Un patron peu t'il donner une charge de travail excessive
Suzanne37
-
23 mars 2022 à 18:04
dna.factory Messages postés 25333 Date d'inscription mercredi 18 avril 2007 Statut Modérateur Dernière intervention 5 novembre 2024 - 24 mars 2022 à 14:52
dna.factory Messages postés 25333 Date d'inscription mercredi 18 avril 2007 Statut Modérateur Dernière intervention 5 novembre 2024 - 24 mars 2022 à 14:52
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2 réponses
Bonjour,
La notion d'excessive est subjective. Elle est donc par conséquence non définit par la législation.
Il n'est donc pas question de droit ou de pas droits.
Cependant il existe la notion de changement de cadence. Mais cela résulte d'une prérogative de l'employeur pour laquelle il n'a pas besoin de demande le consentement du salarié pour la modifier, même si cela vient indirectement impacter les primes.
CB
La notion d'excessive est subjective. Elle est donc par conséquence non définit par la législation.
Il n'est donc pas question de droit ou de pas droits.
Cependant il existe la notion de changement de cadence. Mais cela résulte d'une prérogative de l'employeur pour laquelle il n'a pas besoin de demande le consentement du salarié pour la modifier, même si cela vient indirectement impacter les primes.
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dna.factory
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Modifié le 24 mars 2022 à 15:12
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Si objectivement l'employeur donne une charge de travail disproportionnée par rapport aux autres salariés, ça rentre dans le harcèlement, et permet d'assigner l'employeur au prud'homme (ou simplement de commencer par remonter le point aux RH et à la direction pour qu'ils fassent le nécessaire).
Le problème est triple.
- Prouver le harcèlement est toujours difficile. Les écrits sont rares, et les collègues sont rarement motivés pour témoigner, ayant trop peur de devenir le prochain sur la liste.
- Porter l'affaire devant la justice (ou même devant la direction) risque de ne rien faire pour améliorer l'ambiance. Et si l'entreprise en arrive à devoir choisir lequel des deux reste, en général, la victime n'est pas en meilleure position.
- Les harceleurs savent choisir leur victime parmi les moutons qui sont très forts pour se plaindre (mais pas trop fort quand même, ou alors à des gens qui n'y peuvent rien), mais qui n'agiront jamais.
La vraie solution dans ce genre de situation est toujours la même.
Chercher du travail ailleurs. Tranquillement, sans pressions. Une fois trouvé un travail plus intéressant, mieux payé, plus proche, dans une meilleure ambiance, vous posez votre démission, tout en allant remercier cette personne devant tous vos collègues pour vous avoir motivé à trouver ce boulot qui paye deux fois plus (même si c'est pas vrai).
Les plus fourbes s'assureront même de coopter les collègues qu'ils apprécient dans la nouvelle entreprise.
Et en bonus, le fait de démissionner ne vous interdit pas d'assigner quand même votre employeur aux prud'hommes pour harcèlement, et ce pendant 5 ans (mais bon, plus vous attendez, plus les preuves seront difficiles à apporter), sauf que dans ce cas, l'employeur n'aura plus aucun moyen de pression.
Normalement, c'est le moment ou les gens qui n'y connaissent rien au monde du travail répondent qu'ils préféreront mourir que de démissionner pour un boulot mieux payé, plus intéressant, plus proche, avec des collègues sexys et sympas.
En particulier, ils seront prompt à affirmer qu'ils ne démissionneront pas parce qu'ils n'ont rien à se reprocher.
Ce qu'ils ne comprennent pas c'est que quand on a quelque chose à se reprocher, l'employeur nous licencie. La démission, c'est justement quand l'employeur à quelque chose à se reprocher (y compris simplement ne pas être mieux que les autres).
Si vous avez peur de la période d'essai dans le nouveau poste, il y a deux garde-fous majeurs. Le premier est de ne jamais se précipiter sur la première proposition, mais attendre d'en avoir plusieurs, déjà pour pouvoir choisir la meilleure, mais surtout pour se rassurer sur les chances de trouver rapidement un autre emploi.
Le deuxième garde-fou tiens au fait que si vous ne vous inscrivez pas à pole emploi entre la démission et le nouveau poste et que l'employeur mets fin à la période d'essai dans les 90 jours, votre démission est légitime et vous ouvre droit au chômage.
Et si vous ne trouvez pas mieux. Voir ne trouvez pas du tout, il sera temps de se remettre en question, et de regarder du coté des formations (cpf/démission reconversion), qui vous permettront d'avoir un métier, et de pouvoir être plus exigeant dans vos recherches d'emploi.
Le problème est triple.
- Prouver le harcèlement est toujours difficile. Les écrits sont rares, et les collègues sont rarement motivés pour témoigner, ayant trop peur de devenir le prochain sur la liste.
- Porter l'affaire devant la justice (ou même devant la direction) risque de ne rien faire pour améliorer l'ambiance. Et si l'entreprise en arrive à devoir choisir lequel des deux reste, en général, la victime n'est pas en meilleure position.
- Les harceleurs savent choisir leur victime parmi les moutons qui sont très forts pour se plaindre (mais pas trop fort quand même, ou alors à des gens qui n'y peuvent rien), mais qui n'agiront jamais.
La vraie solution dans ce genre de situation est toujours la même.
Chercher du travail ailleurs. Tranquillement, sans pressions. Une fois trouvé un travail plus intéressant, mieux payé, plus proche, dans une meilleure ambiance, vous posez votre démission, tout en allant remercier cette personne devant tous vos collègues pour vous avoir motivé à trouver ce boulot qui paye deux fois plus (même si c'est pas vrai).
Les plus fourbes s'assureront même de coopter les collègues qu'ils apprécient dans la nouvelle entreprise.
Et en bonus, le fait de démissionner ne vous interdit pas d'assigner quand même votre employeur aux prud'hommes pour harcèlement, et ce pendant 5 ans (mais bon, plus vous attendez, plus les preuves seront difficiles à apporter), sauf que dans ce cas, l'employeur n'aura plus aucun moyen de pression.
Normalement, c'est le moment ou les gens qui n'y connaissent rien au monde du travail répondent qu'ils préféreront mourir que de démissionner pour un boulot mieux payé, plus intéressant, plus proche, avec des collègues sexys et sympas.
En particulier, ils seront prompt à affirmer qu'ils ne démissionneront pas parce qu'ils n'ont rien à se reprocher.
Ce qu'ils ne comprennent pas c'est que quand on a quelque chose à se reprocher, l'employeur nous licencie. La démission, c'est justement quand l'employeur à quelque chose à se reprocher (y compris simplement ne pas être mieux que les autres).
Si vous avez peur de la période d'essai dans le nouveau poste, il y a deux garde-fous majeurs. Le premier est de ne jamais se précipiter sur la première proposition, mais attendre d'en avoir plusieurs, déjà pour pouvoir choisir la meilleure, mais surtout pour se rassurer sur les chances de trouver rapidement un autre emploi.
Le deuxième garde-fou tiens au fait que si vous ne vous inscrivez pas à pole emploi entre la démission et le nouveau poste et que l'employeur mets fin à la période d'essai dans les 90 jours, votre démission est légitime et vous ouvre droit au chômage.
Et si vous ne trouvez pas mieux. Voir ne trouvez pas du tout, il sera temps de se remettre en question, et de regarder du coté des formations (cpf/démission reconversion), qui vous permettront d'avoir un métier, et de pouvoir être plus exigeant dans vos recherches d'emploi.