2 réponses
Bonjour
Il y a beaucoup d'incohérences dans ce que vous nous racontez.
1/ Vous nous dites que votre père s'est marié à Casablanca avec une marocaine en 2005; quelle était la religion de votre père?
2/ Succession en France: dans quel pays sont situés les biens appartenant à votre père?
3/ Votre mère: qui est-elle par rapport à cette marocaine?
4/ Dans quel pays votre père est-il décédé? Quel était le pays où il vivait lors de son décès: France ou Maroc?
5/Il s'est marié à Casa à la mairie marocaine ou au consulat français?
Il y a beaucoup d'incohérences dans ce que vous nous racontez.
1/ Vous nous dites que votre père s'est marié à Casablanca avec une marocaine en 2005; quelle était la religion de votre père?
2/ Succession en France: dans quel pays sont situés les biens appartenant à votre père?
3/ Votre mère: qui est-elle par rapport à cette marocaine?
4/ Dans quel pays votre père est-il décédé? Quel était le pays où il vivait lors de son décès: France ou Maroc?
5/Il s'est marié à Casa à la mairie marocaine ou au consulat français?
Bonjour
La succession de votre père est complexe.En effet, elle comporte des éléments d'extranéité qui en font une succession internationale comportant l'application de la convention de La Haye en date du 14 mars 1978 et qui concerne la mutabilité des régimes matrimoniaux légaux. Tout ceci concerne les deux biens situés en France et éventuellement les comptes bancaires.
Votre père, divorcé, s'est remarié au Maroc avec une marocaine, sans contrat de mariage. En conséquence, ce mariage était placé sous le régime légal marocain , qui est la séparation de biens.Si le couple s'était installé au Maroc, c'est ce régime matrimonial qui aurait été applicable tant pour les biens situés en France que pour ceux situés au Maroc.
Mais le couple a fixé sa première résidence après mariage en France. Ce faisant, il a fait modifier son régime matrimonial par application de la convention précitée. Aux termes de l'article 4 de cette convention, si les époux n'ont pas fixé par contrat de mariage la loi applicable à leur régime matrimonial, ce qui est votre cas, ce régime est soumis à la loi interne de l'Etat sur le territoire duquel ils ont établi leur première résidence habituelle après mariage.
En application de ces dispositions ,c'est la loi française qui est applicable à la succession de votre père , à savoir le régime légal de la communauté réduite aux acquêts.
En conséquence, le bien acheté en 2009 est un bien de communauté appartenant pour moitié à chacun des époux.il s'ensuit que ce bien appartient à l'épouse marocaine pour 5/8( 4/8 qui lui appartenaient déjà plus 1/8 qu'elle recueille dans la succession de son mari).
Voilà ce que le notaire français aurait dû vous expliquer.
Pour les biens situé au Maroc qui relèvent de la Moudawana en raison de la nationalité de l'épouse, , il vous faut consulter un notaire marocain.
La succession de votre père est complexe.En effet, elle comporte des éléments d'extranéité qui en font une succession internationale comportant l'application de la convention de La Haye en date du 14 mars 1978 et qui concerne la mutabilité des régimes matrimoniaux légaux. Tout ceci concerne les deux biens situés en France et éventuellement les comptes bancaires.
Votre père, divorcé, s'est remarié au Maroc avec une marocaine, sans contrat de mariage. En conséquence, ce mariage était placé sous le régime légal marocain , qui est la séparation de biens.Si le couple s'était installé au Maroc, c'est ce régime matrimonial qui aurait été applicable tant pour les biens situés en France que pour ceux situés au Maroc.
Mais le couple a fixé sa première résidence après mariage en France. Ce faisant, il a fait modifier son régime matrimonial par application de la convention précitée. Aux termes de l'article 4 de cette convention, si les époux n'ont pas fixé par contrat de mariage la loi applicable à leur régime matrimonial, ce qui est votre cas, ce régime est soumis à la loi interne de l'Etat sur le territoire duquel ils ont établi leur première résidence habituelle après mariage.
En application de ces dispositions ,c'est la loi française qui est applicable à la succession de votre père , à savoir le régime légal de la communauté réduite aux acquêts.
En conséquence, le bien acheté en 2009 est un bien de communauté appartenant pour moitié à chacun des époux.il s'ensuit que ce bien appartient à l'épouse marocaine pour 5/8( 4/8 qui lui appartenaient déjà plus 1/8 qu'elle recueille dans la succession de son mari).
Voilà ce que le notaire français aurait dû vous expliquer.
Pour les biens situé au Maroc qui relèvent de la Moudawana en raison de la nationalité de l'épouse, , il vous faut consulter un notaire marocain.
Bonjour
Merci pour toutes les réponses apporté a mon cas. J’aurais une autre petite question
Si vous me le permettez.
Ma belle mère choisir obtenus la carte de séjours en 2008.
Et si les époux n’ont pas fait de contrat ils pouvaient choisir après 2 ans de mariage et que si il justifiait d’une habitation fixe en france leur régime passé en mutabilité automatique (dont les acquets)après 10ans en france . Voilà leur situation complexe .comme ils vivait entre le maroc et la france aucune loi ne peut imposez un régime mon père de son vivant n’ayant pas fait de choix sur son régime matrimonial.
Je vous remercie encore pour tout vos renseignements
Bonne journée.
Merci pour toutes les réponses apporté a mon cas. J’aurais une autre petite question
Si vous me le permettez.
Ma belle mère choisir obtenus la carte de séjours en 2008.
Et si les époux n’ont pas fait de contrat ils pouvaient choisir après 2 ans de mariage et que si il justifiait d’une habitation fixe en france leur régime passé en mutabilité automatique (dont les acquets)après 10ans en france . Voilà leur situation complexe .comme ils vivait entre le maroc et la france aucune loi ne peut imposez un régime mon père de son vivant n’ayant pas fait de choix sur son régime matrimonial.
Je vous remercie encore pour tout vos renseignements
Bonne journée.
12 sept. 2021 à 11:26
les bien sont situés un appartement au maroc acheté et 2 bien en france , un que mon père avait acheté seul pendant le mariage avec son épouse marocaine et un qu’il avait acheté avec notre mère et dont il était divorcé, ma mère étant décédé en 2006 nous avions laissé vivre notre père et sa femme puisque nous étions en indivise avec mon père.
Est pour répondre a votre dernière questions ma mère n’avait aucun lien avec l’épouse marocain .
Merci bcp
12 sept. 2021 à 11:29
Et il se son marier a la mairie de casablanca.