Adoption enfant mineur
Isadore Messages postés 1657 Date d'inscription Statut Membre Dernière intervention -
Bonjour , Mon fils ainé, vit avec une jeune femme qui a un enfant de 24 mois depuis plus d un an, il considère la petite comme la sienne, elle l appelle d ailleurs papa, et je suis ça mamie
Bref le "géniteur " ne veut pas en attendre parler , d ailleurs même si il l a reconnu a la naissance , il ne s en est jamais occupé, que se soit affectivement ou financièrement et depuis que la maman est partie, ( il y a plus de 18 mois ) aucun contact , juste les grand-parent paternel qui sont plus ou moins présent, lors d un passage chez un juge , ou il ne s est pas présenté , il a fait une lettre au juge , ou il dit ne pas vouloir de cette enfant et avoir "été piégé "
Bref , elle porte le nom du géniteur et celui de la maman, mais mon fils voudrait l adopter , et qu elle porte son nom...
de plus le soucis se pose en cas de malheur , si la maman décède , la petite sera soit récupéré par la famille du géniteur , soit par la famille de la maman
Que doivent ils faire ??
Merci
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1 réponse
Bonjour,
de plus le soucis se pose en cas de malheur , si la maman décède , la petite sera soit récupéré par la famille du géniteur , soit par la famille de la maman
Ce qui n'empêchera pas votre fils de demander un droit de visite au nom des liens tissés avec l'enfant.
Puisque le père, j'insiste sur le terme, a reconnu l'enfant avant les un an de celui-ci, il a l'autorité parentale. Aucune adoption n'est envisageable sans son accord.
La mère peut commencer par l'obliger à assumer ses responsabilités financières en se faisant verser une pension alimentaire s'il est solvable. S'il ne s'intéresse vraiment pas à l'enfant, il verra peut-être l'adoption d'un autre oeil.
Sinon, en l'état actuel de la législation le simple désintérêt envers un enfant ne permet pas de retirer l'autorité parentale. Il faut que le parent fasse l'objet d'une mesure éducative ou que son comportement soit dangereux pour l'enfant. Il est possible que ses sentiments paternels se réveillent d'ici quelques mois. Il ne serait pas le premier.
Et tant que le parent conserve l'autorité parentale, même s'il en a perdu l'exercice, son accord est requis pour l'adoption.
Et pour le reste, si le père ne veut pas consentir à l'adoption, eh bien il sera possible de se passer de son avis à la majorité de la petite.
Votre fils doit de toute façon prendre le temps de réfléchir à cette décision. Une adoption n'aura rien de symbolique. Là il prodigue librement soins, affection et peut-être soutien financier à une enfant à laquelle il s'est attachée. S'il l'adopte il n'y aura pas de non retour, y compris s'il se brouille avec la mère ou la fille.
La mère pourrait partir sur la piste d'une adoption simple, qui permettrait de maintenir le lien de filiation avec le père et les grands-parents paternels qui s'intéressent à l'enfant. Cela permettrait au père de ne plus avoir d'obligation alimentaire (sauf insolvabilité de votre fils), tout en conservant la possibilité d'exercer un droit de visite. Bref, il aurait tous les avantages de la paternité sans ce qu'il semble voir comme des inconvénients.
La législation juridique et financière évolue en permanence...