Age d'un enfant pour décider de la garde
RMD
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12 mai 2015 à 05:22
sophiag Messages postés 38398 Date d'inscription samedi 20 décembre 2008 Statut Contributeur Dernière intervention 10 mars 2020 - 13 mai 2015 à 11:04
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Ysabe_l
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12 mai 2015 à 10:58
12 mai 2015 à 10:58
Bonjour,
Malheureusement, l'âge de décider, c'est 18 ans. Avant l'enfant peut seulement être entendu mais son avis n'est pas forcément suivi.
Pour l'étranglement est-ce qu'il y avait eu une plainte ? Ou seulement la saisie du JAF ?
Il n'y a pas non plus d'âge pour être entendu, il faut "que l'enfant puisse être capable de discernement", ce qui veut tout et rien dire et est donc du coup à l'appréciation du JAF.
Tout de même, votre fils est mineur et peut donc demander à être représenté par un avocat, gratuitement, pour être entendu par le JAF.
La dernière procédure remonte à 3 ans si j'ai bien compris (il avait 5 ans et il en a maintenant 8), donc même si vous n'obtenez pas gain de cause ça ne sera pas considéré comme un procédure abusive. Vous pouvez donc re-saisir le JAF.
Demandez l'aide d'un avocat même si ce n'est pas obligatoire.
Et essayez d'obtenir toutes les attestations que vous pourriez avoir sur l'attitude de votre fils quand il rentre de chez son père, notamment à l'école, je vous assure que certains enfants on sait parfaitement quand ils reviennent de week end chez qui ils ont été ! Leur comportement change du tout au tout, c'est flagrant.
Ah et au fait, vous vous exprimez parfaitement en Français, n'en déplaise à monsieur ! Et votre texte en plus d'être clair n'est pas bourré de fautes comme le sont malheureusement de plus en plus souvent les textes de beaucoup de Français.
Malheureusement, l'âge de décider, c'est 18 ans. Avant l'enfant peut seulement être entendu mais son avis n'est pas forcément suivi.
Pour l'étranglement est-ce qu'il y avait eu une plainte ? Ou seulement la saisie du JAF ?
Il n'y a pas non plus d'âge pour être entendu, il faut "que l'enfant puisse être capable de discernement", ce qui veut tout et rien dire et est donc du coup à l'appréciation du JAF.
Tout de même, votre fils est mineur et peut donc demander à être représenté par un avocat, gratuitement, pour être entendu par le JAF.
La dernière procédure remonte à 3 ans si j'ai bien compris (il avait 5 ans et il en a maintenant 8), donc même si vous n'obtenez pas gain de cause ça ne sera pas considéré comme un procédure abusive. Vous pouvez donc re-saisir le JAF.
Demandez l'aide d'un avocat même si ce n'est pas obligatoire.
Et essayez d'obtenir toutes les attestations que vous pourriez avoir sur l'attitude de votre fils quand il rentre de chez son père, notamment à l'école, je vous assure que certains enfants on sait parfaitement quand ils reviennent de week end chez qui ils ont été ! Leur comportement change du tout au tout, c'est flagrant.
Ah et au fait, vous vous exprimez parfaitement en Français, n'en déplaise à monsieur ! Et votre texte en plus d'être clair n'est pas bourré de fautes comme le sont malheureusement de plus en plus souvent les textes de beaucoup de Français.
sophiag
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10 mars 2020
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12 mai 2015 à 11:41
12 mai 2015 à 11:41
Bonjour
J'ai un avis contradictoire sur la question.
Le but de cette démarche serait donc de retirer le droit de garde du père et pour quoi faire .
Pour pénaliser encore plus l'enfant qui serait privée d'un père .?
Déjà, pour cette raison, je doute que le JAF modifie quoi que ce soit.
Mais en plus, Madame, votre responsabilité est entière dans cette situation.
Si vous êtes toujours à faire tampon entre votre fils et son père, il est évident qu'il ne pourra jamais exprimer à son papa ce qu'il ressent.
Maintenant, si vous le laissiez et continuez à lui dire qu'il se débrouille, que c'est son papa, qu'il parle comme il parle à vous, qu'il n'y aura aucunes représailles, auquel cas, il sera puni pour cela.
Également, si vous passez constamment vos angoisses à votre fils, il est évident que votre fils communique ce que vous souhaitez entendre de lui.
Moi, je pense que d'après ce que vous décrivez, c'est une manière pour le papa et le fils de communiquer, ils sont leur " truc" pour échanger et vous ne devriez pas rentrer dedans.
Le coup de l'étranglement me surprend quand même car vu la procédure déjà engager, je suis surprise que vous n'ayez rien fait concernant un fait " selon vos propos" qui lui serait grave ???
J'ai un avis contradictoire sur la question.
Le but de cette démarche serait donc de retirer le droit de garde du père et pour quoi faire .
Pour pénaliser encore plus l'enfant qui serait privée d'un père .?
Déjà, pour cette raison, je doute que le JAF modifie quoi que ce soit.
Mais en plus, Madame, votre responsabilité est entière dans cette situation.
Si vous êtes toujours à faire tampon entre votre fils et son père, il est évident qu'il ne pourra jamais exprimer à son papa ce qu'il ressent.
Maintenant, si vous le laissiez et continuez à lui dire qu'il se débrouille, que c'est son papa, qu'il parle comme il parle à vous, qu'il n'y aura aucunes représailles, auquel cas, il sera puni pour cela.
Également, si vous passez constamment vos angoisses à votre fils, il est évident que votre fils communique ce que vous souhaitez entendre de lui.
Moi, je pense que d'après ce que vous décrivez, c'est une manière pour le papa et le fils de communiquer, ils sont leur " truc" pour échanger et vous ne devriez pas rentrer dedans.
Le coup de l'étranglement me surprend quand même car vu la procédure déjà engager, je suis surprise que vous n'ayez rien fait concernant un fait " selon vos propos" qui lui serait grave ???
Bonjour Sophiag,
Je vous remercie pour votre réponse. J'ai répondu à votre dernière question plus haut (réponse à Ysabel).
J'ai par contre du mal à comprendre votre réaction quant à ma demande, puisque vous dites clairement que ce serait de ma faute.
Je ne pensais pas qu'il fallait que j'expose l'histoire complète de mon mariage, mais je vais donc le faire.
Mon ex-mari a 4 enfants en tout. Une fille d'un premier mariage, avec laquelle il n'a quasiment aucun contact. Un jour lorsque je lui ai posé la question elle m'a répondu que je ne pouvais pas comprendre, et elle m'a expliqué que quand elle était petite elle devait passer ses vacances chez son père (même mode de garde que pour notre fils) et qu'elle en a beaucoup souffert. Ensuite il a un fils d'une seconde relation, avec lequel il refuse d'avoir des contacts depuis plus de 15 ans.
J'ai eu deux fils avec mon ex mari. Le premier a 22 ans aujourd'hui. Il avait 15 ans quand nous nous sommes séparés. Peu de temps avant notre séparation mon ex-mari l'a frappé si violemment qu'il y avait du sang sur deux étages. Notre deuxième fils, dont il est question aujourd'hui, avait 7 mois lorsque mon ex-mari m'a frappée à terre devant lui. Il a assisté à la scène en hurlant. Après cet épisode j'ai réussi à faire quitter la maison à mon ex-mari.
Après la séparation mon grand fils a refusé de voir son père, et mon petit hurlait systématiquement dès qu'il le voyait (cela a duré pendant 2 ans). Au tribunal je n'ai jamais pu faire valoir ces violences car je n'avais pas de témoins (et oui on m'a demandé des témoins !)
Malgré ces événements, j'ai toujours dit à mes enfants que ce qui c'était passé entre mon ex-mari et moi-même c'était notre affaire, pas la leur. J'ai insisté auprès de mon grand fils pour qu'il voie son père, et j'ai toujours dit à mon petit qu'il avait de la chance d'avoir un papa, car il y avait des enfants qui n'en avaient pas. Mon grand fils, après y avoir été plusieurs fois, a arrêté de voir son père, à cause de son comportement qui est le même avec tous ses 4 enfants. Il ne leur montre aucun intérêt et dit clairement qu'ils "l'emmerdent".
J'ai refait ma vie avec un homme merveilleux, qui prend soin de nous tous, autant de moi que de mes enfants. Il a lui même une petite fille de 4 ans qui fait intégralement partie de la famille.
Ce que je veux dire, c'est que je ne ressasse pas le passé, et surtout je n'inclue pas mes enfants. Nous vivons notre vie, et je conçois parfaitement, comme je l'ai toujours fait, qu'ils ont un père.
Je communique énormément avec mes enfants, et mon petit garçon me raconte, sans que je le demande, ce qui se passe là-bas.
Donc j'aimerais savoir quelle serait ma part de responsabilité que mon petit garçon, autant que tous les autres enfants de mon ex-mari, ne souhaite pas passer de temps avec son père ?
Ou peut-être êtes aussi d'avis que quand une femme se fait frapper par son mari c'est elle la fautive et le mari la victime ?
Je vous remercie pour votre réponse. J'ai répondu à votre dernière question plus haut (réponse à Ysabel).
J'ai par contre du mal à comprendre votre réaction quant à ma demande, puisque vous dites clairement que ce serait de ma faute.
Je ne pensais pas qu'il fallait que j'expose l'histoire complète de mon mariage, mais je vais donc le faire.
Mon ex-mari a 4 enfants en tout. Une fille d'un premier mariage, avec laquelle il n'a quasiment aucun contact. Un jour lorsque je lui ai posé la question elle m'a répondu que je ne pouvais pas comprendre, et elle m'a expliqué que quand elle était petite elle devait passer ses vacances chez son père (même mode de garde que pour notre fils) et qu'elle en a beaucoup souffert. Ensuite il a un fils d'une seconde relation, avec lequel il refuse d'avoir des contacts depuis plus de 15 ans.
J'ai eu deux fils avec mon ex mari. Le premier a 22 ans aujourd'hui. Il avait 15 ans quand nous nous sommes séparés. Peu de temps avant notre séparation mon ex-mari l'a frappé si violemment qu'il y avait du sang sur deux étages. Notre deuxième fils, dont il est question aujourd'hui, avait 7 mois lorsque mon ex-mari m'a frappée à terre devant lui. Il a assisté à la scène en hurlant. Après cet épisode j'ai réussi à faire quitter la maison à mon ex-mari.
Après la séparation mon grand fils a refusé de voir son père, et mon petit hurlait systématiquement dès qu'il le voyait (cela a duré pendant 2 ans). Au tribunal je n'ai jamais pu faire valoir ces violences car je n'avais pas de témoins (et oui on m'a demandé des témoins !)
Malgré ces événements, j'ai toujours dit à mes enfants que ce qui c'était passé entre mon ex-mari et moi-même c'était notre affaire, pas la leur. J'ai insisté auprès de mon grand fils pour qu'il voie son père, et j'ai toujours dit à mon petit qu'il avait de la chance d'avoir un papa, car il y avait des enfants qui n'en avaient pas. Mon grand fils, après y avoir été plusieurs fois, a arrêté de voir son père, à cause de son comportement qui est le même avec tous ses 4 enfants. Il ne leur montre aucun intérêt et dit clairement qu'ils "l'emmerdent".
J'ai refait ma vie avec un homme merveilleux, qui prend soin de nous tous, autant de moi que de mes enfants. Il a lui même une petite fille de 4 ans qui fait intégralement partie de la famille.
Ce que je veux dire, c'est que je ne ressasse pas le passé, et surtout je n'inclue pas mes enfants. Nous vivons notre vie, et je conçois parfaitement, comme je l'ai toujours fait, qu'ils ont un père.
Je communique énormément avec mes enfants, et mon petit garçon me raconte, sans que je le demande, ce qui se passe là-bas.
Donc j'aimerais savoir quelle serait ma part de responsabilité que mon petit garçon, autant que tous les autres enfants de mon ex-mari, ne souhaite pas passer de temps avec son père ?
Ou peut-être êtes aussi d'avis que quand une femme se fait frapper par son mari c'est elle la fautive et le mari la victime ?
sophiag
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10 mars 2020
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RMD
13 mai 2015 à 11:04
13 mai 2015 à 11:04
Bonjour
En effet, avec ses explications supplémentaires, cela change l'aspect de votre affaire et je vous en remercie, en meme temps que je vous prie d'avoir mal interpréter vos intentions.
Ceci dit.
Es ce qu'il a frappé à nouveau votre enfant ?
En effet, avec ses explications supplémentaires, cela change l'aspect de votre affaire et je vous en remercie, en meme temps que je vous prie d'avoir mal interpréter vos intentions.
Ceci dit.
Es ce qu'il a frappé à nouveau votre enfant ?
La législation juridique et financière évolue en permanence...
12 mai 2015 à 20:58
Je vous remercie pour votre réponse. Une petite précision concernant l'étranglement : j'ai effectivement porté plainte à la gendarmerie. J'ai signalé l'étranglement, ainsi qu'un autre fait : mon ex-mari avait emmené notre fils en vacances de Noël au Maroc, où il l'a perdu. Et c'est notre fils de 5 ans qui a demandé de l'aide à un monsieur marocain, qui l'a aidé à retrouver son père. Mon ex-mari a été entendu par la gendarmerie de son domicile, et a nié tout simplement les faits. La plainte a été classée sans suite, avec la raison suivante : manque de discernement d'un enfant de 5 ans...
J'ai pris un avocat qui a déposé une demande en référé auprès du JAF, mais là pareil, elle a été rejetée pour la même raison ...
A aucun moment mon fils n'a été entendu, ni par la gendarmerie, ni par personne d'autre. Je n'ai rien pu faire, car je n'avais aucune preuve à part le récit de mon fils.
L'école m'avait signalé son comportement violent avant de partir chez son père, ainsi qu'au retour. Ils m'ont vivement conseillé de prendre rendez vous avec un pédopsychiatre, ce que j'ai fait. Mais lorsque j'ai demandé une attestation écrite, les enseignants ont refusé, sous prétexte qu'ils refusent de se mêler de ce genre de chose, et la périscolaire, qui me relatait le même comportement a également refusé, car de part le passé une des animatrices s'était fait agressée par un père "mécontent" après une attestation.
J'ai du mal à comprendre le système judiciaire. J'ai du mal à comprendre qu'on puisse faire totalement abstraction de l'enfant.
Cordialement