Jeune apprenti en détresse
Cyrille5793
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Cyrille5793 Messages postés 6 Date d'inscription Statut Membre Dernière intervention -
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Bonjour
Mon fils de 17 ans est en contrat d apprentissage dans une boulangerie depuis le mois d août 2014.
Depuis le premier jour il subit des insultes, des brimades, parfois des gestes déplacés.
Ils le mettent dans le four ou dans le congélateur, on lui descend son pantalon. Il se retrouve à genou et ils font le "cheval". Ses cheveux sont pleins de farine, parfois des grumeaux.
Mon épouse et moi même sommes traités de fainéant car nous sommes dans la fonction publique.
Certains vêtements arrachés ou cachés.
Mon fils est atteint d une maladie génétique qui lui a déclenché une hyperactivité donc un problème de concentration. Les employeurs ont été informé lors de l entretient d embauche.
Comme il est plus lent, les salariés ne lui apprennent rien prétextant qu'il ne sert à rien, que sans lui ils seraient mieux, qu' il n aura jamais son CAP.
Il leur a parlé de son malaise et de l envie d en finir. Réponse : tu peux le faire on sera tranquille.
Pour le "punir de sa lenteur", ils lui ont donné un jour tellement de boulot qu'il a travaillé pendant 13h15. Mon épouse et moi même n étions pas au courant. Nous pensions qu' il était déjà sorti. Quand nous avons appris qu' il se trouvait encore dans la boulangerie seul, sans ouvriers ni patrons, nous l avons fait sortir.
Il fait régulièrement des semaines de 40 voir 45 heures.
Pour sa lenteur ou ses oublis dans les commandes, il part seul dans la nuit avec des cagettes pour livrer le dépôt qui se trouve assez loin.
J oublie certainement d autres exemples.
Le patron qui est au courant de la situation ne réagit pas.
Depuis quelques jours, Mon fils fait des malaises quand il doit se rendre à la boulangerie. Il s est retrouvé aux urgences et pour le moment il est en arrêt.
Nous apprenons au fur et à mesure ce qu'il subit.
Il ne veut plus y aller. Notre médecin diagnostique un blackout et il est envoyé chez une psychologue ( suite visite médecin du travail ).
Nous pensons que la solution est de rompre le contrat de travail mais il ne pourra pas se présenter à l examen.
Nous sommes dans une impasse.
Comment faire ? ?
Désolé pour la longueur de ma question.
Une famille totalement désabusée.
Cyrille.
Mon fils de 17 ans est en contrat d apprentissage dans une boulangerie depuis le mois d août 2014.
Depuis le premier jour il subit des insultes, des brimades, parfois des gestes déplacés.
Ils le mettent dans le four ou dans le congélateur, on lui descend son pantalon. Il se retrouve à genou et ils font le "cheval". Ses cheveux sont pleins de farine, parfois des grumeaux.
Mon épouse et moi même sommes traités de fainéant car nous sommes dans la fonction publique.
Certains vêtements arrachés ou cachés.
Mon fils est atteint d une maladie génétique qui lui a déclenché une hyperactivité donc un problème de concentration. Les employeurs ont été informé lors de l entretient d embauche.
Comme il est plus lent, les salariés ne lui apprennent rien prétextant qu'il ne sert à rien, que sans lui ils seraient mieux, qu' il n aura jamais son CAP.
Il leur a parlé de son malaise et de l envie d en finir. Réponse : tu peux le faire on sera tranquille.
Pour le "punir de sa lenteur", ils lui ont donné un jour tellement de boulot qu'il a travaillé pendant 13h15. Mon épouse et moi même n étions pas au courant. Nous pensions qu' il était déjà sorti. Quand nous avons appris qu' il se trouvait encore dans la boulangerie seul, sans ouvriers ni patrons, nous l avons fait sortir.
Il fait régulièrement des semaines de 40 voir 45 heures.
Pour sa lenteur ou ses oublis dans les commandes, il part seul dans la nuit avec des cagettes pour livrer le dépôt qui se trouve assez loin.
J oublie certainement d autres exemples.
Le patron qui est au courant de la situation ne réagit pas.
Depuis quelques jours, Mon fils fait des malaises quand il doit se rendre à la boulangerie. Il s est retrouvé aux urgences et pour le moment il est en arrêt.
Nous apprenons au fur et à mesure ce qu'il subit.
Il ne veut plus y aller. Notre médecin diagnostique un blackout et il est envoyé chez une psychologue ( suite visite médecin du travail ).
Nous pensons que la solution est de rompre le contrat de travail mais il ne pourra pas se présenter à l examen.
Nous sommes dans une impasse.
Comment faire ? ?
Désolé pour la longueur de ma question.
Une famille totalement désabusée.
Cyrille.
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3 réponses
bjr
déjà dans un premier temps il faut arreter les blablas avec l'employeur et lui faire un recommandé avec ar en racontant les faits et en lui disant qu'il est dans l'obligation de protéger votre fils sous peines de poursuites pénales
vous faites une copie de se courrier à l'inspection du travail et vous allez les voir (il y a des jours de permanence)
déjà dans un premier temps il faut arreter les blablas avec l'employeur et lui faire un recommandé avec ar en racontant les faits et en lui disant qu'il est dans l'obligation de protéger votre fils sous peines de poursuites pénales
vous faites une copie de se courrier à l'inspection du travail et vous allez les voir (il y a des jours de permanence)
on lui descend son pantalon. Il se retrouve à genou et ils font le "cheval"
ça c'est une agression sexuelle et si on ne bouge pas portez plainte pour agression sexuelle
ça c'est une agression sexuelle et si on ne bouge pas portez plainte pour agression sexuelle
et si on ne bouge pas
Même si "on bouge" il faut porter plainte !
C'est quoi cette boîte de fous ?
Si il y a des témoins puisque nous avons eu une discussion avec une vendeuse et des apprenties vendeuse.
Elles se demandaient comment il pouvait tenir. Mais de là à témoigner officiellement.
Portez plainte également pour non assistance à personne en danger ! faudra bien qu'ils parlent, tous !
Même si "on bouge" il faut porter plainte !
C'est quoi cette boîte de fous ?
Si il y a des témoins puisque nous avons eu une discussion avec une vendeuse et des apprenties vendeuse.
Elles se demandaient comment il pouvait tenir. Mais de là à témoigner officiellement.
Portez plainte également pour non assistance à personne en danger ! faudra bien qu'ils parlent, tous !
Bonsoir.
Nous sommes passés devant le médecin du travail qui nous a conseillé de contacter l inspection du travail et il nous a dirigé vers une psychologue.
Suite à notre entretien avec l inspection du travail, celle-ci c est rendu chez le patron et nous conseille de déposer plainte devant la justice et les prud'hommes.
Pour le moment le contrat est suspendu pour 15 jours.
Le contrat sera certainement rompu selon mes dernières infos.
Je ne sais pas s il y a eu des témoignages en faveur de mon fils lors de la visite contradictoire dans l entreprise.
Question : mon fils peut il se rendre au cfa pendant la suspension?
Merci
Cyrille5793
Nous sommes passés devant le médecin du travail qui nous a conseillé de contacter l inspection du travail et il nous a dirigé vers une psychologue.
Suite à notre entretien avec l inspection du travail, celle-ci c est rendu chez le patron et nous conseille de déposer plainte devant la justice et les prud'hommes.
Pour le moment le contrat est suspendu pour 15 jours.
Le contrat sera certainement rompu selon mes dernières infos.
Je ne sais pas s il y a eu des témoignages en faveur de mon fils lors de la visite contradictoire dans l entreprise.
Question : mon fils peut il se rendre au cfa pendant la suspension?
Merci
Cyrille5793
Merci pour votre réponse.
Je contacterai cet après midi l inspection du travail afin d expliquer la situation.
Pour le moment mon fils ne veut plus se rendre dans cet établissement de peur de subir des reproches du fait qu' il soit en arrêt. C est déjà arrivé de la part de certains salariés. Le pire c est que le patron avait prévenu mon fils qu' il y aurait des tensions suite à son ancien arrêt de travail. Il avait vomi du sang au boulot.
je suppose qu'il n'a pas de témoins ?
Si il y a des témoins puisque nous avons eu une discussion avec une vendeuse et des apprenties vendeuse.
Elles se demandaient comment il pouvait tenir. Mais de là à témoigner officiellement.
posez vous la question : ce métier est il faut pour lui car c'est un métier très difficile
C'est le métier qu' il veut faire.
Il l a confirmé devant le médecin du travail hier.