Planning perturbé du aux depart salariés
Pipa
-
4 févr. 2019 à 06:29
dna.factory Messages postés 25420 Date d'inscription mercredi 18 avril 2007 Statut Modérateur Dernière intervention 16 décembre 2024 - 4 févr. 2019 à 10:44
dna.factory Messages postés 25420 Date d'inscription mercredi 18 avril 2007 Statut Modérateur Dernière intervention 16 décembre 2024 - 4 févr. 2019 à 10:44
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2 réponses
Any--Ly
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4 févr. 2019 à 07:21
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ils partent ou ?
dna.factory
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4 févr. 2019 à 10:18
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Et après, y'en a qui refusent d'accepter que c'est le salarié qui a le vrai pouvoir dans la relation employé/employeur.
Un salarié qui démission, c'est normal, ça fait parti du jeu.
60% de l'entreprise/service qui est indisponible en 15 jours, y'a un problème et faut chercher dans l’élément commun à ces personnes. A savoir l'entreprise/responsable du service.
Une rupture conventionnelle, ça reste le choix de l'entrepreneur quoi qu'on en dise. Rien ne vous obligeait à proposer cette rupture sans avoir prévu de continuité. Vous pouviez même conditionner cette rupture conventionnelle à la formation d'un remplaçant.
Bien sur, si vous refusiez cette rupture, le salarié aurait démissionné voir fait un abandon de poste. Mais en quoi ça aurait été pire ? Le résultat aurait été le même sans avoir à payer les primes de licenciement.
Pour la démission, et pour les arrêts maladie si il ne sont pas liés à des blessures. Il y a quelque chose qui s'appelle l'offre et la demande. Que ce soit une simple question de salaire ou plus globalement d'environnement de travail, vous avez le droit de faire une contre-proposition à vos salariés.
C'est d'ailleurs très probablement ce qu'attends celui qui a démissionné. 50% de l'équipe qui n'est pas là ? La première chose que je fais est de poser ma dem est espérant que l'employeur comprennent le message et vienne me voir en urgence pour me demander ce que je veux.
Et si les deux qui restent ont deux sous de jugeote. Ils vont faire la même chose.
La première chose à faire à de remettre en cause la viabilité de votre entreprise.
Vous sortir de cette situation va couter de l'argent. Encore plus si vous n'avez pas anticipé.
Il va falloir payer des heures sups (et des primes exceptionnelles) pour les salariés qu'il vous restent à qui vous allez demander de travailler 48 heures par semaines (pour faire plus, il faut l'accord exceptionnel de l'inspection du travail, donc n'y comptez pas trop).
Sans parler des augmentations de salaire pour qu'ils se décident à rester.
Si vous voulez récupérer le démissionnaire et les burn out, c'est pareil, va falloir casquer.
En attendant de mettre en place un processus de recrutement, la seule solution c'est interim, et ça aussi, ça coute. Peut-être regarde au niveau de vos 'concurrents' si vous pouvez leur sous-traiter. Mais du coup adieu votre marge.
Et le processus de recrutement lui même coute. (faut former les nouveaux, et pendant que le senior forme, il est pas aussi efficace).
Si financièrement, ce n'est pas possible, il va falloir envisager les mauvaises nouvelles. Y compris le dépôt de bilan.
N'hésitez pas contact la CCI locale, et autre organisations de type CAPEB, ils pourront vous apporter des réponses plus adaptés.
@Any-Ly : oui, il y a des secteurs en France qui peinent à recruter, dans lesquels personne ne veut pas travailler parce qu'ils ne sont pas 'sexy'.
Un salarié qui démission, c'est normal, ça fait parti du jeu.
60% de l'entreprise/service qui est indisponible en 15 jours, y'a un problème et faut chercher dans l’élément commun à ces personnes. A savoir l'entreprise/responsable du service.
Une rupture conventionnelle, ça reste le choix de l'entrepreneur quoi qu'on en dise. Rien ne vous obligeait à proposer cette rupture sans avoir prévu de continuité. Vous pouviez même conditionner cette rupture conventionnelle à la formation d'un remplaçant.
Bien sur, si vous refusiez cette rupture, le salarié aurait démissionné voir fait un abandon de poste. Mais en quoi ça aurait été pire ? Le résultat aurait été le même sans avoir à payer les primes de licenciement.
Pour la démission, et pour les arrêts maladie si il ne sont pas liés à des blessures. Il y a quelque chose qui s'appelle l'offre et la demande. Que ce soit une simple question de salaire ou plus globalement d'environnement de travail, vous avez le droit de faire une contre-proposition à vos salariés.
C'est d'ailleurs très probablement ce qu'attends celui qui a démissionné. 50% de l'équipe qui n'est pas là ? La première chose que je fais est de poser ma dem est espérant que l'employeur comprennent le message et vienne me voir en urgence pour me demander ce que je veux.
Et si les deux qui restent ont deux sous de jugeote. Ils vont faire la même chose.
La première chose à faire à de remettre en cause la viabilité de votre entreprise.
Vous sortir de cette situation va couter de l'argent. Encore plus si vous n'avez pas anticipé.
Il va falloir payer des heures sups (et des primes exceptionnelles) pour les salariés qu'il vous restent à qui vous allez demander de travailler 48 heures par semaines (pour faire plus, il faut l'accord exceptionnel de l'inspection du travail, donc n'y comptez pas trop).
Sans parler des augmentations de salaire pour qu'ils se décident à rester.
Si vous voulez récupérer le démissionnaire et les burn out, c'est pareil, va falloir casquer.
En attendant de mettre en place un processus de recrutement, la seule solution c'est interim, et ça aussi, ça coute. Peut-être regarde au niveau de vos 'concurrents' si vous pouvez leur sous-traiter. Mais du coup adieu votre marge.
Et le processus de recrutement lui même coute. (faut former les nouveaux, et pendant que le senior forme, il est pas aussi efficace).
Si financièrement, ce n'est pas possible, il va falloir envisager les mauvaises nouvelles. Y compris le dépôt de bilan.
N'hésitez pas contact la CCI locale, et autre organisations de type CAPEB, ils pourront vous apporter des réponses plus adaptés.
@Any-Ly : oui, il y a des secteurs en France qui peinent à recruter, dans lesquels personne ne veut pas travailler parce qu'ils ne sont pas 'sexy'.
Any--Ly
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4 févr. 2019 à 10:24
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dna ...
sur un chantier ,? en principe on n'emploie pas des employées ..
sur un chantier ,? en principe on n'emploie pas des employées ..
tania57
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4 févr. 2019 à 10:38
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Pour dna des emplois "sexy" vous n'auriez pas la grosse tête à tout hasard
Franchement moi qui côtoie des femmes de chambre qui doivent faire 4 chambres à l'heure (je vous mets au défi de le faire) moi qui côtoie des femmes de ménage qui bossent à temps partiel non choisi je me dis que vous êtes très imbu de vous même
On n'a plus les mêmes valeurs
Franchement moi qui côtoie des femmes de chambre qui doivent faire 4 chambres à l'heure (je vous mets au défi de le faire) moi qui côtoie des femmes de ménage qui bossent à temps partiel non choisi je me dis que vous êtes très imbu de vous même
On n'a plus les mêmes valeurs
dna.factory
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Modifié le 4 févr. 2019 à 10:45
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Any-Ly. Mon père était chef d'entreprise menuisier. Il intervenait sur de nombreux chantiers.
Il n'a jamais eu recours à l'interim ou aux journaliers. Ses ouvriers (ou apprentis) étaient tous en CDD/CDI.
Et si sémantiquement on parlait effectivement d'ouvriers. Cela reste techniquement des employés.
Mon petit frère est menuisier aussi. Il n'a pas voulu reprendre l'entreprise de mon père parce que ça ne payait pas assez d'être patron. Il est embauché en CDI, il a du chercher une semaine pour trouver cette entreprise. Il passe son temps sur les chantiers.
Il n'a jamais eu recours à l'interim ou aux journaliers. Ses ouvriers (ou apprentis) étaient tous en CDD/CDI.
Et si sémantiquement on parlait effectivement d'ouvriers. Cela reste techniquement des employés.
Mon petit frère est menuisier aussi. Il n'a pas voulu reprendre l'entreprise de mon père parce que ça ne payait pas assez d'être patron. Il est embauché en CDI, il a du chercher une semaine pour trouver cette entreprise. Il passe son temps sur les chantiers.
4 févr. 2019 à 07:24
Modifié le 4 févr. 2019 à 07:28
4 févr. 2019 à 07:31
4 févr. 2019 à 07:32
4 févr. 2019 à 07:32