PRL et HLL en location

Iza - 13 juil. 2019 à 07:52
djivi38 Messages postés 52198 Date d'inscription dimanche 12 avril 2015 Statut Membre Dernière intervention 27 novembre 2024 - 13 juil. 2019 à 19:07
Bonjour Maître,

Un chalet « construit » sur un terrain situé dans un Parc Résidentiel de Loisirs ne pouvant en principe pas tenir lieu de résidence principale, a été loué par le propriétaire dans le cadre d’un bail de 3 ans.
Le locataire est resté un an et demi.
De nombreux litiges opposent à présent ce propriétaire de HLL et son ancien locataire.
Notamment, est-il en droit de réclamer à son ancien locataire le paiement de la taxe d’habitation dudit chalet ?

Vous remerciant pour l’aide que vous pourrez apporter,
Cordialement,
Isabelle.

1 réponse

djivi38 Messages postés 52198 Date d'inscription dimanche 12 avril 2015 Statut Membre Dernière intervention 27 novembre 2024 15 392
13 juil. 2019 à 19:07
bonjour,

voir ce lien :
https://edito.seloger.com/conseils-d-experts/acheter/profitez-d-une-residence-secondaire-economique-et-sans-contraintes-article-4026.html

Extrait :
"Pour info, les biens acquis en PRL étant considérés comme des habitations légères de loisirs (HLL), ils sont exonérés de taxe d’habitation. » : donc, comment le propriétaire pourrait réclamer à cet ancien locataire une TH qui n'existe pas ?!

Sachant, de plus, qu'un avis de TH est nominatif, si un tel locataire avait à en payer une, elle serait établie par son centre des impôts et lui serait directement envoyé : c'est ce qui se passe pour les locations de logements "classiques".

"...... ne pouvant en principe pas tenir lieu de résidence principale, a été loué par le propriétaire dans le cadre d’un bail de 3 ans."
Si c'était la résidence principale du locataire un bail de 3 ans régi par la loi du 6/7/1989 n'aurait jamais dû être conclu, puisqu'il aurait été illégal.

[Si c'était pour une résidence NON principale du locataire, donc considérée par le fisc comme une résidence secondaire, un bail aurait pu être conclu entre le propriétaire et le locataire aux conditions précisées dans ce bail, acceptées des deux parties par leurs signatures, mais restant HORS loi du 6/7/1989. Ce qui n'est de tout façon pas le cas exposé dans votre post... d'où la parenthèse.]

cdt.
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