que tu interviens dans les classes primaires.
si tu avais bien lu ce que j'ai écrit, je parlais avant tout des enseignants du secondaire, notamment lorsque je parlais de l'horaire annuel (en ce qui concerne le salaire, c'est la même grille).
a un moment, je par le du réel du primaire, en disant bien qu'en terme d'horaire réel, je pensais qu'ils étaient très nettement défavorisés. Arithméquement, si je dis que les enseignants du secondaire travaillens autant que dans le privé, et que le primaire est défavorisé, cela veut bien dire que le primaire travaille plus ; et j'ai bien ajoûté que rares sont les enseignants du secondaire à se soucier de ceux du primaire, et de continuer dans ce que j'ai dit à plusieurs reprises : il y a bon nombre d'injustices internes à l'éducation nationale, pour lesquelles il y a une bonne marge de progression.
donc, encore une fois, as-tu bien lu ce que j'ai écrit ?
je suis allé un peu plus haut, et suis tombé sur une page dans laquelle tu parles de 27 heures de présence. J'en déduis que tu interviens dans les classes primaires.
si tu avais bien lu ce que j'ai écrit, je parlais avant tout des enseignants du secondaire, notamment lorsque je parlais de l'horaire annuel (en ce qui concerne le salaire, c'est la même grille).
a un moment, je par le du réel du primaire, en disant bien qu'en terme d'horaire réel, je pensais qu'ils étaient très nettement défavorisés. Arithméquement, si je dis que les enseignants du secondaire travaillens autant que dans le privé, et que le primaire est défavorisé, cela veut bien dire que le primaire travaille plus ; et j'ai bien ajoûté que rares sont les enseignants du secondaire à se soucier de ceux du primaire, et de continuer dans ce que j'ai dit à plusieurs reprises : il y a bon nombre d'injustices internes à l'éducation nationale, pour lesquelles il y a une bonne marge de progression.
donc, encore une fois, as-tu bien lu ce que j'ai écrit ?
citations du père noël, à lire par indigné :
.........
Je fais partie de ceux qui pensent que la fonction publique, notamment les fonctionnaires de catégorie A de base (les corps ayant un échelon brut terminal de 966) n'est pas reconnue à sa juste valeur, et qu'on la tirera vers le haut par une action collective, mais pas en se la jouant perso, statut par statut.
........
Même si, effectivement, les enseignants (je rappelle qu'il est question des enseignants du secondaire) n'ont bénéficié d'aucun des allègements horaires des dernières années, le résultat final fait que les enseignants travaillent autant que les autres, ni plus, ni moins.
.........
Je continue avec les inégalités primaire / secondaire. La réalité du professeur des écoles est de 27 heures par semaine, pour bien plus que la bivalence qui fait tellement peur aux enseignants du secondaire, pourtant appliquée pendant des années (PEGC). Si la réalité du primaire était plutôt soft il y a une trentaine d'années d'année (sans être facile), ce n'est plus du tout le cas actuellement, loin s'en faut, ni par le comportement général des élèves, ni par la densité du travail à fournir (livrets de compétences, PPRE...). Le silence (relatif) des enseignants du primaire s'explique notamment par la revalorisation concommitante des carrières (par rapport à l'ancien statut des instituteurs). N'empêche que, et c'est là que je veux en venir, rares sont les enseignants du secondaire à s'émouvoir de la vie des enseignants du primaire.
...........
Il y a donc, comparativement, un certain nombre d'avantages à être enseignant, mais d'autres professions ont d'autres petits avantages. Mon sentiment est que, l'un dans l'autre, les situations se rapprochent et se valent de plus en plus.
.................
Et qu'en est-il de ces situations qui se valent ? C'est là où ma pensée et celle de l'auteur convergent : il y a bien érosion du pouvoir d'achat et dévalorisation mécanique (due à l'absence d'indexation sur le smic) MAIS CETTE SITUATION N'EST PAS PROPRE AUX ENSEIGNANTS, c'est pourquoi, je pense, et je me répète, que nous avons plus à gagner à nous unir les uns et les autres pour que la catégorie A de base (celle allant jusqu'à l'indice brut terminal 966) soit mieux reconnue grâce à des actions collectives.
.........
Enfin, soyons exhaustif : certes nous ne sommes pas des nantis, mais il y a plus malheureux que nous, et beaucoup moins reconnus. Je veux notamment parler de toutes les petites mains, des agents des lycées et des collèges, tant administratifs que techniques qui gagnent une misère.
------
FIN DES CITATIONS
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A quel moment y a-t-il casse du service public ? où y a-t-il référence à du temps libre supérieur aux autres ? où y a-t-il des avantages exorbitants par rapport aux autres ? où y a-t-il dénigrement de l'enseignement et du monde éducatif ?
Bref, nous avons dans le post d' INDIGNE, des reproches dénués de tout fondement, qui n'ont d'autre utilité que de servir d'introduction à un discours stéréotypé...
C'est vrai qu'il y a des personnes qui tirent à boulet rouge sur le service public, et c'est leur droit vu que nous sommes en démocratie ; mais ce n'était manifestement pas le cas dans le texte incriminé.
D'une façon générale, même lorsque l'on se trouve face à des personnes dénigrant le service public, répondre à la démagogie de comptoir par de la démagogie de mauvais syndicat enseignant ne fera qu'alimenter le désamour de la population pour sa fonction publique, donnant au passage aux gouvernements de plus puissants leviers pour démanteler le service public.
Ce qui m'amène à la conclusion suivante : il y a quand même un point sur lequel je suis d'accord avec indigné : Jules Ferry doit s'en retourner.
.........
Je fais partie de ceux qui pensent que la fonction publique, notamment les fonctionnaires de catégorie A de base (les corps ayant un échelon brut terminal de 966) n'est pas reconnue à sa juste valeur, et qu'on la tirera vers le haut par une action collective, mais pas en se la jouant perso, statut par statut.
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Même si, effectivement, les enseignants (je rappelle qu'il est question des enseignants du secondaire) n'ont bénéficié d'aucun des allègements horaires des dernières années, le résultat final fait que les enseignants travaillent autant que les autres, ni plus, ni moins.
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Je continue avec les inégalités primaire / secondaire. La réalité du professeur des écoles est de 27 heures par semaine, pour bien plus que la bivalence qui fait tellement peur aux enseignants du secondaire, pourtant appliquée pendant des années (PEGC). Si la réalité du primaire était plutôt soft il y a une trentaine d'années d'année (sans être facile), ce n'est plus du tout le cas actuellement, loin s'en faut, ni par le comportement général des élèves, ni par la densité du travail à fournir (livrets de compétences, PPRE...). Le silence (relatif) des enseignants du primaire s'explique notamment par la revalorisation concommitante des carrières (par rapport à l'ancien statut des instituteurs). N'empêche que, et c'est là que je veux en venir, rares sont les enseignants du secondaire à s'émouvoir de la vie des enseignants du primaire.
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Il y a donc, comparativement, un certain nombre d'avantages à être enseignant, mais d'autres professions ont d'autres petits avantages. Mon sentiment est que, l'un dans l'autre, les situations se rapprochent et se valent de plus en plus.
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Et qu'en est-il de ces situations qui se valent ? C'est là où ma pensée et celle de l'auteur convergent : il y a bien érosion du pouvoir d'achat et dévalorisation mécanique (due à l'absence d'indexation sur le smic) MAIS CETTE SITUATION N'EST PAS PROPRE AUX ENSEIGNANTS, c'est pourquoi, je pense, et je me répète, que nous avons plus à gagner à nous unir les uns et les autres pour que la catégorie A de base (celle allant jusqu'à l'indice brut terminal 966) soit mieux reconnue grâce à des actions collectives.
.........
Enfin, soyons exhaustif : certes nous ne sommes pas des nantis, mais il y a plus malheureux que nous, et beaucoup moins reconnus. Je veux notamment parler de toutes les petites mains, des agents des lycées et des collèges, tant administratifs que techniques qui gagnent une misère.
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FIN DES CITATIONS
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A quel moment y a-t-il casse du service public ? où y a-t-il référence à du temps libre supérieur aux autres ? où y a-t-il des avantages exorbitants par rapport aux autres ? où y a-t-il dénigrement de l'enseignement et du monde éducatif ?
Bref, nous avons dans le post d' INDIGNE, des reproches dénués de tout fondement, qui n'ont d'autre utilité que de servir d'introduction à un discours stéréotypé...
C'est vrai qu'il y a des personnes qui tirent à boulet rouge sur le service public, et c'est leur droit vu que nous sommes en démocratie ; mais ce n'était manifestement pas le cas dans le texte incriminé.
D'une façon générale, même lorsque l'on se trouve face à des personnes dénigrant le service public, répondre à la démagogie de comptoir par de la démagogie de mauvais syndicat enseignant ne fera qu'alimenter le désamour de la population pour sa fonction publique, donnant au passage aux gouvernements de plus puissants leviers pour démanteler le service public.
Ce qui m'amène à la conclusion suivante : il y a quand même un point sur lequel je suis d'accord avec indigné : Jules Ferry doit s'en retourner.
Même si, effectivement, les enseignants (je rappelle qu'il est question des enseignants du secondaire) n'ont bénéficié d'aucun des allègements horaires des dernières années, le résultat final fait que les enseignants travaillent autant que les autres, ni plus, ni moins.
euh la j'en doute avec 5 mois de vacances par an il ne peuvent avoir travailler autant que quelqu'un dans le privé car les profs sont payés sur une base de 102 heures (voir fiche de paye d'un prof) donc ils sont loin d'avoir bosser a temps complet toute l'année
euh la j'en doute avec 5 mois de vacances par an il ne peuvent avoir travailler autant que quelqu'un dans le privé car les profs sont payés sur une base de 102 heures (voir fiche de paye d'un prof) donc ils sont loin d'avoir bosser a temps complet toute l'année
Depuis les "35" heures, la notion de vacances n'existe plus en tant que tel. Une personne doit travailler sur une base de 35 heures sur une base de 47 semaines, ce qui fait 1645 heures par an. Si un gars fait ses heures en 6 mois, qu'il est arrivé à ses 1645 heures, le reste, c'est du temps libre (que l'on appelle cela vacances, RTT, ou autre...).
Je précise que 1645 est un générique, une simplification que j'utilise pour la démonstration, mais qu'il y a des trucs à déduire (jours de fractionnement + certains jours fériés + 2 jours spécifiques pour l'Alsace et la Moselle), et la journée de solidarité à ajoûter.
Mon boulot (je suis ce que l'on appelle un gestionnaire ) consiste notamment à encadrer des personnels techniques dans les collèges (cuisiniers, agents techniques.....). Pour parvenir à l'horaire annuel, ils bossent environ 40 heures semaines pour un temps plein + 20 jours (à 8 heures) pendant les vacances.
Revenons maintenant aux enseignants :
Dans la plupart des post, on trouve des enseignants de collège. Chez eux, il y a un taux généralement admis qui est de 2,5. Cela signifie que pour 1 heure devant les élèves, il y a en réalité 2,5 heures : 1 devant élèves + 1,5 pour les préparations, corrections.
Donc, si on prend les 18 heures semaine d'un certifié, que l'on multiplie par 2,5 puis par 36 semaines, on arrive bien à un total annuel correspondant au volume annuel des 35 heures.
Maintenant, on peut discuter du taux de 2,5 que pour ma part, je considère comme valable DANS CERTAINS CAS. Déjà, si on prend un agrégé, c'est 15 X 2,5 X 36. Lui n'y est pas. Le plus drôle, c'est qu'il gagne plus que son collègue certifié. Il a donc pour le même boulot, un temps partiel payé plus que le temps plein. Il y a enseuite les professeurs des écoles tournent sur une base de 27 heures de présence élèves (et pas sur 18) et ont presque autant de préparations ; eux sont au dessus. Ensuite, il y a des disparités entre matière : le prof qui fait de l'art plastique en collège, ne peut décemment pas revendiquer le même taux qu'un collègue à lui qui ferait du français en première.
--------------
--------------
En conclusion, le nombre de jour de vacances est une donnée brute qu'il faut remettre dans son contexte. Pour dire si les enseignants travaillent plus ou moins que les autres, c'est bien la quantité de travail qu'il faut mesurer. Dans l'ensemble, à mon sens, ils sont bien aux 35 heures, sauf qu'à l'intérieur des différents statuts, des différents niveaux, des différentes matières, il y a de grandes disparités, QUE LES ENSEIGNANTS GAGNERAIENT A METTRE A PLAT, NE SERAIT-CE QUE PAR EQUITE INTERNE.
A ceux (du privé ou de la fonction publique non enseignante) qui considèrent qu'avoir toutes ces vacances est un avantage, qu'ils passent le concours, mais qu'ils ne s'imaginent pas que le volume de travail annuel se limite à la présence devant les élèves.
De la même manière, les enseignants ne doivent pas considérer les temps de préparation et de correction comme des miracles au service de la nation. Cela fait partie de leur boulot. Un exemple : comme je l'ai dit, je travaille en collège, et pas plus tard que la semaine dernière, j'ai entendu deux enseignants discuter entre eux. La première (il s'agit d'une femme) a dit à son collègue qu'elle avait corrigé des copies jusqu'à trois heures du matin. Le second a alors dit "c'est pas dans le privé qu'on verrait une personne bosser encore 8 heures après son boulot. Cette réflexion est débile. S'il n'est pas content de sa situation, qu'il aille dans le privé. Selon le métier qu'il choisira, il ne fera pas une heure de boulot à la maison, sauf qu'il n'aura plus que 5 semaines de congés....
Le privé ne connaît pas bien sa fonction publique, mais la fonction publique (surtout le monde enseignant) y connaît encore moins au privé. Quant à moi, je connais les 2, et à l'intérieur de la fonction publique, je connais plein de choses différentes.
Je ne suis pas enseignant. Je ne prêche donc pas pour ma paroisse, d'ailleurs quand j'entends certaines conneries, du genre (on bosse plus que les autres, on n'est payé que sur 10 mois...), je suis le premier à réagir en disant que c'est n'importe quoi. Je côtoie et ai côtoyé de nombreux enseignants et il y en a peu que j'apprécie. Ce serait pas mal s'il fallait faire quelques années de "monde extérieur" avant d'enseigner. Voilà donc un sentiment tout personnel que j'assume ; n'en demeure pas moins qu'il faut être objectifs, et en matière d'horaire annuel, en moyenne, ils arrivent bien au volume annuel des 35 heures.
Je précise que 1645 est un générique, une simplification que j'utilise pour la démonstration, mais qu'il y a des trucs à déduire (jours de fractionnement + certains jours fériés + 2 jours spécifiques pour l'Alsace et la Moselle), et la journée de solidarité à ajoûter.
Mon boulot (je suis ce que l'on appelle un gestionnaire ) consiste notamment à encadrer des personnels techniques dans les collèges (cuisiniers, agents techniques.....). Pour parvenir à l'horaire annuel, ils bossent environ 40 heures semaines pour un temps plein + 20 jours (à 8 heures) pendant les vacances.
Revenons maintenant aux enseignants :
Dans la plupart des post, on trouve des enseignants de collège. Chez eux, il y a un taux généralement admis qui est de 2,5. Cela signifie que pour 1 heure devant les élèves, il y a en réalité 2,5 heures : 1 devant élèves + 1,5 pour les préparations, corrections.
Donc, si on prend les 18 heures semaine d'un certifié, que l'on multiplie par 2,5 puis par 36 semaines, on arrive bien à un total annuel correspondant au volume annuel des 35 heures.
Maintenant, on peut discuter du taux de 2,5 que pour ma part, je considère comme valable DANS CERTAINS CAS. Déjà, si on prend un agrégé, c'est 15 X 2,5 X 36. Lui n'y est pas. Le plus drôle, c'est qu'il gagne plus que son collègue certifié. Il a donc pour le même boulot, un temps partiel payé plus que le temps plein. Il y a enseuite les professeurs des écoles tournent sur une base de 27 heures de présence élèves (et pas sur 18) et ont presque autant de préparations ; eux sont au dessus. Ensuite, il y a des disparités entre matière : le prof qui fait de l'art plastique en collège, ne peut décemment pas revendiquer le même taux qu'un collègue à lui qui ferait du français en première.
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En conclusion, le nombre de jour de vacances est une donnée brute qu'il faut remettre dans son contexte. Pour dire si les enseignants travaillent plus ou moins que les autres, c'est bien la quantité de travail qu'il faut mesurer. Dans l'ensemble, à mon sens, ils sont bien aux 35 heures, sauf qu'à l'intérieur des différents statuts, des différents niveaux, des différentes matières, il y a de grandes disparités, QUE LES ENSEIGNANTS GAGNERAIENT A METTRE A PLAT, NE SERAIT-CE QUE PAR EQUITE INTERNE.
A ceux (du privé ou de la fonction publique non enseignante) qui considèrent qu'avoir toutes ces vacances est un avantage, qu'ils passent le concours, mais qu'ils ne s'imaginent pas que le volume de travail annuel se limite à la présence devant les élèves.
De la même manière, les enseignants ne doivent pas considérer les temps de préparation et de correction comme des miracles au service de la nation. Cela fait partie de leur boulot. Un exemple : comme je l'ai dit, je travaille en collège, et pas plus tard que la semaine dernière, j'ai entendu deux enseignants discuter entre eux. La première (il s'agit d'une femme) a dit à son collègue qu'elle avait corrigé des copies jusqu'à trois heures du matin. Le second a alors dit "c'est pas dans le privé qu'on verrait une personne bosser encore 8 heures après son boulot. Cette réflexion est débile. S'il n'est pas content de sa situation, qu'il aille dans le privé. Selon le métier qu'il choisira, il ne fera pas une heure de boulot à la maison, sauf qu'il n'aura plus que 5 semaines de congés....
Le privé ne connaît pas bien sa fonction publique, mais la fonction publique (surtout le monde enseignant) y connaît encore moins au privé. Quant à moi, je connais les 2, et à l'intérieur de la fonction publique, je connais plein de choses différentes.
Je ne suis pas enseignant. Je ne prêche donc pas pour ma paroisse, d'ailleurs quand j'entends certaines conneries, du genre (on bosse plus que les autres, on n'est payé que sur 10 mois...), je suis le premier à réagir en disant que c'est n'importe quoi. Je côtoie et ai côtoyé de nombreux enseignants et il y en a peu que j'apprécie. Ce serait pas mal s'il fallait faire quelques années de "monde extérieur" avant d'enseigner. Voilà donc un sentiment tout personnel que j'assume ; n'en demeure pas moins qu'il faut être objectifs, et en matière d'horaire annuel, en moyenne, ils arrivent bien au volume annuel des 35 heures.
Restons calmes chers amis et surtout vous chers collegues.......un peu de patience dans 33 semaines nous serons en vacances ...................( heu................j ai gaffé ??????)
pour le cul de la cremiere faut voir................
wanted-corleone
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samedi 13 septembre 2008
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7 décembre 2008
14 sept. 2008 à 06:12
14 sept. 2008 à 06:12
OUi perdus. On ne peut pas avoir le beurre et l'argent du beurre!!!
Vous en avez déjà assez à l'éducation nationale!! lol
Vous en avez déjà assez à l'éducation nationale!! lol
Je pense que toutes ces personnes doivent retourner à l'école pour apprendre à écrire le français correctement.
La jalousie est un vilain défaut surtout quand il n'est pas fondé, car travaillant à l'éducation nationale je peux assurer que nous faisons nos 1607 heures annuelles. Nous travaillons 9 heures par jour pour pouvoir avoir nos vacances.
Donc les vacances en fait sont un juste retour de notre travail. Je pense qu'il faut arrêter de parler de choses que l'on ne connaît pas et de jalouser son voisin.
La jalousie est un vilain défaut surtout quand il n'est pas fondé, car travaillant à l'éducation nationale je peux assurer que nous faisons nos 1607 heures annuelles. Nous travaillons 9 heures par jour pour pouvoir avoir nos vacances.
Donc les vacances en fait sont un juste retour de notre travail. Je pense qu'il faut arrêter de parler de choses que l'on ne connaît pas et de jalouser son voisin.
de qui se moque t on un fonctionnaire ne travailler jamais 1607 h par an et encore moins 9 h par jour sa se serait c'est bizarre vous avez en moyenne 20 heures de travaille par semaine jamais vous ne faites 35 heures dans un college ou autre payez 1500 euros net en moyenne pour 80 heures par mois c'est beau et aux impots vous devez declarez 807 heures de travail par an voir plus haut sur different sujet donc ne dites pas des anneries, si on vous retire tous ses avantages je suis sur que les 3/4 ne seront plus fonctionnaire sa c'est sur et certain, ne dites pas que vous avez des desavantages car il n'y a pas dans votre metier
bjr je boss du mardi au dimanche et jours feriers cela me fait 35heures par semaines je suis ds la fonction publique categorie c et non categorie a ou b qui sont ds les bureaux et eux ne boss pas les jours feriers et samedi dimanche il ne faut pas mettre tout les fonctionnaires ds le memes panier et ma paye et loing de la leurre avant de dire n importe qu oi sur les fonctionnaires renseigners vous titane
IL est vrai que les fonctionnaires ne sont pas des nantis les salaires sont parfois très élevés mais la grande majorité ne roule pas sur l'or et bon nombre d'entre eux sont au smic alors doit on leur en vouloir?????
Pour autant je suis allé à la manif de Compiegne avec tous ceux de Continental et là je me suis rendu compte de mon bonheur d'être fonctionnaire et de n' avoir à m'inquiéter ni pour mon avenir ni pour les traites de ma maison.....
Il ne faut donc pas accepter toutes ces basses critiques des anti ....car il y aura tjs des anti.......mais il faut tout de même reconnaitre ce qui est un ENORME avantage.
De plus pour bon nombre d'entre nous nous avons choisi notre métier....ne serai ce pas là un second gros avantage...?????
Pour autant je suis allé à la manif de Compiegne avec tous ceux de Continental et là je me suis rendu compte de mon bonheur d'être fonctionnaire et de n' avoir à m'inquiéter ni pour mon avenir ni pour les traites de ma maison.....
Il ne faut donc pas accepter toutes ces basses critiques des anti ....car il y aura tjs des anti.......mais il faut tout de même reconnaitre ce qui est un ENORME avantage.
De plus pour bon nombre d'entre nous nous avons choisi notre métier....ne serai ce pas là un second gros avantage...?????
Bonjour,
Je suis fils de fonctionnaire (mère : Maitre de conf' et père : Contrôleur du trésor). Ce sont donc des fonctionnaires de catégorie "haute" B et A et pourtant quand je vois leur salaire et leur avantage, j'ai peur ! Ma mère qui a un Bac + 8 (oui rien que ça...) touche 2 400euros par mois ! Elle a certes les deux mois d'été, mais le reste de l'année elle bosse énormément ! (Elle ne connait pas les petites vacances scolaire, soyons clair). Outre ses deux mois de vacances et son salaire, aucun avantage !
Mon père lui, touche 2100 euros. Il a certes quelques primes et 13ème mois, mais elles restent minimes. Pour ce qui est des vacances, il a 6 semaines de congés par an + environs 10 jours de RTT (soit 8/9 semaines par an). Alors je peux comprendre que par rapport à certain boulot, cela peut paraitre énorme, mais bon faut savoir que pour devenir fonctionnaire, il faut passer un concours, concours très difficile (pour mémoire, contrôleur 200 places pour 7 000 postulants).
Maintenant je prend mon propre cas : j'ai 23ans, une licence en banque finance assurance (bac +3 donc) et là je travaille en banque (BNP-Paribas pour ne pas la citer) en qualité de conseiller financier. Je suis donc dans le privé ! Et pourtant en comparaison avec mes parents je me trouve plutôt bien loti... Je touche 1600€ + primes + investissement + intéressement + 13ème mois + ticket resto + avantages sur crédit, épargne... Je fais jamais plus de 35heures par mois. Je travaille 4jours 1/2 par semaine. J'ai 5 semaines de vacances + 9 jours de rtt, soit un peu plus de 7/8 semaines de vac par an. La sécurité de l'emploi je l'ai aussi. (je vois pas la BNP déposer le bilan demain ^^). Enfin voila quoi, tout cela pour dire que le vieux combat entre public / privé est nul et dépassé. Tout est fonction de l'entreprise où tu bosses. Un salarié d'une petite usine, le fonctionnaire d'une petite commune, le salarié d'une multinational, le haut fonctionnaire... tant de profession, et tant de différence...
Je suis fils de fonctionnaire (mère : Maitre de conf' et père : Contrôleur du trésor). Ce sont donc des fonctionnaires de catégorie "haute" B et A et pourtant quand je vois leur salaire et leur avantage, j'ai peur ! Ma mère qui a un Bac + 8 (oui rien que ça...) touche 2 400euros par mois ! Elle a certes les deux mois d'été, mais le reste de l'année elle bosse énormément ! (Elle ne connait pas les petites vacances scolaire, soyons clair). Outre ses deux mois de vacances et son salaire, aucun avantage !
Mon père lui, touche 2100 euros. Il a certes quelques primes et 13ème mois, mais elles restent minimes. Pour ce qui est des vacances, il a 6 semaines de congés par an + environs 10 jours de RTT (soit 8/9 semaines par an). Alors je peux comprendre que par rapport à certain boulot, cela peut paraitre énorme, mais bon faut savoir que pour devenir fonctionnaire, il faut passer un concours, concours très difficile (pour mémoire, contrôleur 200 places pour 7 000 postulants).
Maintenant je prend mon propre cas : j'ai 23ans, une licence en banque finance assurance (bac +3 donc) et là je travaille en banque (BNP-Paribas pour ne pas la citer) en qualité de conseiller financier. Je suis donc dans le privé ! Et pourtant en comparaison avec mes parents je me trouve plutôt bien loti... Je touche 1600€ + primes + investissement + intéressement + 13ème mois + ticket resto + avantages sur crédit, épargne... Je fais jamais plus de 35heures par mois. Je travaille 4jours 1/2 par semaine. J'ai 5 semaines de vacances + 9 jours de rtt, soit un peu plus de 7/8 semaines de vac par an. La sécurité de l'emploi je l'ai aussi. (je vois pas la BNP déposer le bilan demain ^^). Enfin voila quoi, tout cela pour dire que le vieux combat entre public / privé est nul et dépassé. Tout est fonction de l'entreprise où tu bosses. Un salarié d'une petite usine, le fonctionnaire d'une petite commune, le salarié d'une multinational, le haut fonctionnaire... tant de profession, et tant de différence...
Et puis apres tout, si certains on réellement CHOISI de couler du beton ou de soulever des parpaings pour une entreprise à but lucratif à la Mords-Moi-Lnoeud, Alors ils ne peuvent qu' en etre fier; Il n'y a vraiment pas de quoi dénigrer ce qui ont opté pour je ne sais quel autre corps de métier;
Pourqoi éprouver le besoin d'insulter "les autres"....nous avons la chance de vivre ds une démocratie, de pouvoir échanger nos idées librement et de dire notre désaccord .C'est une chance que tt le monde n'a pas alors vou avez le droit de défendre votre opinion mais par pitié vos insultes ne défendent rien et au contraire déservent vôtre cause
Je souhaite apporter ma contribution ici-même.
Je suis indigné par les propos insultants que profèrent certains à l'égard des autres.
Car chacun a le droit de ne pas être d'accord, mais un peu de respect de grâce !
Pour alimenter le débat, je suis dans ce corps enseignant depuis quelques années et les gens peinent à croire que les enseignants travaillent plus de 20h par semaine (j'ai lu ceci plus haut).
Oui, car les heures de présence se comptent au nombre de 27, puis nous avons les journées de formation, puis la préparation des cours qui prend entre deux et trois heures chaque jour.
Car ne vous figurez pas que nous arrivons la fleur au fusil chaque matin, que nous ouvrons un livre avec des recettes magiques pour faire la classe. Non.
En outre, nous n'avons aucun avantage dans notre corps.
Comme l'a très bien dit un internaute, nous sommes payés seulement 10 mois répartis sur 12 et nous n'avons ni le treizième ni le quatorzième mois comme certains se le figurent.
Bref, nous faisons un travail qui équivaut à plus de 35h hebdomadaires.
Pour finir, il y a des classes très sympathiques qu'on a plaisir à avoir et d'autres qui vous minent peu à peu l'année scolaire. Sans parler des parents dont le comportement excuse bien souvent celui de leurs pauvres enfants.
Enfin, le jour où il n'y aura plus de fonctionnaires, il faudra trouver une autre catégorie à rabaisser et insulter.
Avec de telles réactions, ce sera sans doute plus tôt que prévu.
Je ne vous dis par merci, vous savez pourquoi.
Comme le disait Coluche, "A bon entendeur..."
Je suis indigné par les propos insultants que profèrent certains à l'égard des autres.
Car chacun a le droit de ne pas être d'accord, mais un peu de respect de grâce !
Pour alimenter le débat, je suis dans ce corps enseignant depuis quelques années et les gens peinent à croire que les enseignants travaillent plus de 20h par semaine (j'ai lu ceci plus haut).
Oui, car les heures de présence se comptent au nombre de 27, puis nous avons les journées de formation, puis la préparation des cours qui prend entre deux et trois heures chaque jour.
Car ne vous figurez pas que nous arrivons la fleur au fusil chaque matin, que nous ouvrons un livre avec des recettes magiques pour faire la classe. Non.
En outre, nous n'avons aucun avantage dans notre corps.
Comme l'a très bien dit un internaute, nous sommes payés seulement 10 mois répartis sur 12 et nous n'avons ni le treizième ni le quatorzième mois comme certains se le figurent.
Bref, nous faisons un travail qui équivaut à plus de 35h hebdomadaires.
Pour finir, il y a des classes très sympathiques qu'on a plaisir à avoir et d'autres qui vous minent peu à peu l'année scolaire. Sans parler des parents dont le comportement excuse bien souvent celui de leurs pauvres enfants.
Enfin, le jour où il n'y aura plus de fonctionnaires, il faudra trouver une autre catégorie à rabaisser et insulter.
Avec de telles réactions, ce sera sans doute plus tôt que prévu.
Je ne vous dis par merci, vous savez pourquoi.
Comme le disait Coluche, "A bon entendeur..."
Dansemacabre
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18 septembre 2010
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Indigné
28 août 2009 à 16:57
28 août 2009 à 16:57
Comment voulez-vous sérieusement être crédible avec une phrase comme celle-ci : "En outre, nous n'avons aucun avantage dans notre corps. "
Je n'ai rien de particulier contre les enseignants ou les fonctionnaires plus généralement, mais arrêtez de vous poser en victime. Si la situation dans le public est si misérable, allez dans le privé.
Et l'inverse est vrai pour vos détracteurs, s'ils envient tant que ça la fonction publique, qu'ils y aillent.
Mais de grâce, cessez de dire des contre vérités car c'est ce qui fait que la fonction publique a si mauvaise réputation.
Je n'ai rien de particulier contre les enseignants ou les fonctionnaires plus généralement, mais arrêtez de vous poser en victime. Si la situation dans le public est si misérable, allez dans le privé.
Et l'inverse est vrai pour vos détracteurs, s'ils envient tant que ça la fonction publique, qu'ils y aillent.
Mais de grâce, cessez de dire des contre vérités car c'est ce qui fait que la fonction publique a si mauvaise réputation.
aurore
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Dansemacabre
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mardi 14 octobre 2008
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18 septembre 2010
25 sept. 2009 à 14:27
25 sept. 2009 à 14:27
Elle est belle la France! A se chamailler comme des gamins, à s'insulter gratuitement parce qu'il y a certainement pas assez de violence!
La réalité est tt simplement que la plupart des gens qui s'en prennent aux fonctionnaires ne sont certainement que des jaloux!Après je pense que dans votre discours il faut rester modéré.Un pays sans fonctionnaires équivaudrait à un monde sans service minimum, à un désengagement total de l'Etat, une éducation et santé inaccessible ( car trop cher), c'est certainement ce que vous les Etats-Unis bis?!Je pense que maintenant il faut arrêter de se plaindre...un conseil aller voir dans d'autres pays comment c'est, le voyage ouvre l'esprit?!
Pour finir,je pense qu'une meilleure répartition des fonctionnaires semble important!Les infirmières doivent-elle continuer à supporter de mettre la vie en danger des patients ss prétexte que l'hopital ne peut embauché manque d'argent?!
Alors la prochaine fois que vous vous attaquez aux fonctionnaires, jspr que vous n'en aurez pas besoin!A bon entendeur salut!
La réalité est tt simplement que la plupart des gens qui s'en prennent aux fonctionnaires ne sont certainement que des jaloux!Après je pense que dans votre discours il faut rester modéré.Un pays sans fonctionnaires équivaudrait à un monde sans service minimum, à un désengagement total de l'Etat, une éducation et santé inaccessible ( car trop cher), c'est certainement ce que vous les Etats-Unis bis?!Je pense que maintenant il faut arrêter de se plaindre...un conseil aller voir dans d'autres pays comment c'est, le voyage ouvre l'esprit?!
Pour finir,je pense qu'une meilleure répartition des fonctionnaires semble important!Les infirmières doivent-elle continuer à supporter de mettre la vie en danger des patients ss prétexte que l'hopital ne peut embauché manque d'argent?!
Alors la prochaine fois que vous vous attaquez aux fonctionnaires, jspr que vous n'en aurez pas besoin!A bon entendeur salut!
Cher Père Noël,
Je ne comprenais pas du tout les réactions des autres internautes ni les tiennes, encore moins d'où provenaient tes citations. Et la lumière fut !
Je te dois effectivement un peu plus que de plates excuses sur ce coup-là...
Je m'étais en effet arrêté à la partie visible de ton discours visible sans avoir parcouru la très longue argumentation que tu développais ensuite. Ce qui, tu me l'accorderas en ne lisant que cette partie-là, ne constituait pas un soutien flagrant aux fonctionnaires.
Mea culpa.
Je n'ai absolument rien à opposer à ton discours très complet et documenté...
Preuve en est donc faite : Il faut croire au Père Noël !
Je ne comprenais pas du tout les réactions des autres internautes ni les tiennes, encore moins d'où provenaient tes citations. Et la lumière fut !
Je te dois effectivement un peu plus que de plates excuses sur ce coup-là...
Je m'étais en effet arrêté à la partie visible de ton discours visible sans avoir parcouru la très longue argumentation que tu développais ensuite. Ce qui, tu me l'accorderas en ne lisant que cette partie-là, ne constituait pas un soutien flagrant aux fonctionnaires.
Mea culpa.
Je n'ai absolument rien à opposer à ton discours très complet et documenté...
Preuve en est donc faite : Il faut croire au Père Noël !
Sans rancune, ce genre d'erreur peut arriver à tout le monde, le tout est de d'en rendre compte à un moment où à un autre et de rectifier le tir ce qui est chose faite.
+ sans rapport avec ton message, mais en rapport avec le forum, j'ai trouvé un site surlequel on trouve les indices de plusieurs catégories A de la fonction publique, dont les ingénieurs TPE, les attachés, les certifiés. Cette page est très intéressante car ces professions sont rassemblées sur un document unique ce qui permet très aisément une comparaison rapide.
http://www.fonction-publique.gouv.fr/article459.html?artsuite=3
On y voit clairement que le pyramidage indiciaire est identique pour toutes ces professions (mêmes indices de début et de fin, et progressions sensiblement similaires l'un dans l'autre). Il n'y a à aucun moment, une pénalité de 2 douxièmes pour les 2 mois d'été non-travaillés. Sachant ensuite que la valeur du point est la même pour tout le monde, il ne reste plus que deux options :
- les enseignants sont payés, comme les autres fonctionnaires, sur une base de 12 mois et n'ont aucune pénalité pour les mois d'été.
- les enseignants sont payés sur 10 mois : je sais très bien qu' un bon nombre d'enseignants continueront à penser qu'ils sont payés sur 10 mois. Inutille d'essayer raisonner ces personnes, même preuve à l'appui, nous sommes dans le domaine de la croyance ; essayez de faire changer Georges BUSH quant au créationnisme ! ! !
Je disais donc, que si effectivement les enseignants sont payés sur 10 mois, c'est que toute la fonction publique est payée sur 10 mois....Nous dirons donc que la deuxième option est la suivante : les enseignants sont payés, comme les autres fonctionnaires, sur une base de 10 mois, les enseignants en tant que pénalité pour les deux mois d'été, et les autres fonctionnaires pour une autre raison...
Pour ma part, il est clair que la première option est la bonne.
+ sans rapport avec ton message, mais en rapport avec le forum, j'ai trouvé un site surlequel on trouve les indices de plusieurs catégories A de la fonction publique, dont les ingénieurs TPE, les attachés, les certifiés. Cette page est très intéressante car ces professions sont rassemblées sur un document unique ce qui permet très aisément une comparaison rapide.
http://www.fonction-publique.gouv.fr/article459.html?artsuite=3
On y voit clairement que le pyramidage indiciaire est identique pour toutes ces professions (mêmes indices de début et de fin, et progressions sensiblement similaires l'un dans l'autre). Il n'y a à aucun moment, une pénalité de 2 douxièmes pour les 2 mois d'été non-travaillés. Sachant ensuite que la valeur du point est la même pour tout le monde, il ne reste plus que deux options :
- les enseignants sont payés, comme les autres fonctionnaires, sur une base de 12 mois et n'ont aucune pénalité pour les mois d'été.
- les enseignants sont payés sur 10 mois : je sais très bien qu' un bon nombre d'enseignants continueront à penser qu'ils sont payés sur 10 mois. Inutille d'essayer raisonner ces personnes, même preuve à l'appui, nous sommes dans le domaine de la croyance ; essayez de faire changer Georges BUSH quant au créationnisme ! ! !
Je disais donc, que si effectivement les enseignants sont payés sur 10 mois, c'est que toute la fonction publique est payée sur 10 mois....Nous dirons donc que la deuxième option est la suivante : les enseignants sont payés, comme les autres fonctionnaires, sur une base de 10 mois, les enseignants en tant que pénalité pour les deux mois d'été, et les autres fonctionnaires pour une autre raison...
Pour ma part, il est clair que la première option est la bonne.
et puis quoi encore vous n'avez pas assez d'avantage 5 mois de vacances travail officiel de 20 heures par semaine payé 1600 euros par mois et sa se plaint encore, comme dis le dicton ils veulent le beurre l'argent du beurre et le cul de la cremiere
Bravo,
tu as parfaitement bien résumé ton intervention : inutile, en langue étrangère, insultante. Rien ne manque décidément.
Aurais-tu manqué l'école jusqu'à 18 ans ? Si encore tu les as.
Je comprends mieux ton amertume vis à vis de notre corps (pas celui de la crèmière bien sûr)...
tu as parfaitement bien résumé ton intervention : inutile, en langue étrangère, insultante. Rien ne manque décidément.
Aurais-tu manqué l'école jusqu'à 18 ans ? Si encore tu les as.
Je comprends mieux ton amertume vis à vis de notre corps (pas celui de la crèmière bien sûr)...
Voila ce que gagne un prof avec Bac+5 un concours trés difficile et des conditions de travail en chute libre depuis 10 ans!
https://www.insee.fr/fr/statistiques
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Dansemacabre
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22 mars 2010 à 21:03
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Comme quoi il y a bien plus malheureux, avec des conditions de travail bien plus épouvantables.
tigrou72130
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22 mars 2010 à 21:20
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les profs ne sont pas a plaindre 22 heures de travail effectif chaque semaine 5 mois de vacances par an et payé 1600 euros net pour moins de 100 heures de boulot par mois, quoi de demander de plus rien ?
quoi de demander de plus rien ?
il y a bien plus malheureux, avec des conditions de travail bien plus épouvantables
ben... y avait qu'a bosser à l'école...
et puis le plombier du coin qui triple sont salaire au noir! Alors qu'il ne sait pas lire et qu'il a commencé à cotiser à 16ans (certes seulement 1/3 déclaré-il ne déclare travailler que 22h par an), c'est pas un enc... celui là? bien plus qu'un pauvre prof bac+5 à 1600 euros.
il y a bien plus malheureux, avec des conditions de travail bien plus épouvantables
ben... y avait qu'a bosser à l'école...
et puis le plombier du coin qui triple sont salaire au noir! Alors qu'il ne sait pas lire et qu'il a commencé à cotiser à 16ans (certes seulement 1/3 déclaré-il ne déclare travailler que 22h par an), c'est pas un enc... celui là? bien plus qu'un pauvre prof bac+5 à 1600 euros.
les jours féries pendant les vacances sont comme un jour normal exemple pendant les vacances d'été le 14 juillet et calculer comme un jour moral avant d'étre au conseil general nous avions veille et aprés veille dont nous avions 2 jours si nous avions travailler le 13
Le 1er mai tombe pendant les vacances et le 8 un dimanche, on va les récupérer alors ? (c'etait la question de base).
Puis le 11 novembre, c'était un mercredi et je travaille pas le mercredi, j'ai droit à un ptit RTT ?
Puis le 11 novembre, c'était un mercredi et je travaille pas le mercredi, j'ai droit à un ptit RTT ?
réponse technique à "guy jeanne" et "moi même"
Avant les 35h, les agents devaient faire 1677 heures par an (ce qui faisait moins d'heures que les 39 du reste du monde). Lors du passage aux 35h, le gain a donc été minime, vu que 35h, c'est 1645 heures (35h X 47 semaines). Il y a donc eu palabres, négociations.... pour arriver à 1600h par an, auxquelles, il faut ajouter 7h00 de journée de solidarité. Chaque jour supérieur à 06h00 de travail effectif, une pause de 20 minutes distincte de la pause méridienne est comptée comme temps de travail. Il ne s'agit pas d'arriver plus tard, ni de partir plus tôt, il s'agit de mettre dans la journée une pause de 20 minutes, sur le lieu de travail, à disposition du service. Il est aussi clairement spécifié que la pause méridienne ne fait pas partie du temps de travail.
Comment arrive-t-on de 1645 à 1600 (1607). Notamment en déduisant les 2 anciens jours de fractionnement et un montant forfaitaire pour les jours fériés. Les jours fériés sont donc déduits à la source. Il y aurait donc 1607 heures effectives à placer sur une période lissée de 12 mois, sauf que l'on compte quand même les jours fériés qui tombent pendant les périodes scolaires comme travaillées. Exemple : un agent qui fait 5X 8h00 par semaine aura bien 40h la semaine du jeudi de l'ascension même s'il n'a pas travaillé le jeudi de l'ascension. Il y a des années où les choses sont très avantageuses et d'autres moins (comme cette année où le 01 et le 08 mai tombent un samedi). Au minimum, les agents ont 1X les jours fériés, mais certaines années, ils ont 2X les jours fériés des semaines de cours. Pour les jours de travail pendant les vacances (le service vacances) ; comme je l'ai dit, la logique est bien celle d'un certain nombre d'heures à répartir sur l'année, à placer comme on le veut, éventuellement en concertation. Les 12 et 15 juillet sont des jours comme les autres. Dans la mesure du possible, on peut essayer d'arranger les personnels, mais il n'y a aucun droit, ni à l'Etat, ni aux collectivités territoriales, ni dans le privé. Par ailleurs, j'insiste bien sur le fait qu'on ne peut plus parler de jours fériés concernant ces journées pendant les vacances, la logique est bien celle d'un certain nombre de jours (heures) à placer durant les vacances, les jours tels que le 14 juillet et le 15 août sont donc tout simplement des jours sur lesquels on ne place pas d'heures. Exemple concret dans mon établissement : je prends 1607, le place 21 jours à 8h00 pendant les différentes vacances et ensuite, je répartis le reste sur en emploi du temps hebdomadaire valable pendant les semaines de cours (à peu près de 39h pour un temps complet).
S'agissant des veilles et lendemains de jours fériés en prenant l'exemple du 14 juillet. Dans la mesure du possible, même si rien ne m'y oblige, je ne place pas de jour de service vacances les 13 et 15 juillet mais cela ne signifie pas que j'accorde plus de jours de vacances à mes agents, cela signifie juste que ces deux jours ils ne font pas d'heures. C'est difficile à comprendre pour la plupart des agents : ils n'ont plus de vacances : ils ont des jours de travail et le reste (ce reste que l'on peut appeler temps libre, vacances...)
Le texte à appliquer était très clair, mais beaucoup d'établissement ont continué à bricoler, bien souvent par peur d'un mouvement des agents qui s'attendaient à travailler 4h00 de moins par semaine grâce aux 35h00... (exemple : beaucoup d'établissements continuent à compter la pause méridienne dans le temps de travail ou à placer les 20 minutes de pause en début ou en fin de journée ce qui fait que les agents ne sont pas sur place et donc ne sont pas à disposition des services) Lors du passage à la territoriale, les collectivités ont repris globalement le même texte et n'ont pas trop vérifié ce que faisaient les établissement. Actuellement, les collectivités reprennent les unes après les autres le texte en créant leur propre texte (sans changer grand-chose, mais la volonté politique de se réapproprier la chose est affichée). Il est clair que les créations d'outils (logiciels) suivront probablement d'ici peu ainsi que les contrôles des emplois du temps des agents ; c'est là que les établissements qui ont appliqué les textes dès le départ seront en avance, même si, dans ces établissements, la situation a été beaucoup plus tendue en 2002.
Voilà, j'en ai fini.
Dans ce genre de domaine, il vaut mieux être précis et complet plutôt que de raconter n'importe quoi en deux mots. J'espère avoir répondu à votre question.
llet
Avant les 35h, les agents devaient faire 1677 heures par an (ce qui faisait moins d'heures que les 39 du reste du monde). Lors du passage aux 35h, le gain a donc été minime, vu que 35h, c'est 1645 heures (35h X 47 semaines). Il y a donc eu palabres, négociations.... pour arriver à 1600h par an, auxquelles, il faut ajouter 7h00 de journée de solidarité. Chaque jour supérieur à 06h00 de travail effectif, une pause de 20 minutes distincte de la pause méridienne est comptée comme temps de travail. Il ne s'agit pas d'arriver plus tard, ni de partir plus tôt, il s'agit de mettre dans la journée une pause de 20 minutes, sur le lieu de travail, à disposition du service. Il est aussi clairement spécifié que la pause méridienne ne fait pas partie du temps de travail.
Comment arrive-t-on de 1645 à 1600 (1607). Notamment en déduisant les 2 anciens jours de fractionnement et un montant forfaitaire pour les jours fériés. Les jours fériés sont donc déduits à la source. Il y aurait donc 1607 heures effectives à placer sur une période lissée de 12 mois, sauf que l'on compte quand même les jours fériés qui tombent pendant les périodes scolaires comme travaillées. Exemple : un agent qui fait 5X 8h00 par semaine aura bien 40h la semaine du jeudi de l'ascension même s'il n'a pas travaillé le jeudi de l'ascension. Il y a des années où les choses sont très avantageuses et d'autres moins (comme cette année où le 01 et le 08 mai tombent un samedi). Au minimum, les agents ont 1X les jours fériés, mais certaines années, ils ont 2X les jours fériés des semaines de cours. Pour les jours de travail pendant les vacances (le service vacances) ; comme je l'ai dit, la logique est bien celle d'un certain nombre d'heures à répartir sur l'année, à placer comme on le veut, éventuellement en concertation. Les 12 et 15 juillet sont des jours comme les autres. Dans la mesure du possible, on peut essayer d'arranger les personnels, mais il n'y a aucun droit, ni à l'Etat, ni aux collectivités territoriales, ni dans le privé. Par ailleurs, j'insiste bien sur le fait qu'on ne peut plus parler de jours fériés concernant ces journées pendant les vacances, la logique est bien celle d'un certain nombre de jours (heures) à placer durant les vacances, les jours tels que le 14 juillet et le 15 août sont donc tout simplement des jours sur lesquels on ne place pas d'heures. Exemple concret dans mon établissement : je prends 1607, le place 21 jours à 8h00 pendant les différentes vacances et ensuite, je répartis le reste sur en emploi du temps hebdomadaire valable pendant les semaines de cours (à peu près de 39h pour un temps complet).
S'agissant des veilles et lendemains de jours fériés en prenant l'exemple du 14 juillet. Dans la mesure du possible, même si rien ne m'y oblige, je ne place pas de jour de service vacances les 13 et 15 juillet mais cela ne signifie pas que j'accorde plus de jours de vacances à mes agents, cela signifie juste que ces deux jours ils ne font pas d'heures. C'est difficile à comprendre pour la plupart des agents : ils n'ont plus de vacances : ils ont des jours de travail et le reste (ce reste que l'on peut appeler temps libre, vacances...)
Le texte à appliquer était très clair, mais beaucoup d'établissement ont continué à bricoler, bien souvent par peur d'un mouvement des agents qui s'attendaient à travailler 4h00 de moins par semaine grâce aux 35h00... (exemple : beaucoup d'établissements continuent à compter la pause méridienne dans le temps de travail ou à placer les 20 minutes de pause en début ou en fin de journée ce qui fait que les agents ne sont pas sur place et donc ne sont pas à disposition des services) Lors du passage à la territoriale, les collectivités ont repris globalement le même texte et n'ont pas trop vérifié ce que faisaient les établissement. Actuellement, les collectivités reprennent les unes après les autres le texte en créant leur propre texte (sans changer grand-chose, mais la volonté politique de se réapproprier la chose est affichée). Il est clair que les créations d'outils (logiciels) suivront probablement d'ici peu ainsi que les contrôles des emplois du temps des agents ; c'est là que les établissements qui ont appliqué les textes dès le départ seront en avance, même si, dans ces établissements, la situation a été beaucoup plus tendue en 2002.
Voilà, j'en ai fini.
Dans ce genre de domaine, il vaut mieux être précis et complet plutôt que de raconter n'importe quoi en deux mots. J'espère avoir répondu à votre question.
llet
22 mars 2010 à 19:04
Allez voir les statistiques de l'INSSEE : salaire median d' un cadre administratif cat. A et d' un prof :25% de difference.
19 mai 2010 à 10:55
J'attends les liens qui me permettraient d'aller vérifier ces fameuses statistiques de l'insee. Par ailleurs, je note que vous parlez ici de salaire médian avec d'un côté les enseignants (les enseignants sont regroupés dans un nombre de corps limité et recouvrent une réalité plus ou moins homogène tant d'emploi que de responsabilités), et de l'autre côté, TOUS cadres administratifs de catégorie A (de l'attaché au préfet...) qui regroupent un nombre considérable de corps avec des emplois et donc des responsabilités très différentes les unes des autres.
Par ailleurs, c'est quand-même bizarre que pour votre raisonnement, vous vous limitiez aux enseignants en excluant les chefs d'établissements (ce qui est pour les enseignants une perspective de carrière), alors que de l'autre côté, vous prenez en compte toutes les strates de la catégorie A pour le monde non enseignant.
Ce que je dis, ce que je maintiens et ce que vous ne pourrez jamais infirmer, c'est qu'il existe dans la fonction publique de catégorie A, toute une ribambelle de corps qui vont jusqu'à l'indice 966 brut, dont font partie les enseignants tout comme les attachés et que leur pouvoir d'achat est comparable. Vous ne trouverez pas 25% entre un enseignant et un attaché d'ancienneté comparable. (et si vous prétendez le trouver, merci de mettre un lien afin que l'information puisse être vérifiée).
La réalité n'est pas que les (seuls) enseignants sont mal payés, mais qu'il y a une catégorie A de départ dont la position sociale s'érode tant en terme de reconnaissance qu'en terme d'écart de pouvoir d'achat avec les catégories qui lui sont inférieures.