Trouver une filiation tardive

bonjour
les tests ADN sans l'accord de la justice ne valent rien
laissez ce monsieur tranquille, il n'a apparemment rien demandé, et il est peut être très bien dans ses baskets avec sa famille

Votre réponse n'est pas très gentille car apparemment vous ne savez pas ce que c'est que de vivre sans rien connaître de ses origines et pourtant combien d'émissions à la télé en ont parlé telles celles d'Olivier Delacroix. Et je peux vous assurer que tout le monde, je dis bien tout le monde en souffre. Je connais une dame qui depuis toujours sait au fond d'elle-même que son père n'est pas son géniteur et sans arriver à pouvoir exprimer son mal-être par des mots, elle le fait par un comportement un peu borderline et ainsi, est devenue la risée de tous.
En recherchant l'histoire de mon oncle, j'ai trouvé qui était réellement son père mais je ne le lui dirai jamais car son mari n'acceptera pas la révélation, il est trop vaniteux. Par contre, elle je pense qu'elle serait soulagée mais son équilibre mental dû justement au fait que ses parents n'ont jamais voulu lui révéler quoi que ce soit, ne permet aucune révélation. Son médecin qui est aussi le mien, est d'accord avec moi, c'est quand elle cherchait la vérité qu'il aurait fallu la lui dire mais je ne la connaissais pas. Et là, c'est trop tard, à 76 ans, elle ne la supporterait pas ...
Ce n'est pas sur de vagues ressemblances que je base mes recherches, c'est sur des documents et des recherches poussées.
Je vous explique pour la dame de 76 ans :

nous sommes en 1939, en fin novembre (car pour connaître la date de la conception, il faut compter les jours et non les semaines et les mois) et dans le village ou habite la famille maternelle de la dame, il ne reste plus que les moins de 20 ans ou les plus de 50 ans et ceux-là sont rares, disons, il ne reste plus que des vieillards. Il n'y a plus d'hommes adultes en âge de procréer car ils ont tous été mobilisés le 1er août. D'accord ? Aucun n'est revenu en permission ni dans le village ni dans les autres. Et pourtant cette femme de 30 ans s'aperçoit qu'elle est enceinte ! Mais quinze jours plus tard, grâce à l'intervention du maire, un jeune militaire que cette femme connaissait plus ou moins bien, accepte de l'épouser en catimini à 8 heures du soir sans que personne ne le sache, il a eu une permission exceptionnelle de 3 jours ! et la petite fille naît en début juillet 1940.. Elle n'est pas bête, elle a fait les calculs, elle sait au fond d'elle-même mais n'arrive pas à s'exprimer... J'ai trouvé, ce n'était pas difficile, il fallait faire les calculs et interroger les survivants de cette époque qui ont toujours pensé à un autre homme ... Mais lui non plus n'était pas là, il était sur le front en Belgique depuis le 1er août ! A moins qu'elle ait eu une grossesse de 12 mois...
Voilà. Là aussi vous allez me dire que je dois m'en fiche ? Je ne lui dirai jamais rien car je ne voudrais pour rien au monde que sa raison bascule.
Mais c'est pourquoi je montre de la compassion.

Je suis un peu peinée de votre ton. Bien sûr, il ne m'a rien demandé officiellement, mais il est en manque cela se ressent, car il croit que ma grand-mère a refusé le mariage de sa mère avec mon oncle à cause de lui. C'est un peu vrai d'accord mais pour d'autres raisons. C'est son épouse qui m'en a parlé un jour bien avant que sa belle-mère ne meure. Elle lui aurait confié que dès qu'elle ne serait plus là, il fallait dire à son fils qu'il avait été conçu par amour et non à cause d'un viol comme on le lui a fait croire.
Lui aussi a un comportement un peu bizarre et je dois avouer que cela me fait de la peine. Bien sûr, apparemment, il a trouvé un équilibre : sa femme le mène à la baguette et si elle n'avait pas fait comme cela, il aurait continué les bêtises de sa jeunesse. Quoique que vu son comportement parfois ...
Il est évident que je ne vais rien lui dire, je sais qu'un jour il m'en parlera lui, il a déjà commencé en janvier dernier mais bon, je n'ai pas su quoi dire car c'est délicat. Je suis d'accord avec vous, je peux lui faire beaucoup de mal comme beaucoup de bien car je peux vous assurer que si un jour il connaît la vérité, il sera le plus heureux du monde car il aimait beaucoup mon oncle et pour cause ! Et il aura trouvé sa famille paternelle..
Mon projet est de lui montrer les documents que j'ai trouvé s'il me parle de sa naissance et uniquement à ce moment-là. Et j'ai posé la question des tests ADN car je ne connais rien en ce domaine pour, dans le cas où il m'en parlerait, que je puisse lui donner un renseignement.
Je me doutais bien que c'était trop tard en tout mais s'il veut savoir si on est cousins, je désirais savoir si cela était possible. Selon vos conseils que j'apprécie et je vous en remercie à toutes les deux, s'il me dit de les faire lui-même pour connaître si nous sommes cousins, j'accepterai tout en lui disant que ce sera peut-être compliqué.
Mais bon, si on ne peut pas rendre justice à sa mère... Mais dans mon projet, c'est lui qui décidera et lui seul, c'est son histoire pas la mienne. Cependant sa maman le mériterait... Enfin bon, qui vivra verra.