Succession entre frères
Roisa
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Roisa -
Roisa -
Bonjour,
Nous étions trois frères. L'un de nous vient de décéder. Il n'avait pas de biens immobiliers, mais juste une somme d'argent sur son compte, provenant de la vente de la maison appartenant à notre mère, que nous avions reçu en héritage. Mon frère et moi, sommes ses seuls héritiers. Devons-nous payer des droits de succession, sur cette somme, provenant de la succession de notre mère ? En fait nous voudrions avoir le moins de frais possible, pour reverser la somme à sa fille majeure, qu'il aurait souhaité reconnaître, mais qu'il n'a pas eu le temps de faire avant sa mort.
Nous étions trois frères. L'un de nous vient de décéder. Il n'avait pas de biens immobiliers, mais juste une somme d'argent sur son compte, provenant de la vente de la maison appartenant à notre mère, que nous avions reçu en héritage. Mon frère et moi, sommes ses seuls héritiers. Devons-nous payer des droits de succession, sur cette somme, provenant de la succession de notre mère ? En fait nous voudrions avoir le moins de frais possible, pour reverser la somme à sa fille majeure, qu'il aurait souhaité reconnaître, mais qu'il n'a pas eu le temps de faire avant sa mort.
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4 réponses
Devons-nous payer des droits de succession, sur cette somme, provenant de la succession de notre mère ?
Réponse affirmative.
Fiscalement chaque succession est le "fait générateur" de droits de succession.
Bien que la somme dépendant de la succession de votre frère lui soit advenue dans le cadre d'une succession précédente, celle de votre mère, il n'en ressort pas moins que la sienne revenant à sa fratrie donne ouverture une nouvelle fois aux droits de mutation pas décès.
Réponse affirmative.
Fiscalement chaque succession est le "fait générateur" de droits de succession.
Bien que la somme dépendant de la succession de votre frère lui soit advenue dans le cadre d'une succession précédente, celle de votre mère, il n'en ressort pas moins que la sienne revenant à sa fratrie donne ouverture une nouvelle fois aux droits de mutation pas décès.
Roisa
Merci beaucoup d'avoir pris le temps d'apporter une réponse à ma question.
Bonjour
Aurons-nous des droits à payer? Vous le saurez si vous indiquez le montant de l'actif de succession.
Donner de l'argent à un enfant qu'il n'avait pas reconnu, c'est donner à un étranger , d'où taxation à 60%.
Aurons-nous des droits à payer? Vous le saurez si vous indiquez le montant de l'actif de succession.
Donner de l'argent à un enfant qu'il n'avait pas reconnu, c'est donner à un étranger , d'où taxation à 60%.
Merci pour cette réponse. L'actif est de 60 000 euros, provenant de la vente de la maison que nous avons héritée de notre mère. La maison s'étant vendue 180 000, nous avons reçu 60 000 euros chacun, que notre frère, qui vient de décédé, n'a pas dépensé. Le don à notre nièce, viendrait après, en dehors de la succession. La question est surtout de savoir si nous devons payer des droits de succession sur cette somme qui provient d'une précédente succession.
Exonération jusqu'à 15 932 € par part,
Pour le reste et pour ce qui vous concerne, taxation pour le surplus au taux de 35%
Soit impot pour chacun des 2 haritiers :
(30.000 € - 15932 €) x 35% = 4.924 € à payer pour chacun des héritiers.
Il restera donc pour votre nièce : 60.000 € - 2 x 4924 € = 50.152 €
Une reconnaissance à titre posthume semble souhaitable si votre nièce veut éviter de verser 60% du montant en cause au Trésor Public.
Pour le reste et pour ce qui vous concerne, taxation pour le surplus au taux de 35%
Soit impot pour chacun des 2 haritiers :
(30.000 € - 15932 €) x 35% = 4.924 € à payer pour chacun des héritiers.
Il restera donc pour votre nièce : 60.000 € - 2 x 4924 € = 50.152 €
Une reconnaissance à titre posthume semble souhaitable si votre nièce veut éviter de verser 60% du montant en cause au Trésor Public.
Bonjour
Il ne s'agit pas d'une reconnaissance à titre posthume, mais de l'établissement post-mortem d'une filiation par possession d'état. Adressez-vous à un avocat pour préparer la requête devant le juge d'instance.
Il ne s'agit pas d'une reconnaissance à titre posthume, mais de l'établissement post-mortem d'une filiation par possession d'état. Adressez-vous à un avocat pour préparer la requête devant le juge d'instance.