Résiliation bail - clauses abusives ??

Résolu/Fermé
pefm Messages postés 4 Date d'inscription mercredi 7 juillet 2004 Statut Membre Dernière intervention 7 février 2008 - 6 févr. 2008 à 20:38
 truc - 2 août 2010 à 22:29
Bonjour à tous,

Je loue depuis maintenant un an un appartement avecla "moitié" d'un jardin. J'ai reçu aujourd'hui une lettre recommandée me disant (je cite) :

La location de l'appartement que vous occupez incluera au plus tard le 1er septembre 2008, le garage et le local attenant. Le prix de la lication sera à cette date de xxx euros hors charge. Un locataire potentiel nous donne son accord pour une location à partir du 1er aout 2008. Je vous demande donc de libérer l'appartement au 31 juillet 2008 au plus tard.
Vous remerciant de prendre en compte cette demande de résiliation, je vous prie blablabla blablabla.


Concernant le local attenant, il s'agit en fait d'un mobile home posé sur la moitié de jardin dont je ne dispose pas. Quant au prix, il passe du simple au double.

Le probleme, c'est que je viens de m'apercevoir que dans mon bail il était marqué, (je cite encore) :

Condition d'occupation
La mise à disposition de l'appartement au locataire est consentie par le propriétaire à partir du 1er février 2007 et ce pour une durée de 3 ans. Toutefois, le locataire et le propriétaire auront la faculté de résilier le présent contrat à tout moment, moyennant un préavis de trois mois signifié par lettre recommandée avec avis de réception.


Je pense personnellement que son histoire de locataire prét à payer le double et fausse et qu'il veut me voir partir car la semaine derniere j'ai refusé de payer la taxe d'habitation 2007 qu'il me demandait au prorata du temps passé dans l'appart (je n'étais pas le locataire au 1er janvier 2007)

Dans les trucs bizarre du contrat, je peux revenir aussi sur le fait qu'il a refusé de signé un état des lieu me disant "On marche à la confiance et de toute façon, vous pourrez difficilement me le rentre en moins bon état." (c'est un vieil appart). Y'a aussi un probleme d'électricité qui est dans les charges mais il me dit "on verra, on régularisera tout ça plus tard si c'est pas équitable. Mais il refuse de me dire selon quel calcul et quel pourcentage (Y'a 2 appart dans la maison, le mien et l'étage ou il a sa société).

Je paye mes loyers régulièrement, je ne fait pas de bruit, j'entretiens le jardin... Il ne peut rien me reprocher je pense.

Voila grosso modo l'histoire. Personnellement, je n'ai pas envie de quitter cet appart car c'est vrai qu'il est pas (trés) cher, qu'il a un petit jardin et surtout qu'il est situé à coté de mon boulot dans une grande ville.

Je sais que j'aurais du mieux lire le bail quand j'ai signé mais c'est la premiere fois que j'en signe un et l'appart me plaisait vraiment.

Est-ce que vous pensez que la clause dans le contrat est légale et que je vais devoir le quitter ?? Que me conseillerez vous de faire sinon ? Je suis un peu blasé écoeuré la. J'ai peur que même si c'est pas légal et que j'arrive à rester, l'ambiance (jusque la trés bonne) entre nous ne se détériore et que sa vire en guerre de voisinage, qu'il fasse tout pour me dégouter et que je parte de moi même.

Désolé d'avoir été aussi long.

En vous remerciant d'avances pour vos réponses,
cordialement
A voir également:

17 réponses

pefm Messages postés 4 Date d'inscription mercredi 7 juillet 2004 Statut Membre Dernière intervention 7 février 2008
7 févr. 2008 à 14:35
Merci pour cette réponse.
Mon soucis, c'est que dans mon bail, il y a cette clause :
Toutefois, le locataire et le propriétaire auront la faculté de résilier le présent contrat à tout moment, moyennant un préavis de trois mois signifié par lettre recommandée avec avis de réception. (Je précise qu'il s'agit d'un appartement non meublé et qu'il est ma résidence principale). Elle me semble abusive, voir illégale mais je ne suis pas sur. J'ai d'ailleur du mal à comprendre la différence entre abusive et illégale.

Il y avait bien un locataire au 1er janvier 2007, c'est donc en effet à lui de mayer la taxe d'habitation 2007. J'étais dans un autre appartement au 1er janvier 2007, jusqu'a fin février, je me suis acquitté de la taxe complete, il n'a jamais été question de prorata.

Cordialement;
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A la rigueur, vous avez d'un commun accord reduit la durée du préavis du bailleur (de 6 à 3 mois), et encore il n'est pas sur que cette clause ne soit pas abusive.Mais le bailleur ne peut résilier le bail, à la date d'anniversaire, que pour un MOTIF SERIEUX ET LEGITIME : vente, reprendre l'appart pour lui ou un proche, démolition, non paiement du loyer par le locataire, non entretien des lieux par le locataire...)
Pour la vente, il doit vous proposer d'acheter l'apart en premier.
Pour la résiliation, il ne peut invoquer le fait qu'il a un autre locataire avec un loyer plus cher.
Vous pouvez vous adresser à l' ADIL de votre département, ils sont trés compétents.
Un site donne la liste des clauses abusives et illégales : taper juste : RECOMANDATION N° 2000-01 EMISES PAR LA COMMISSION DES CLAUSES ABUSIVES
Une clause est considérée comme abusive si elle pénalise ou défavorise le locataire par rapport à ce qui est prévue par la loi.
et encore bon courage.
0
la clause de votre bail indiquant que votre proprietaire peut donner congé n'importe quand est illegale...
en effet, la loi du 06/07/1989 (qui est d'ordre public) stipule que le bailleur ne peut donner congé la clause de votre bail indiquant que votre proprietaire peut donner congé n'importe quand est illegale...
en effet, la loi du 06/07/1989 (qui est d'ordre public) stipule que le bailleur ne peut donner congé qu'au renouvellement du bail.. en respectant un preavis de 6 mois minimum...

donc, copiez lui la loi pré-citée, et restez chez vous tranquillement


Article 15 En savoir plus sur cet article...
Modifié par Loi n°2006-685 du 13 juin 2006 - art. 5 () JORF 14 juin 2006

I. - Lorsque le bailleur donne congé à son locataire, ce congé doit être justifié soit par sa décision de reprendre ou de vendre le logement, soit par un motif légitime et sérieux, notamment l'inexécution par le locataire de l'une des obligations lui incombant. A peine de nullité, le congé donné par le bailleur doit indiquer le motif allégué et, en cas de reprise, les nom et adresse du bénéficiaire de la reprise qui ne peut être que le bailleur, son conjoint, le partenaire auquel il est lié par un pacte civil de solidarité enregistré à la date du congé, son concubin notoire depuis au moins un an à la date du congé, ses ascendants, ses descendants ou ceux de son conjoint, de son partenaire ou de son concubin notoire.


Le délai de préavis applicable au congé est de trois mois lorsqu'il émane du locataire et de six mois lorsqu'il émane du bailleur. Toutefois, en cas d'obtention d'un premier emploi, de mutation, de perte d'emploi ou de nouvel emploi consécutif à une perte d'emploi, le locataire peut donner congé au bailleur avec un délai de préavis d'un mois. Le délai est également réduit à un mois en faveur des locataires âgés de plus de soixante ans dont l'état de santé justifie un changement de domicile ainsi que des bénéficiaires du revenu minimum d'insertion. Le congé doit être notifié par lettre recommandée avec demande d'avis de réception ou signifié par acte d'huissier. Ce délai court à compter du jour de la réception de la lettre recommandée ou de la signification de l'acte d'huissier.


Pendant le délai de préavis, le locataire n'est redevable du loyer et des charges que pour le temps où il a occupé réellement les lieux si le congé a été notifié par le bailleur. Il est redevable du loyer et des charges concernant tout le délai de préavis si c'est lui qui a notifié le congé, sauf si le logement se trouve occupé avant la fin du préavis par un autre locataire en accord avec le bailleur.


A l'expiration du délai de préavis, le locataire est déchu de tout titre d'occupation des locaux loués.


II. - Lorsqu'il est fondé sur la décision de vendre le logement, le congé doit, à peine de nullité, indiquer le prix et les conditions de la vente projetée. Le congé vaut offre de vente au profit du locataire : l'offre est valable pendant les deux premiers mois du délai de préavis. Les dispositions de l'article 46 de la loi n° 65-557 du 10 juillet 1965 fixant le statut de la copropriété des immeubles bâtis ne sont pas applicables au congé fondé sur la décision de vendre le logement.


A l'expiration du délai de préavis, le locataire qui n'a pas accepté l'offre de vente est déchu de plein droit de tout titre d'occupation sur le local.


Le locataire qui accepte l'offre dispose, à compter de la date d'envoi de sa réponse au bailleur, d'un délai de deux mois pour la réalisation de l'acte de vente. Si, dans sa réponse, il notifie son intention de recourir à un prêt, l'acceptation par le locataire de l'offre de vente est subordonnée à l'obtention du prêt et le délai de réalisation de la vente est porté à quatre mois. Le contrat de location est prorogé jusqu'à l'expiration du délai de réalisation de la vente. Si, à l'expiration de ce délai, la vente n'a pas été réalisée, l'acceptation de l'offre de vente est nulle de plein droit et le locataire est déchu de plein droit de tout titre d'occupation.


Dans le cas où le propriétaire décide de vendre à des conditions ou à un prix plus avantageux pour l'acquéreur, le notaire doit, lorsque le bailleur n'y a pas préalablement procédé, notifier au locataire ces conditions et prix à peine de nullité de la vente. Cette notification est effectuée à l'adresse indiquée à cet effet par le locataire au bailleur ; si le locataire n'a pas fait connaître cette adresse au bailleur, la notification est effectuée à l'adresse des locaux dont la location avait été consentie. Elle vaut offre de vente au profit du locataire. Cette offre est valable pendant une durée d'un mois à compter de sa réception. L'offre qui n'a pas été acceptée dans le délai d'un mois est caduque.


Le locataire qui accepte l'offre ainsi notifiée dispose, à compter de la date d'envoi de sa réponse au bailleur ou au notaire, d'un délai de deux mois pour la réalisation de l'acte de vente. Si, dans sa réponse, il notifie son intention de recourir à un prêt, l'acceptation par le locataire de l'offre de vente est subordonnée à l'obtention du prêt et le délai de réalisation de la vente est porté à quatre mois. Si, à l'expiration de ce délai, la vente n'a pas été réalisée, l'acceptation de l'offre de vente est nulle de plein droit.


Les termes des cinq alinéas précédents sont reproduits à peine de nullité dans chaque notification.


Ces dispositions ne sont pas applicables aux actes intervenant entre parents jusqu'au quatrième degré inclus, sous la condition que l'acquéreur occupe le logement pendant une durée qui ne peut être inférieure à deux ans à compter de l'expiration du délai de préavis, ni aux actes portant sur les immeubles mentionnés au deuxième alinéa de l'article L. 111-6-1 du code de la construction et de l'habitation.


Dans les cas de congés pour vente prévus à l'article 11-1, l'offre de vente au profit du locataire est dissociée du congé. En outre, le non-respect de l'une des obligations relatives au congé pour vente d'un accord conclu en application de l'article 41 ter de la loi n° 86-1290 du 23 décembre 1986 tendant à favoriser l'investissement locatif, l'accession à la propriété de logements sociaux et le développement de l'offre foncière, et rendu obligatoire par décret, donne lieu à l'annulation du congé.


Est nul de plein droit le congé pour vente délivré au locataire en violation de l'engagement de prorogation des contrats de bail en cours, mentionné au premier alinéa du A du I de l'article 10-1 de la loi n° 75-1351 du 31 décembre 1975 relative à la protection des occupants de locaux à usage d'habitation.


III. - Le bailleur ne peut s'opposer au renouvellement du contrat en donnant congé dans les conditions définies au paragraphe I ci-dessus à l'égard de tout locataire âgé de plus de soixante-dix ans et dont les ressources annuelles sont inférieures à une fois et demie le montant annuel du salaire minimum de croissance, sans qu'un logement correspondant à ses besoins et à ses possibilités lui soit offert dans les limites géographiques prévues à l'article 13 bis de la loi n° 48-1360 du 1er septembre 1948 précitée.


Toutefois, les dispositions de l'alinéa précédent ne sont pas applicables lorsque le bailleur est une personne physique âgée de plus de soixante ans ou si ses ressources annuelles sont inférieures à une fois et demie le montant annuel du salaire minimum de croissance.


L'âge du locataire et celui du bailleur sont appréciés à la date d'échéance du contrat ; le montant de leurs ressources est apprécié à la date de notification du congé.
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Martial > vero1901
15 mai 2008 à 15:43
Merci pour les infos et les textes de lois... il semble malheureusement pour moi, que la rupture de mon bail rentre ds le cadre de la légalité, l'intention de mon propriétaire, étant d'attribuer l'occupation du studio à sa fille.
Faut-il voir les cas de jurisprudence, ou établir un contact avec l'ADIL ?
Merci encore.
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Utilisateur anonyme > Martial
15 mai 2008 à 15:55
Ce que fait le propriétaire est tout a fait légal.

Pour cause.

Je suis propriétaire de deux appartements que je met en location.

Je n'ai eut aucun problème avec ses locataires.

Un jour j'ai décidé de donner en location (gratuite) un des appartements (qui était occupé par une personne de plus de 60 ans) à mon fils, comme cadeau de mariage.

Tenez-vous bien, j'avais mis cet appartement en gérance.

J'ai posé le préavis dans les règles et pour ce motif, et l'appartement a été libéré en toute régularité.

Le fics m'a contesté la gratuité estimant qu'il pouvait y avoir un loyer en sous-main. Il n'y a pas eut de loyer en sous-main et mon fils a bénéficié d'un logement gratuitement pendant 9 ans.

On est bien dans le cas de figure que vous évoquez ?

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vero1901 > Martial
23 mai 2008 à 07:47
Non, votre proprietaire ne peut pas vous donner congé et reprendre la location PENDANT le bail...
il lui faudra attendre, et il ne pourra reprendre votre logement QUE pour la fin de votre bail (soit a l'issue des 3
ans), et en respectant le formalisme imposée par la Loi (preavis minimum de 6mois, debutant a la date de RECEPTION de la LRAR) sous peine de nullité du congé...
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lhounette Messages postés 1 Date d'inscription jeudi 19 juin 2008 Statut Membre Dernière intervention 19 juin 2008
19 juin 2008 à 18:29
mon ami a donné son préavis d'1 mois au lieu de 3 mois ,car il s'est rapproché du lieu de son travail et un logemment de son usine lui a été attribué .son ancien propriétaire lui demande 2 mois de loyer qu 'il n'a pas payé. Doit il lui payer les 2 mois ou atéil un recours merci lhounette
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est-il légal de prévoir une clause interdisant d'avoir un ou des chiens dans bail ? Merci
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MON PROPRIETAIRE PEUT- IL INTEGRER DANS LE CONTRAT DE LOCATION UNE CLAUSE INTERDISANT LA PRESENCE D'UN ANIMAL DE COMPAGNIE ?
Non, une telle clause est interdite pour les animaux de compagnie. Elle reste possible pour les chiens dits d'attaque, dont la possession est strictement réglementée, et pour les animaux dangereux.
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Utilisateur anonyme > taratatas
26 avril 2008 à 12:12
Il faut signaler la présence d'animaux sur l'état des lieux.

Le locataire est entièrement responsable des dommages causés par un animal de compagnie.
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lors de l'etat des lieu de sortie, une agence ou un proprietaire peut il faire payer (utiliser le mois de caution) car il peut "sentir l'odeur d'animaux ayant vecu dans les lieux" ??
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et aussi, en dehors des chiens...aucun animal de compagnie ne peux être refusé?
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le bailleur ne peut résilier le bail que pour des raisons bien précises :
- reprise du logement pour lui ou ses descendants
- vendre l'appart
mais en aucun cas pour le relouer à une autre personne meme plus cher.
voir condition de resiliation bail par le bailleur dans le bail que vous avez signé
Pour la taxe d'habitation, vous avez raison, la date d'occupation au 01/01 est une condition pour devoir la payer, a part si une clause a été rajouté d'un commun accord entre vous et le bailleur, et meme je suis pas sure que ce ne soit pas une clause abusive.
s'il y avait un locataire au 1er janvier, il doit la reclamer a celui ci.
bon courage!!
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Bonj'
Mon propriétaire veut que je quitte le studio que j'occupe. Ma situation est précaire (RMI) etc... Je m'acquitte cependant régulièrement de mes loyers et charges. Mon bail va à fin 2010. Le pretexte est de mettre sa fille ds l'appartement, alors qu'elle réside chez mon bailleur (5 pièces - 90 m²). N'existe t-il pas q.q. nuance à ce sujet, sur mon "éjectage" ???
Merci d'avance.
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coeur-d-ange > MARTIAL
21 sept. 2008 à 22:08
bonsoir je vous ecris car j'ai un peu pres le méme probléme mon proprio ma donné congé motif pour y heberger leur fille,leur fille qui elle habite chez ses parents dans un 100m2 dans le méme batiment ou je loue justement la chambre de bonne de 13m2.j'ai due porter plainte car ou j'habite il y avait risque d'incendie,jet huit jours aprés le decision du délibérée ou j'ai eue gain de cause il ma envoyé mon congé par acte de huissier,je n'ai pas de bail ecrit mais un bail verbal.
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melissa14200
26 juil. 2008 à 08:27
Bonjour,

J'ai reçu, en juin dernier, une LRAR de mon propriétaire m'informant qu'il avait mis l'appartement que nous occupons en vente. Toute fois, dans cette lettre, il n'y a pas mentionné de délais de préavis (légalement 6mois si j'ai bien lu les textes de loi), en revanche, il y a bien inscrit le prix de vente et nous demande bien si l'on souhaite l'acheter(toujours sans donner de délais).
Ma question est : puis je partir de mon logement sans que moi je sois obligé de respecter un préavis de 3 mois ? car mon propriétaire l'avais mit en gérance dans une agence immobilière et me dit qu'il doit y avoir préavis de 3 mois....
Est ce que cette lettre vaut congé ou seulement offre de vente ? Lorsqu'il y a offre de vente, vaut elle aussi demande demande de congé ?
Merci d'avance pour vos réponses ..J'avoue que là je suis perdue, surtout que je souhaite vivement déménager !
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?? c'est quoi ce truc de 2008 qui attérit subitement dans le débat ???

on est en quelle année donc ...
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Je pense que le bailleur ne voulais pas de vous, il a ses raisons vous ne pouvais pas coller en lui toute la vie , des centaines de résidences vide , mieu de les louers
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En France le bailleur et presennier pendant 3ans ils ont auc'un droit devant les locataires même après 3ans le juge trouve toujours un moyen d'annuler le congé pour x raisons les enfants il Na pas ou aller tu peu même pas vendre , moi j'ai du donner ma maison gratuitement a klk , après l'aquisition il a fallut que 2 h il a mît dehors , le locataire a sentie le vinaigre a pris ces bagages avec une pousette , sans dire un mot , moi j' ai perdu une maison ,mais je suis très très tranquille . Je loue plus les maison qui me reste sont vide , et bien taira de maison en francce
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Loi 6 juillet 1989: concernant le bail d'immeuble à titre d'habitation.
Le contrat de bail peut comprendre une clause de résiliation mais seulement pour deux types de manquements:
- Le non paiement des loyers, charges
- La non sousctiption d'une assurance couvrant les risques locatifs (incendie)

Toutes autres clauses sont réputés non écrites!

Voilà, si jamais mes cours de contrats spéciaux de Master 1 peuvent aider ;)

Cordialement
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Bonjour

Il y a une clause dans mon contrat qui prévoit que le preneur ne peut donner congé que dans les trois mois précédent la fin du bail, sinon il est renouvelé pour une période de trois ans incompressibles. Est-ce- possible ? Sachant que le preneur est une personne morale et que le local est mis à ma disposition.
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Utilisateur anonyme
28 avril 2008 à 23:07
Incomplet.

Le locataire peut donner congé à tout moment en cours de bail avec un préavis de trois mois (par écrit avec AR), jour pour jour. (pas seulement à la fin du bail)

Une fois donné le congé, le locataire ne peut revenir sur sa décision qu'avec l'accord du propriétaire. S'il reste dans les lieux après l'expiration du préavis, il peut faire légalement l'objet d'une expulsion.

Dans certains cas, le préavis est réduit à un mois.

1. Quand le locataire perd involontairement son emploi, c'est-à-dire essentiellement quand il fait l'objet d'un licenciement.

Ce cas exclut donc les changements d'activité professionnelle volontaires, les départs en retraite, les démissions. Un arrêt de la Cour de cassation a accordé le préavis réduit pour les fins de CDD (8/12/99).

Ce droit au préavis réduit n'est pas accordé non plus aux non-salariés qui renoncent à leur activité (Cour de cassation, 16/3/94).

2. Quand le locataire fait l'objet d'une mutation professionnelle (ce qui ne concerne, là encore, que les salariés).

Aucune condition d'éloignement n'est exigée. De même, la mutation peut parfaitement avoir été demandée par le salarié lui-même. D'après la Cour de cassation, le même préavis réduit est accordé aux salariés qui déménagent pour suivre leur entreprise (9/3/2004).

3. Quand le locataire retrouve un emploi à la suite d'une perte d'emploi.

4. Quand le locataire trouve un premier emploi (clause ajoutée par la Loi de Modernisation sociale du 17 janvier 2002).

5. Quand le locataire est titulaire du RMI.

Il doit bénéficier officiellement de cette allocation. Il ne s'agit donc pas d'une simple condition de ressources.

6. Quand le locataire est âgé de plus de 60 ans et que son état de santé exige un déménagement rapide.

Les conjoints et les concubins signataires d'un Pacs étant légalement cotitulaires du bail, il suffit que l'un d'eux réponde aux conditions ci-dessus pour que le préavis soit réduit à un mois.
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Chacha > Utilisateur anonyme
29 avril 2008 à 20:37
Merci pour votre réponse.
C'est très sympa. J'aimerais savoir s'il existe déjà des précédents sur ma situation ? L'agence affirme que comme le contrat de location est signé par l'employeur qui met l'appartement à disposition, qu'il s'agit d'un ''appartement de fonction'', la législation ne s'appliquerait pas...
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Utilisateur anonyme > Chacha
15 mai 2008 à 09:36
Allez voir La DIL.
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Bonjour,
J'aimerai un renseignement, voilà j'ai quitté mon logement le 21/01/08, quelques jours avant j'avais préparé ma résiliation de bail qui a été accepté et notifié à 1 mois au lieu de 3 suite à des problèmes rencontrés avec ce logement. Par contre, à la signature de l'état des lieux de sortie, nous nous sommes aperçus en recevant le double qu'une clause en bas avait été rajouté "le locataire s'engage à payer les 15 premiers jours de février". Ma 1ere questions : le bailleur a t-il le droit de rajouter cette clause sur l'état des lieux? Ensuite, l'état des lieux n'a été signé que de la part de mon concubin alors que j'étais la locataire et lui co-locataire. Entre temps, nous apprenons que le logement a été reloué debut février et remise des clefs en date du 04/02,en signalant au nouveau locataire que les 15 premiers jours étaient payés par les anciens cad nous. Voilà, donc à ce jour, nous n'avons rien voulu payer et voilà qu'aujourd'hui nous recevons un acte de huissier de justice nous stipulant que nous leur devons les 15 premiers jours. Quel est notre recours?
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Je voudrais savoir si la résiliation du bail prend effet a la date d'envoi ou a la date de réception du courrier.
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Igor1 Messages postés 8272 Date d'inscription mercredi 26 mars 2008 Statut Contributeur Dernière intervention 17 décembre 2018 6 838
11 juil. 2008 à 00:09
Bonjour,
la résiliation d'un bail se fait par LRAR et c'est la date de réception qui indique le début du préavis. Par contre si le bailleur ne va pas chercher la lettre, c'est la date de présentation de cette lettre par le facteur qui indique le début du préavis
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Bonsoir,
Auriez-vous la référence du texte qui permet de prendre en compte la première présentation de la lettre recommandée avec A.R. envoyée pour résilier un bail de location appartement vide, et qui en l'occurrence revient après 3 semaines de délai, svp ? ce qui signifierait un loyer supplémentaire à acquitter.
Remerciements
Tine
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Igor1 Messages postés 8272 Date d'inscription mercredi 26 mars 2008 Statut Contributeur Dernière intervention 17 décembre 2018 6 838 > tinedemans
21 déc. 2008 à 20:40
Bonjour,
attention si la lettre revient ,il ne faut pas l'ouvrir , devant un juge elle n'a de valeur que fermée.

Validitée d’une lettre recommandée
Quelle est la date de validité d'une lettre recommandée avec AR ?
depuis le 1er mars 2006 : « La date de la notification par voie postale est, à l'égard de celui qui y procède, celle de l'expédition, et, à l'égard de celui à qui elle est faite, la date de la réception de la lettre » (Art. 668 du NCPC)
Attention ! la lettre recommandée est présumée délivrée à la date de sa première présentation au domicile du destinataire et non au jour où elle a été retirée à La Poste. Une exception: en matière de bail d'habitation, la Cour de cassation considère que le congé est valide et commence à courir que lorsque le destinataire l'a reçu en main propre.
Si vous refusez une lettre recommandée qui vous est adressée ou si vous n'allez pas la réclamée, vous prenez le risque de vous pénaliser. La lettre sera retournée à son expéditeur avec la mention, selon le cas, "refusée" ou "non réclamée". L'expéditeur aura en plus de la preuve de son envoi, une présomption de votre négligence. Evidemment, vous ne saurez pas ce qu'elle contient et légalement, et pourtant vous êtes réputé l'avoir reçue.
La lettre recommandée avec avis de réception. Elle fait la preuve de la date d'envoi du courrier et de la date de réception par le destinataire. A utiliser : pour faire valoir des droits à l'encontre du destinataire et d'une manière générale pour tout courrier où les dates d'expédition ou de réception sont importantes et dont la contestation nuirait à vos intérêts.
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chirly Messages postés 1 Date d'inscription mardi 4 novembre 2008 Statut Membre Dernière intervention 5 novembre 2008
5 nov. 2008 à 09:23
bonjour,


Mon contrat de location arrive a son terme le30/04/09 j'ai reçue une lettre recommandee avec AR me signifiant que mon proprietaire desire augmenter mon loyer de 7 pour cent afin de reactualise mon bail de location apres 9 ans d'habitation alors que tous les ans mon loyer etait augmenté par rapport a l'indice.



Mon appt est de moins 60 metres carrés et quand je l'ai pris il etait en tres mauvais etat car c'etait dans l
l'urgence et la proprietaire n'a jamais voulu faire de travaux .


l'agence me demande pour etablir un nouveau contrat 150 euros de frais pour la redaction de celui ci.


je regle en ce moment 719.85 euros plus charges 81 euros aujourd'hui l'agence me demande de regler a partir du 30/04/09 770.23 plus 81 euros de charges a ce titre je vous demande est ce que c'est legal cette augmentation .



En vous remerciant de votre reponse, je vvous prie d'agreer, Mes salutations distringuées.
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Igor1 Messages postés 8272 Date d'inscription mercredi 26 mars 2008 Statut Contributeur Dernière intervention 17 décembre 2018 6 838
5 nov. 2008 à 09:34
Bonjour,

lisez bien l'article 17 du lien ci-dessous, et surtout l'article c). Votre bailleurs ne peut vous augmenter comme il l'entend, surtout si l'état des lieux d'entrée le présente en plus mauvais état qu'actuellement.

https://www.legifrance.gouv.fr/loda/id/LEGITEXT000006069108/2008-04-07/

Pour tous renseignements contactez l'ADIL de votre département : - Agence Départementale d'Information sur le Logement.
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L'ADIL ne sert absolument à RIEN .... RIEN de RIEN .. tous les renseignements qu'ils peuvent donner se trouvent facilement sur internet (google est mon ami) y compris les calculs d'indexation ... tapez les mots clés de recherche et tout apparait comme par magie !

Cet organisme est purement consultatif et j'ai pu constater qu'il aidait surtout les propriétaires. Je n'ai pu avoir aucun indice de recours par exemple contre mon ex-propriétaire qui me réclame les 5 ans d'indexation de loyer plus de 2 mois après ma sortie du logement et résiliation du bail d'alleurs à sa demande !

à bon entendeur ...

Tous contre cette loi qui autorisent des propriétaires à réclamer pendant un délai de 5 ans après sortie d'un logement une indexation sur les 5 dernières années y compris virtuelle sur les X années précédentes ... scandaleux !!
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pour commencer, un créancier dispose d'un délai de 2 ans pour engager des poursuites et réclamer un dû, hors délai, il a tout perdu, consulter le code civil, il est tres clair.
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tu doit resté 3 ans jusqu o bail elle doit te prevenir 6 mois avant la fin du bail voila
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consulter la loi du 6 juillet 1989 sur les rapports locataires propriétaires. La loi est claire sur le sujet, vous avez un contrat de 3 ans donc pendant 3 ans vous etes tranquilles, si il souhaite résilier votre bail avant ce terme , il doit y mettre la " forme" et un motif légitime car devant un tribunal il se verrais condamner.De plus les clauses qu'il a pus rajouter seront réputées abusives et donc condamnables.N'ayez pas peur de l'informer de tout cela, un propriétaire n'a pas tout les droits.Faites appel à une association chargée de la défense des locataires. Bon courage
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