Qui paie les astreintes ?

nou_nou007 Messages postés 39 Date d'inscription vendredi 3 octobre 2008 Statut Membre Dernière intervention 11 décembre 2014 - 10 déc. 2014 à 00:59
Ptifiloum Messages postés 495 Date d'inscription mercredi 2 janvier 2013 Statut Membre Dernière intervention 29 janvier 2015 - 16 déc. 2014 à 14:40
Bonjour,
j'ai fait une demande de DAHO, ma demande a été reconnue prioritaire et urgente, je n'ai jamais reçu de proposition d'hébergement, donc j'ai saisi le tribunal administratif et leurs décision est la suivante :

Il est enjoint au préfet des Haut de seine de m'assurer l'hébergement avant le 14/11/2014 sous astreinte de 50euros par jour de retard a compter de cette date.

je voudrais savoir comment et pour qui cette somme d'argent sera verser ?
et quel sont les démarches a faire pour donner suite a ce jugement ?

Merci.

4 réponses

Ptifiloum Messages postés 495 Date d'inscription mercredi 2 janvier 2013 Statut Membre Dernière intervention 29 janvier 2015 141
Modifié par Ptifiloum le 16/12/2014 à 14:59
Bonjour,

Je suis désolé de devoir contredire les propos de mes prédécesseurs.

Mais, en l'espèce, il s'agit de la loi n°2007-290 du 5 mars 2007 instituant le droit au logement opposable dite loi DALO.

Cette loi prévoit que le versement de l'astreinte se fait au profit exclusif du fond d'aménagement urbain (institué par la loi n° 2000-1208 du 13 décembre 2000 dite loi "SRU") qui a vocation à aider financièrement les communes éligibles et les établissements publics de coopération intercommunale dont elles font partie pour des actions foncières et immobilières en faveur du logement locatif social.

Vous ne pouvez en aucun cas espérer prétendre à un paiement personnel de l'astreinte prononcée (cf. https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F18005

En revanche, si l'absence de proposition de relogement vous cause un préjudice distinct, vous pouvez saisir le préfet, puis en cas de refus le Tribunal Administratif par un recours de plein contentieux (avocat obligatoire) pour obtenir l'indemnisation de ce préjudice.

Bien cordialement.

"Si vous avez la force, il nous reste le droit."
Victor HUGO
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