Informations préoccupante

Manue -  
kang74 Messages postés 7188 Date d'inscription   Statut Membre Dernière intervention   -

Bonjour, le jeudi 23 janvier 2024 le matin, allant voir le directeur pour lui parler de certains soucis que mon fils de 8 ans m'a rapporté, il me prend au dépourvu et me demande de venir avec lui dans son bureau. Là il m'apprend que mon fils lui aurait dit: " à l'école je mens tout le temps mais à la maison je mens pas sinon papa me tape avec la ceinture et maman avec un bâton".. ceci n'est pas du tout notre mode d'éducation bien au contraire et le directeur en est totalement conscient, lui-même me répéter souvent que mon fils inventé beaucoup d'histoires et menter beaucoup. Sachant que mon fils s'est plaint beaucoup de fois que quand il se passait quelque chose et qu'il essayait de demander de l'aide ou d'expliquer sa version en ne l'écoutait pas. Donc très inquiète par les dire de mon enfant j'ai pris directement rendez-vous avec une psy que nous avons été voir dès le 13 février et depuis il la voit régulièrement (son diagnostic étant que tout va très bien chez mon fils).. suite à cela nous avons pris rendez-vous avec Monsieur le directeur le 31 janvier et à ce rendez-vous il nous a "suggéré" (en vrai nous étions obligés sinon il nous a dit que ça irai jusqu'au pénal, ce qui nous a fait peur) de prendre contact avec une assistante sociale bien précise qui est en lien direct avec lui-même. Dès le lundi 3 février nous avons pris contact avec cette assistante sociale et avons pris rendez-vous pour le 27 février où nous sommes allés en couple (rdv qui a duré 1h30) suite à ce rendez-vous elle est venue à notre domicile le mercredi 19 mars afin de poser des questions à notre fils ce qui a duré 1h. J'avais aussi pris contact avec une psychologue de la mdsi (une collègue de l'assistante sociale) et avec la psychologue scolaire afin que celle-ci puisse observer et donner son avis sur notre fils pendant l'école. Suite au dernier rendez-vous avec l'assistante sociale elle nous a dit que la psychologue qui est sa collègue contacterai la psy qui suit notre fils et la psy scolaire afin d'avoir leur retour (sans nouvelles pour le moment). Le jeudi 27 mars mon fils encore une fois nous rapporte que son professeur lui a hurlé dessus alors qu'il est simplement tombé dans les escaliers et le professeur l'aurait attrapé par la manche l'aurait bousculé pour le faire s'asseoir donc ce jour même j'ai été voir Monsieur le directeur pour lui signaler et je lui ai retranscrit mon signalement en mail. Le lendemain vendredi 28 mars mon mari mécontent parle au directeur à la sortie de l'école et le directeur me rapporte qu'il l'aurait agressé sachant qu'il y avait la police municipale à côté et qu'elle n'est pas intervenue. Le jeudi 3 avril je reçois un appel de l'assistante sociale qui me dit que le directeur lui aurait rapporté de nouveau fait car entre-temps notre fils malheureusement à ramener une boîte d'allumettes à l'école, fais que je lui ai déjà signalé lors du premier rendez-vous en date du 27 février (au téléphone elle m'a dit: "votre fils a mis le feu aux toilettes" ce qui est complètement faux) et a dit un gros mot à une de ses camarades. Elle me dit que le rendez-vous est obligatoire et qu'elle veut parler, avec une de ses collègues assistantes sociales, avec mon fils seul et elle me fixe un rendez-vous en date du mercredi 9 avril. Sous le coup de l'incompréhension j'appelle Monsieur le directeur lui faisant part de l'appel de l'assistante sociale en lui demandant si une IP ou un signalement avait été fait, et là il me dit que oui que l'inspectrice de la circonscription lui aurait demandé de faire une IP suite à tous les points que j'ai cité au dessus. 

Sachant que dans toute cette histoire jamais nous n'avons eu de courrier ou de mail nous faisant part d'une IP ou d'une convocation à un des rendez-vous.. 

S'il vous plaît pouvez-vous m'aider à y voir plus clair, je ne sais plus ce dont j'ai le droit, ce que je dois faire, est-ce normal cette façon de procéder ? Ont-ils le droit de nous obliger à quoi que ce soit ? Ou même d'obliger mon fils à leur parler seul et dans leur bureau ?

Merci pour votre attention. 

Cordialement.

1 réponse

kang74 Messages postés 7188 Date d'inscription   Statut Membre Dernière intervention   3 586
 

Bonjour

Une information préoccupante, est le signalement d'une possibilité de danger ou de mise en danger de l'enfant .

Pour évaluer les conditions de vie de l'enfant et faire le point sur ses besoins, ils ont besoin d'évaluer la situation de l'enfant : vous avez bien evidemment tout interet à faire que cette évaluation puisse se faire, donc bien evidemment voir seul l'enfant est primordial .

Si vous ne voulez pas collaborer, ils seront obligés de faire un signalement de danger, puisque sans évaluation et sans votre collaboration pour prouver le contraire : là ce sera le JE qui par une ordonnance obligera à des mesures, qui oui, peuvent aller jusqu'au placement temporaire .

Comprenez que vos droits de parents n'existent que par rapport à l’intérêt de l'enfant .

Et que vous avez surtout des devoirs .

Vu la personnalité de votre enfant, cela ne peut être que bénéfique pour lui et pour vous d'identifier la source du problème , qui n'est peut être pas grave, mais peut nuire à sa santé ou sa scolarité .

NB : si votre mari a interpellé le directeur, sans prendre rendez vous, s'il a haussé le ton, on est bien dans le cadre d'une agression verbale .

Peut être serait il bon de calmer le jeu ?

Article 433-5

Version en vigueur depuis le 23 mars 2024

Modifié par LOI n°2024-247 du 21 mars 2024 - art. 3

Constituent un outrage puni de 7 500 euros d'amende et d'une peine de travail d'intérêt général définie à l'article 131-8 les paroles, gestes ou menaces, les écrits ou images de toute nature non rendus publics ou l'envoi d'objets quelconques adressés à une personne chargée d'une mission de service public, dans l'exercice ou à l'occasion de l'exercice de sa mission, et de nature à porter atteinte à sa dignité ou au respect dû à la fonction dont elle est investie.

Lorsqu'il est adressé à une personne dépositaire de l'autorité publique, à un sapeur-pompier ou à un marin-pompier dans l'exercice ou à l'occasion de l'exercice de ses missions, l'outrage est puni d'un an d'emprisonnement et de 15 000 euros d'amende.

Lorsqu'il est adressé à une personne chargée d'une mission de service public et que les faits ont été commis à l'intérieur d'un établissement scolaire ou éducatif, ou, à l'occasion des entrées ou sorties des élèves, aux abords d'un tel établissement, l'outrage est puni de six mois d'emprisonnement et de 7 500 euros d'amende.

Lorsqu'il est commis en réunion, l'outrage prévu au premier alinéa est puni de six mois d'emprisonnement et de 7 500 euros d'amende, et l'outrage prévu au deuxième alinéa est puni de deux ans d'emprisonnement et de 30 000 euros d'amende.

2