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condorcet
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Modifié le 18 nov. 2017 à 08:22
Modifié le 18 nov. 2017 à 08:22
est ce que ce n'est pas la date du prononçé du divorce qui fait fois plutot que le jour de vente de la maison
Non, la date de prononcé du jugement de divorce ne règle pas votre dette dont vous vous acquitterez lorsque vous aurez encaissez le produit de la vente.
Au cas particulier, vous conservez le bien puisqu'il vous appartient en propre.
Bien que la situation soit un peu différente vous avez prélevé de l'argent dans la communauté pour acquérir les droits de votre soeur, cette communauté reprend la contre-valeur de son investissement
La récompense due à votre ex-conjoint sera donc calculée sur cette base nouvelle..
Imaginez que vous et moi avions acheté un chalet en montagne il y a 25 ans, aujourd'hui vous accepteriez de me céder vos droits sur la base du prix d'achat en 1992 ou plutôt sur ceux pratiqués actuellement en 2017 ?
La question se pose dans les mêmes termes lorsque, après être restés 30 ans dans l'indivision à la suite du décès de leurs parents, les 3 enfants se décident à faire le partage avec versement d'une soulte pour équilibrer la valeur des lots.
Non, la date de prononcé du jugement de divorce ne règle pas votre dette dont vous vous acquitterez lorsque vous aurez encaissez le produit de la vente.
Au cas particulier, vous conservez le bien puisqu'il vous appartient en propre.
Bien que la situation soit un peu différente vous avez prélevé de l'argent dans la communauté pour acquérir les droits de votre soeur, cette communauté reprend la contre-valeur de son investissement
La récompense due à votre ex-conjoint sera donc calculée sur cette base nouvelle..
Imaginez que vous et moi avions acheté un chalet en montagne il y a 25 ans, aujourd'hui vous accepteriez de me céder vos droits sur la base du prix d'achat en 1992 ou plutôt sur ceux pratiqués actuellement en 2017 ?
La question se pose dans les mêmes termes lorsque, après être restés 30 ans dans l'indivision à la suite du décès de leurs parents, les 3 enfants se décident à faire le partage avec versement d'une soulte pour équilibrer la valeur des lots.
Bonjour
Si l'on tient compte de tous les éléments que vous donnez et en l'absence d'accord amiable entre vous,vous en avez pour dix ans de procédure pour dénouer cet imbroglio. Et je ne parle pas des frais....Vous pouvez le dire à votre ex
Deux éléments justifieraient des actions judiciaires :
1/ Devenir de deniers propres de l'épouse:il s'avère que ces deniers ont été confondus avec des deniers communautaires, sans aucune distinction et qu'ensuite l'ensemble ait servi à l'acquisition d'un bien propre de l'époux.. il faudrait donc réunir tout un ensemble de preuves pour essayer de séparer ces deniers et reconstituer les sommes d'origine . exercice très difficile , tous les deniers ne pouvant être identifiés tombant dans la communauté.
2/ Absence de déclaration d'emploi dans l'acte d'acquisition:selon une jurisprudence constante de la première chambre de la Cour de cassation, en l'absence de déclaration d'emploi de deniers propres , la clause d'emploi n'a lieu qu'avec l'accord des parties.
Je ne vous donne pas la solution à retenir pour résoudre votre litige; c'est le rôle de vos avocats et éventuellement du notaire qui rédigera l'acte de vente de ce bien.
En complément, si l'on fait abstraction du mélange des deniers et que l'on retienne pour la clause d'emploi une somme forfaitaire évaluée à 80000 euros, vous devriez à ce titre à votre ex-épouse:
taux de l'emploi (80000/2OOOOO) 100 = 40%
Récompense due à votre ex 500000 X 40¨= 200000 euros
Si l'on tient compte de tous les éléments que vous donnez et en l'absence d'accord amiable entre vous,vous en avez pour dix ans de procédure pour dénouer cet imbroglio. Et je ne parle pas des frais....Vous pouvez le dire à votre ex
Deux éléments justifieraient des actions judiciaires :
1/ Devenir de deniers propres de l'épouse:il s'avère que ces deniers ont été confondus avec des deniers communautaires, sans aucune distinction et qu'ensuite l'ensemble ait servi à l'acquisition d'un bien propre de l'époux.. il faudrait donc réunir tout un ensemble de preuves pour essayer de séparer ces deniers et reconstituer les sommes d'origine . exercice très difficile , tous les deniers ne pouvant être identifiés tombant dans la communauté.
2/ Absence de déclaration d'emploi dans l'acte d'acquisition:selon une jurisprudence constante de la première chambre de la Cour de cassation, en l'absence de déclaration d'emploi de deniers propres , la clause d'emploi n'a lieu qu'avec l'accord des parties.
Je ne vous donne pas la solution à retenir pour résoudre votre litige; c'est le rôle de vos avocats et éventuellement du notaire qui rédigera l'acte de vente de ce bien.
En complément, si l'on fait abstraction du mélange des deniers et que l'on retienne pour la clause d'emploi une somme forfaitaire évaluée à 80000 euros, vous devriez à ce titre à votre ex-épouse:
taux de l'emploi (80000/2OOOOO) 100 = 40%
Récompense due à votre ex 500000 X 40¨= 200000 euros
Bonjour
Dans le cas exposé, le divorce n'a rien à voir et encore moins la date de ce divorce.
Il s'agit de la récompense due à la communauté par l'un des époux , en l'occurrence l'auteur de la question.Elle doit être réglée comme le sont toutes les récompenses dans les liquidations de communauté.
Je ne détaillerai pas les règles très techniques de l' art 1469 du code civil, mais je les simplifierai: lorsque ce couple a racheté la quote-part de la soeur, une certaine somme a été fournie par la communauté. C'est la valeur de cette somme qui doit être prise en compte par rapport à la valeur de l'immeuble(ratio au jour de l'acquisition de ces parts à appliquer au prix de vente actuel).La récompense ainsi calculée étant partagée par les deux ex-époux.;
Je confirme donc la réponse de Condorcet.
Dans le cas exposé, le divorce n'a rien à voir et encore moins la date de ce divorce.
Il s'agit de la récompense due à la communauté par l'un des époux , en l'occurrence l'auteur de la question.Elle doit être réglée comme le sont toutes les récompenses dans les liquidations de communauté.
Je ne détaillerai pas les règles très techniques de l' art 1469 du code civil, mais je les simplifierai: lorsque ce couple a racheté la quote-part de la soeur, une certaine somme a été fournie par la communauté. C'est la valeur de cette somme qui doit être prise en compte par rapport à la valeur de l'immeuble(ratio au jour de l'acquisition de ces parts à appliquer au prix de vente actuel).La récompense ainsi calculée étant partagée par les deux ex-époux.;
Je confirme donc la réponse de Condorcet.
merci ;; j'ai bien compris, me reste une question à vous soumettre ainsi qu'à Condorset: avant le mariage mon ex femme possedait un pel ainsi qu'un livret A, après mariage elle a continué à les alimenter avec l'argent de la communauté ainsi qu'avec des dons manuels de ses parents, pour racheter la part de ma soeur elle a cloturé ses comptes pour verser l'argent sur le compte commun (environ 80000e) qlqs jours avant rachat, montant du rachat de la part 100000e, je précise qu'il n'a pas été établi de clause d'emploi mais que les relevés bancaires du compte commun de l'époque prouvent les clotures et versements de ses comptes ainsi que le paiement fait à ma soeur, mon ex veux donc récuperer les 80000e avec la plus value, à l'époque de la donation la maison été estimée a 200000e,elle en vaut aujourd'hui 500000e, donc 150% de plus value, ce qui correspondrait pour mon ex à perçevoir environ 200000e? compliqué je sais..je dois bien entendu voir avec le notaire mais avant la liquidation il doit d'abord procéder à la vente,en attendant je m'interroge sur mon sort. merci à tous pour votre aide précieuse. cdt.
sophiag
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17 nov. 2017 à 23:42
17 nov. 2017 à 23:42
bonsoir
Pour moi, c'est bien à la date du divorce (des effets du divorce ) que la base est prise pour le calcul
Cependant, je vous ai transféré pour confirmation ou infirmation chez nos spécialistes de donation succession
Pour moi, c'est bien à la date du divorce (des effets du divorce ) que la base est prise pour le calcul
Cependant, je vous ai transféré pour confirmation ou infirmation chez nos spécialistes de donation succession
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18 nov. 2017 à 08:38
j'ai bien fait de basculer le sujet ici et je le fais quand je ne suis pas sur de ma réponse
Cdt
18 nov. 2017 à 08:47
j'ai bien fait de basculer le sujet ici
Ce n'est pourtant pas le bon forum puisqu'il en existe un intitulé "divorce".
Le sujet répond plus à un raisonnement de logique mathématique que juridique.
Mais où en sont aujourd'hui ces règles apprises en primaire (avant).
Depuis 40 ans, les enfants se servent d'un calculette et maintenant d'un "smartphone" (je ne suis pas certain de l'orthographe, cet engin me donne de l'urticaire !).
En laissant l'informatique réfléchir à leur place nos descendants deviendront des zombis.
18 nov. 2017 à 09:31
Modifié le 18 nov. 2017 à 11:19
Oui, la donatrice, votre mère détient toujours ses droits en usufruit, réduisant les vôtres en nue propriété à 90 % de la pleine propriété, fraction atteinte à l'aide de l'investissement des fonds communautaires dans l'acquisition de mêmes droits de votre soeur.
Donc, la communauté n'a pu que financer (en partie) des droits en nue-propriété.
désolé si je ne m'exprime pas trés bien
Çà devient compliqué votre truc !!
Mais on comprend.
Rompus à l'exercice, sur ce forum nous ne rencontrons que des sacs de nœuds !
Et ce n'est jamais aussi clair.