Ma fille de 8 ans ne veut plus aller chez son père
viaviaboule
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Bonjour,
En 2012, ma fille, alors âgée de 4 ans (née début mars 2009) me dénonce des faits d'attouchements sexuels de la part du beau fils (14 ans) de son papa. J'ai déposé plainte et me suis portée partie civile. Son papa n'a pas déposé plainte et continue de vivre sous le même toit que ce jeune homme. Ma fille est, depuis, suivie par une psychologue. Son papa n'a pas donné signe de vie pendant plusieurs mois (9 mois) malgré mon insistance et celle de sa fille car je refusais qu'elle soit mise en contact avec ce jeune homme.
En mars 2015, le JAF (que j'avais interpellé) décide d'un droit de garde chez son papa le weekend tous les 15 jours du samedi 10h30 au dimanche 12h SANS la présence du jeune homme. Tout se passait bien et était respecté.
Malheureusement, après 4 ans de procédure, le jugement par le tribunal pour enfants décide d'une relaxe pour ce jeune homme (jugement du 6 décembre 2017). Le juge a un doute et le doute profite à l'accusé en droit pénal, pas à la victime malheureusement. Pourtant tous les experts (brigade des mineurs, psychologue de la police, expert psychologue nommé par le tribunal) s'accordent à dire que ma fille n'a pas menti. Quant au jeune homme, il ne s'est pas présenté à son expertise psychiatrique, mais cela ne pose aucune question! Bref, je suis dans une incompréhension totale. En ce qui me concerne, je n'ai aucun doute sur la véracité des accusations de ma fille.
A l'annonce de ce verdict, ma fille (qui a 8 ans aujourd'hui) s'est effondrée en disant que le juge ne l'avait pas crue et m'a suppliée de ne pas la mettre chez son papa. Il m'apparait évident que je ne peux pas, en mon âme et conscience, la donner à son papa même si je sais que je me met hors la loi. C'est au dessus de mes forces. Ce jugement donne toute légitimité de mettre ma fille face à son agresseur.
Cette semaine, nous nous sommes rendues au commissariat pour expliquer la situation. Ma fille a expliqué à l'agent de police qu'elle ne voulait plus aller chez son père et le pourquoi de cette décision. J'ai donné aussi des explications. Malheureusement, je dois appliquer la loi. Ma fille a hurlé et pleuré qu'elle ne voulait pas y aller. Et moi, je ne la laisserai pas y aller. Mon rôle de maman n'est il pas de protéger ma fille?
En sortant du commissariat, ma fille a souhaité téléphoné à son papa. Elle lui a dit ne plus vouloir aller chez lui. Il lui a répondu qu'il y avait un jugement, que l'histoire était terminée et qu'elle devait passer à autre chose (ces propos confirment mes craintes et celles de ma fille sur le fait qu'elle sera mise face à son agresseur). Ma fille lui a dit qu'elle avait peur de se retrouver face à son agresseur et a maintenu qu'elle ne voulait plus venir chez lui. Elle a proposé à son papa de venir la voir mais il a refusé en lui disant que c'était à elle de venir. Pour ce weekend (16 et 17 décembre 2017), il a "capitulé" devant le refus clair de ma fille de venir chez lui. Mais ce n'est que partie remise.
Voilà en gros mon histoire. Je ne peux pas laisser ma fille aller chez son père et je ne le ferais pas quoiqu'il m'en coute.
Je ne refuse pas que ma fille voit son papa, mais je veux que cela se fasse EN DEHORS de la présence de ce jeune homme.
Je suis complètement désespérée et je ne sais pas vers qui me tourner. Ma fille veut écrire au juge. Peut elle le faire? A qui dois je m'adresser pour que ma fille soit entendue? Je ne sais plus quoi faire.
Merci de votre aide.
En 2012, ma fille, alors âgée de 4 ans (née début mars 2009) me dénonce des faits d'attouchements sexuels de la part du beau fils (14 ans) de son papa. J'ai déposé plainte et me suis portée partie civile. Son papa n'a pas déposé plainte et continue de vivre sous le même toit que ce jeune homme. Ma fille est, depuis, suivie par une psychologue. Son papa n'a pas donné signe de vie pendant plusieurs mois (9 mois) malgré mon insistance et celle de sa fille car je refusais qu'elle soit mise en contact avec ce jeune homme.
En mars 2015, le JAF (que j'avais interpellé) décide d'un droit de garde chez son papa le weekend tous les 15 jours du samedi 10h30 au dimanche 12h SANS la présence du jeune homme. Tout se passait bien et était respecté.
Malheureusement, après 4 ans de procédure, le jugement par le tribunal pour enfants décide d'une relaxe pour ce jeune homme (jugement du 6 décembre 2017). Le juge a un doute et le doute profite à l'accusé en droit pénal, pas à la victime malheureusement. Pourtant tous les experts (brigade des mineurs, psychologue de la police, expert psychologue nommé par le tribunal) s'accordent à dire que ma fille n'a pas menti. Quant au jeune homme, il ne s'est pas présenté à son expertise psychiatrique, mais cela ne pose aucune question! Bref, je suis dans une incompréhension totale. En ce qui me concerne, je n'ai aucun doute sur la véracité des accusations de ma fille.
A l'annonce de ce verdict, ma fille (qui a 8 ans aujourd'hui) s'est effondrée en disant que le juge ne l'avait pas crue et m'a suppliée de ne pas la mettre chez son papa. Il m'apparait évident que je ne peux pas, en mon âme et conscience, la donner à son papa même si je sais que je me met hors la loi. C'est au dessus de mes forces. Ce jugement donne toute légitimité de mettre ma fille face à son agresseur.
Cette semaine, nous nous sommes rendues au commissariat pour expliquer la situation. Ma fille a expliqué à l'agent de police qu'elle ne voulait plus aller chez son père et le pourquoi de cette décision. J'ai donné aussi des explications. Malheureusement, je dois appliquer la loi. Ma fille a hurlé et pleuré qu'elle ne voulait pas y aller. Et moi, je ne la laisserai pas y aller. Mon rôle de maman n'est il pas de protéger ma fille?
En sortant du commissariat, ma fille a souhaité téléphoné à son papa. Elle lui a dit ne plus vouloir aller chez lui. Il lui a répondu qu'il y avait un jugement, que l'histoire était terminée et qu'elle devait passer à autre chose (ces propos confirment mes craintes et celles de ma fille sur le fait qu'elle sera mise face à son agresseur). Ma fille lui a dit qu'elle avait peur de se retrouver face à son agresseur et a maintenu qu'elle ne voulait plus venir chez lui. Elle a proposé à son papa de venir la voir mais il a refusé en lui disant que c'était à elle de venir. Pour ce weekend (16 et 17 décembre 2017), il a "capitulé" devant le refus clair de ma fille de venir chez lui. Mais ce n'est que partie remise.
Voilà en gros mon histoire. Je ne peux pas laisser ma fille aller chez son père et je ne le ferais pas quoiqu'il m'en coute.
Je ne refuse pas que ma fille voit son papa, mais je veux que cela se fasse EN DEHORS de la présence de ce jeune homme.
Je suis complètement désespérée et je ne sais pas vers qui me tourner. Ma fille veut écrire au juge. Peut elle le faire? A qui dois je m'adresser pour que ma fille soit entendue? Je ne sais plus quoi faire.
Merci de votre aide.
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2 réponses
bonjour,
histoire tragique ! Je vous soutiens dans votre décision de protéger votre fille envers et contre tout, je réagirais de la même façon que vous, quitte à ne pas respecter loi & jugement.
Votre pitchounette semble très mature pour ses 8 ans et oui, si elle veut écrire au juge, soutenez-la dans sa décision : les mots sincères d'une enfant en détresse atteindront le juge (peut-être même pourrait-elle y joindre un dessin de ce qu'elle a subi de ce jeune homme).
Je fais un gros bisou à votre petite puce et vous transmets tout mon courage et mon soutien dans cette épreuve.
Cordialement.
---------
« Si vous avez un rêve, luttez pour lui, quel qu’il soit. Ne permettez à personne de vous trahir, aussi fort les autres puissent-ils vous aimer ou vouloir le meilleur pour vous. »
– Pilar Jericó –
histoire tragique ! Je vous soutiens dans votre décision de protéger votre fille envers et contre tout, je réagirais de la même façon que vous, quitte à ne pas respecter loi & jugement.
Votre pitchounette semble très mature pour ses 8 ans et oui, si elle veut écrire au juge, soutenez-la dans sa décision : les mots sincères d'une enfant en détresse atteindront le juge (peut-être même pourrait-elle y joindre un dessin de ce qu'elle a subi de ce jeune homme).
Je fais un gros bisou à votre petite puce et vous transmets tout mon courage et mon soutien dans cette épreuve.
Cordialement.
---------
« Si vous avez un rêve, luttez pour lui, quel qu’il soit. Ne permettez à personne de vous trahir, aussi fort les autres puissent-ils vous aimer ou vouloir le meilleur pour vous. »
– Pilar Jericó –
Bonjour
Vous dites que le jugement de garde précise que l'agresseur ne doit pas être présent lors de la présence de votre fille chez son père.
Le jugement innocentant cet individu ne remet pas en cause le jugement de garde.
Tant qu'il n'y a pas un nouveau jugement de garde il n'a pas le droit d'être présent lorsque votre fille est chez son père.
Vous dites que le jugement de garde précise que l'agresseur ne doit pas être présent lors de la présence de votre fille chez son père.
Le jugement innocentant cet individu ne remet pas en cause le jugement de garde.
Tant qu'il n'y a pas un nouveau jugement de garde il n'a pas le droit d'être présent lorsque votre fille est chez son père.
bonjour
voici ce qui est noté sur le jugement du JAF : "dit que monsieur x pourra recevoir sa fille selon les modalités suivantes, sauf meilleur accord : chaque fin de semaines impaires du samedi 10h30 au dimanche 12h hors la présence de .... ce, y compris durant les périodes de vacances scolaires, sauf si sa fille séjourne hors du département "
rien d'autre n'est précisé.
merci de votre attention
voici ce qui est noté sur le jugement du JAF : "dit que monsieur x pourra recevoir sa fille selon les modalités suivantes, sauf meilleur accord : chaque fin de semaines impaires du samedi 10h30 au dimanche 12h hors la présence de .... ce, y compris durant les périodes de vacances scolaires, sauf si sa fille séjourne hors du département "
rien d'autre n'est précisé.
merci de votre attention
Merci à vous car en effet c'est une bonne nouvelle ... On m'avait dit (l'avocat) que le jugement qui le déclarait innocent, annulait cette interdiction. Je vais faire valoir le jugement du JAF auprès du papa en espérant qu'il le respecte.
Encore un grand merci à vous.
Enfin une lueur dans cette terrible histoire.
Encore un grand merci à vous.
Enfin une lueur dans cette terrible histoire.
cordialement