La responsabilité du Banquier et le crédit
DEBANCA
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5 mai 2008 à 15:52
FLOUREN Messages postés 128 Date d'inscription samedi 19 avril 2008 Statut Membre Dernière intervention 28 août 2008 - 15 juil. 2008 à 01:46
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6 réponses
on ne doit pas soutenir abusivement ( http://ww38.contrexpert.com/le_soutien_abusif.htm ), et il ne faudrait pas oublier que si la banque offre un service, ce n'est pas celui de fournir à chacun de ses clients un expert comptable...
Lorsque vous dites "l'absence de la mise en place des mécanismes de suivie et évaluation liés à l'utilisation du crédit par lui." c'est incohérant. Comment une banque pourrait elle controler par ex l'utilisation d'un decouvert autorisé ou d'une ligne d'escompte... Aller demander au client se qu'il a fait des sous serait de l'ingerance, toute aussi interdite...
http://aufildudroit.over-blog.com/article-1014402.html
Une banque marche à mi chemin entre les deux...
Lorsque vous dites "l'absence de la mise en place des mécanismes de suivie et évaluation liés à l'utilisation du crédit par lui." c'est incohérant. Comment une banque pourrait elle controler par ex l'utilisation d'un decouvert autorisé ou d'une ligne d'escompte... Aller demander au client se qu'il a fait des sous serait de l'ingerance, toute aussi interdite...
http://aufildudroit.over-blog.com/article-1014402.html
Une banque marche à mi chemin entre les deux...
on en revient toujours au même point : fuite de ses propres responsablités et recherche de responsable. Le banquier, comme le comptable ne sont pas les décideurs. Si on ne se sent pas l'ame d'un gestionnaire, décideur, on ne crée pas sa boite. Etre chef d'entreprise, c'est avant tout prendre ses responsablités et les assumer.
Je retourne la question : qu'en est il de la responsabilité du chef d'entreprise vis à vis de ses salariés, quand celui s'est révélé pietre gestionnaire...
Je retourne la question : qu'en est il de la responsabilité du chef d'entreprise vis à vis de ses salariés, quand celui s'est révélé pietre gestionnaire...
Merci pour votre participation. Toutefois je pense qu'il recadrer le débat. Lorsque le banquier assiste un chef d'entreprise en terme de découvert , d'opération d'escompte ou d'autres facilités de caisse, il ne s'agit pas seulement d'autoriser ces concours bancaires , sa responsabilité relève aussi bien du suivie de l'utilisation de ces facilités au travers des contre-parties dont des mouvements de remises chèques, des versements qu de s'interroger du caractère dormant du compte de l'entreprise en sa double qualité de gestionnaire de la clientèle et conseiller.
J'enveux pour preuve la situation des credit immobilier aux USA et l'insolvabilité des emprunteurs. Dites moi les banquiers américains ne sont ils responsables de cette déluges financière?
J'enveux pour preuve la situation des credit immobilier aux USA et l'insolvabilité des emprunteurs. Dites moi les banquiers américains ne sont ils responsables de cette déluges financière?
c'est pas pareil aux us, ils n'ont pas respectés les conditions d'octroit de crédit (vu qu'il n'y en a pas :X)
en cas de non souvi des contrepartie (flux), c'est le client qui ne respecte pas sa part du contrat (moral d'ailleurs, on ne peut exiger qu'il le fasse d'un point de vue legal), pas la banque. Il ne faut pas abuser non plus, la banque n'est pas responsable du client qui ne joue pas le jeu ou cache des informations, ni obligée d'assurer le suivi du compte pour verifier qu'il respecte ses engagments.
Certes, c'est mieux dans son propre interet de valider que c'est respecté, et c'est pour ça qu'elle le fait en general, afin d'éviter une perte, mais ce n'est pas une obligation. un "mauvais conseiller" (pour la banque) qui ne suit pas les comptes n'engage pas la responsabilité legale de la banque tant qu'il respecte les procédures legales de prevention (les comptes debiteurs en continuent doivent etre etre signalés, on doit essayer de trouver une solution avec le client, etc.) (murcef/scrivener)
en cas de non souvi des contrepartie (flux), c'est le client qui ne respecte pas sa part du contrat (moral d'ailleurs, on ne peut exiger qu'il le fasse d'un point de vue legal), pas la banque. Il ne faut pas abuser non plus, la banque n'est pas responsable du client qui ne joue pas le jeu ou cache des informations, ni obligée d'assurer le suivi du compte pour verifier qu'il respecte ses engagments.
Certes, c'est mieux dans son propre interet de valider que c'est respecté, et c'est pour ça qu'elle le fait en general, afin d'éviter une perte, mais ce n'est pas une obligation. un "mauvais conseiller" (pour la banque) qui ne suit pas les comptes n'engage pas la responsabilité legale de la banque tant qu'il respecte les procédures legales de prevention (les comptes debiteurs en continuent doivent etre etre signalés, on doit essayer de trouver une solution avec le client, etc.) (murcef/scrivener)
FLOUREN
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11 mai 2008 à 03:13
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Bonjour,
Vaste sujet que vous évoquez .
Le sujet des subprime est hors débat dans le contexte de la question : le problème des subprimes est celui de la titrisation des créances et des officines de cotation ou notation des créances . Ceci étant , il est notable de constater que l'appât du gain fait les banques acheter des produits financiers sans qu'elles sachent réellement ce qu'ils contiennent et la fiabilité des créances contenues dans ces "produits financiers".
Au niveau de la responsabilité du banquier dans l'octroi de crédit, là aussi le sujet est vaste, mais cette responsabilité est réelle sans exonérer pour autant les responsabilité de chacun.
La responsabilité est engagée lorsque les opérations financées sont directement ou indirectement ( complicité ) interdites et sont pénalement répréhensibles ( financement d'activités illicites ) .
Sa responsabilité peut-être également engagée lorsqu'il y a "rupture abusive de crédit" ou "soutien abusif" d'une activité ( Article 313-12 et suivants ) .
Par contre , telle que la question est formulée , l'intervention du banquier dans le contexte décrit, serait contestable pour " immiction dans la gestion " ou " gestion de fait " : si le banquier a certains devoirs et certaines obligations , le gestionnaire de l'entreprise qui s'est vu confié la mission de gestion par les actionnaires ou qui en a la capacité personnelle par son inscription individuelle au Registre du Commerce , doit assumer ses responsabilités vis a vis de l'ensemble de ses partenaires et créanciers.
Vaste sujet que vous évoquez .
Le sujet des subprime est hors débat dans le contexte de la question : le problème des subprimes est celui de la titrisation des créances et des officines de cotation ou notation des créances . Ceci étant , il est notable de constater que l'appât du gain fait les banques acheter des produits financiers sans qu'elles sachent réellement ce qu'ils contiennent et la fiabilité des créances contenues dans ces "produits financiers".
Au niveau de la responsabilité du banquier dans l'octroi de crédit, là aussi le sujet est vaste, mais cette responsabilité est réelle sans exonérer pour autant les responsabilité de chacun.
La responsabilité est engagée lorsque les opérations financées sont directement ou indirectement ( complicité ) interdites et sont pénalement répréhensibles ( financement d'activités illicites ) .
Sa responsabilité peut-être également engagée lorsqu'il y a "rupture abusive de crédit" ou "soutien abusif" d'une activité ( Article 313-12 et suivants ) .
Par contre , telle que la question est formulée , l'intervention du banquier dans le contexte décrit, serait contestable pour " immiction dans la gestion " ou " gestion de fait " : si le banquier a certains devoirs et certaines obligations , le gestionnaire de l'entreprise qui s'est vu confié la mission de gestion par les actionnaires ou qui en a la capacité personnelle par son inscription individuelle au Registre du Commerce , doit assumer ses responsabilités vis a vis de l'ensemble de ses partenaires et créanciers.
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moi je voudrai avoir quelques analyses des personnes averties sur "la responsabilité du banquier pour refus de credit. merci d'avance pour vos contributions
FLOUREN
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7 juin 2008 à 02:12
7 juin 2008 à 02:12
Bjr,
Il est nécessaire de préciser ce que vous entendez par "refus de crédit ":
- le refus de vendre ?
- la validité de l'éventuel motif de refus ?
- etc...
Quel type de "responsabilité" voulez vous mettre en cause :
- sur les conséquences éventuelles du refus
- sur l'obligation de conseil ?
etc...
Il est nécessaire de préciser ce que vous entendez par "refus de crédit ":
- le refus de vendre ?
- la validité de l'éventuel motif de refus ?
- etc...
Quel type de "responsabilité" voulez vous mettre en cause :
- sur les conséquences éventuelles du refus
- sur l'obligation de conseil ?
etc...
bjrs es ce que la banque a pour obligation de reéditer un plan d amortissement a chaque deblocage ? merci
FLOUREN
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15 juil. 2008 à 01:46
15 juil. 2008 à 01:46
Bjr,
S'il est prévu dans le contrat de prêt qu'il y a déblocage progressif; à priori non , car le tableau d'amortissement sera celui prévu lors de la mise en place définitive du crédit , c'est à dire lorsque le déblocage de la totalité du crédit sera effectif.
S'il est prévu dans le contrat de prêt qu'il y a déblocage progressif; à priori non , car le tableau d'amortissement sera celui prévu lors de la mise en place définitive du crédit , c'est à dire lorsque le déblocage de la totalité du crédit sera effectif.