Maison non terminée héritée après décès du père en Algérie

Bonjour,

Mon père est décédé il y a quelques années. Il a fait construire une maison en Algérie qui n'est toujours pas terminée. Nous avons fait la frédha à son décès ( un de mes frères avait une procuration pour s'en occuper) et notre mère est toujours de ce monde. Entre temps, nous avons tous participé à hauteur de nos moyens pour continuer les travaux. Aujourd'hui, un de mes frères veut que nous participions tous à même hauteur,  autrement que nous signons un document qui stipule que nous renonçons à notre part sur la maison. En a-t-il le droit? 

Par ailleurs, nous sommes trois sœurs pour 2 frères, nous sommes toutes mariées avec enfants. Il nous dit que la loi qui va s'appliquer sera la loi algérienne et donc que nous (les filles) aurons le droit qu'à la moitié mais il veut tout de même que nous participions à hauteur égale en nous disant que de toute façon nous ne sommes plus de la famille car il n'y a qu'à regarder le nom de famille que nous portons et que nos conjoints ne font pas parti de la famille ("des étrangers"). Je trouve cela injuste mais ai-je raison? (Je trouve que la loi islamique était juste à une certaine époque ou si les familles continuent à vivre de cette manière). Nous n'avons pas eu de dote, nos maris n'ont pas forcément de maison ou terrain de leur parents et nous travaillons presque toutes. 

Si j'ai raison, est-ce-que nous devons faire écrire noir sur blanc quelque part que nous participons à hauteur égale des garçons (qui sont des hommes bien sûr dont un est marié avec un enfant)? Nous (les filles) ne voulons pas créer de vagues et voulons que cela se fasse sans crie et ne savons pas comment en parler si jamais nous avons raison.

Enfin, il a eu des mots avec le mari de l'une de mes sœurs un jour et a dit à ma sœur que si elle était amenée à mourir il ne laisserait pas son mari rentrer dans la maison (en vacances par exemple) s'il est présent à ce moment là. En a-t-il le droit ?

Je vous remercie par avance pour votre aide.