Vente et usufruit

Je pensais que c'est moi qui doit gérer la partie de mon défunt mari.
Une donation au dernier vivant permet au survivant de recueillir des droits + élevés que ce que la dévolution légale prévoit.
L'héritier réservataire n'est pas évincé pour autant.
Votre fils existait au décès de son père. Il existe toujours.

Au lieu de l'usufruit, vous pouviez opter pour la quotité disponible de moitié en pleine propriété, votre fils, héritier "réservataire" obtenant l'autre moitié.
En ce moment, vous seriez alors pleinement propriétaire des 3/4 et votre fils d'un seul quart.
Vous aviez un choix à opérer.
Vous avez opté pour le minimum du minimum qu'est l'usufruit de 10 ou 20 % selon la valeur fiscale actuelle de vos droits en usufruit.

Mon fils dit qu'il peut demander 70% de la part de son papa si je vendais.soit 85 mille euros. Il n'y a pas d'autre moyen?
Ne connaissant pas votre âge (que personne ne vous demande) si votre fils avance ce pourcentage, certainement qu'il a dû s'informer sur le sujet.
Il n'y a aucun autre moyen.
La valeur d'un usufruit diminue au fur et mesure de l'avancée en âge de son détenteur pour rester stable à 10 % à partir de 91 ans (évaluation fiscale).

Pour vous Condorcet je peux gérer l'argent de la vente? c'est bien ce que je pensais. Donc placer en assurance le reste pour plus tard.
Mais bien sûr, puisque l'indivision existant avec votre fils depuis le décès de votre conjoint disparaît par la vente de l'immeuble.
Chacun devient et demeure seul maître de son capital et de sa destinée.