Traivailleur à l'étranger

Loric13 Messages postés 4 Date d'inscription dimanche 11 mai 2014 Statut Membre Dernière intervention 7 juillet 2014 - 5 juil. 2014 à 08:58
Loric13 Messages postés 4 Date d'inscription dimanche 11 mai 2014 Statut Membre Dernière intervention 7 juillet 2014 - 7 juil. 2014 à 08:56
Bonjour,

Problème ancien mais pas trop tard je pense.
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Je suis parti travaillé en Tunisie sous couvert d'un contrat Français pendant environ deux ans pour la construction d'une usine.
Sur les 2 ans j'ai été imposable 1 an et je pense mettre fait avoir.

Nombre de jours travaillé à l'étranger
sep2009 à déc2009 -> environ 120 jours travaillés (imposable)
Jan2010 à déc2010 -> 362 jours travaillés (non imposable)
jan2011 à juin2011 -> 180 jours travaillés (imposable)

La raison évoqué et juste par le TP est que l'on est non imposable si on a travaillé au moins 182 jours dans une année du 1er janvier au 31 décembre.

Maintenant, le sujet reste flou quand on évoque le fait que la mission à durée 2 ans. Plusieurs travailleurs me confirme que je n'aurait pas du être imposable.

Merci,

Loric

2 réponses

roudoudou22 Messages postés 13626 Date d'inscription vendredi 11 janvier 2013 Statut Membre Dernière intervention 29 mars 2023 4 623
Modifié par roudoudou22 le 6/07/2014 à 15:15
Plusieurs travailleurs me confirme que je n'aurait pas du être imposable.

Qu'en savent ils ? car la durée minimale de 183 jours n'est pas le seul critère. Autrement dit il ne suffit pas d'avoir eu une activité professionnelle hors de France pour être dispensé de payer l'impôt sur le revenu en France.

Ainsi, l'article 81 A du C.G.I, dispose que :

"I. Les personnes domiciliées en France au sens de l'article 4 B qui exercent une activité salariée et sont envoyées par un employeur dans un Etat autre que la France et que celui du lieu d'établissement de cet employeur peuvent bénéficier d'une exonération d'impôt sur le revenu à raison des salaires perçus en rémunération de l'activité exercée dans l'Etat où elles sont envoyées.
L'employeur doit être établi en France ou dans un autre Etat membre de l'Union européenne, ou dans un autre Etat partie à l'accord sur l'Espace économique européen ayant conclu avec la France une convention d'assistance administrative en vue de lutter contre la fraude et l'évasion fiscales.
L'exonération d'impôt sur le revenu mentionnée au premier alinéa est accordée si les personnes justifient remplir l'une des conditions suivantes :
1° Avoir été effectivement soumises, sur les rémunérations en cause, à un impôt sur le revenu dans l'Etat où s'exerce leur activité et sous réserve que cet impôt soit au moins égal aux deux tiers de celui qu'elles auraient à supporter en France sur la même base d'imposition ;
2° Avoir exercé l'activité salariée dans les conditions mentionnées aux premier et deuxième alinéas :
- soit pendant une durée supérieure à cent quatre-vingt-trois jours au cours d'une période de douze mois consécutifs lorsqu'elle se rapporte aux domaines suivants :
a. Chantiers de construction ou de montage, installation d'ensembles industriels, leur mise en route, leur exploitation et l'ingénierie y afférente ;
b. Recherche ou extraction de ressources naturelles ;
c. Navigation à bord de navires immatriculés au registre international français.
- soit pendant une durée supérieure à cent vingt jours au cours d'une période de douze mois consécutifs lorsqu'elle se rapporte à des activités de prospection commerciale.
Les dispositions du 2° ne s'appliquent ni aux travailleurs frontaliers ni aux agents de la fonction publique.
II. Lorsque les personnes mentionnées au premier alinéa du I ne remplissent pas les conditions définies aux 1° et 2° du même I, les suppléments de rémunération qui leur sont éventuellement versés au titre de leur séjour dans un autre Etat sont exonérés d'impôt sur le revenu en France s'ils réunissent les conditions suivantes :
1° Etre versés en contrepartie de séjours effectués dans l'intérêt direct et exclusif de l'employeur ;
2° Etre justifiés par un déplacement nécessitant une résidence d'une durée effective d'au moins 24 heures dans un autre Etat ;
3° Etre déterminés dans leur montant préalablement aux séjours dans un autre Etat et en rapport d'une part avec le nombre, la durée et le lieu de ces séjours et d'autre part, avec la rémunération versée aux salariés compte non tenu des suppléments mentionnés au premier alinéa. Le montant des suppléments de rémunération ne peut pas excéder 40 % de celui de la rémunération précédemment définie


Examinez votre situation à la lumière des dispositions ci dessus et vous saurez si vous devez être ou pas dispensé d'impôt sur le revenu en France à raison de l'activité que vous avez exercée à l'étranger.

Vous indiquez voir été imposé une année sur deux en France. Quelle est donc la circonstance qui a déclenché votre non imposition ?
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Loric13 Messages postés 4 Date d'inscription dimanche 11 mai 2014 Statut Membre Dernière intervention 7 juillet 2014
7 juil. 2014 à 08:56
Bonjour et merci pour votre réponse.

En gras ce qui me concerne dans les textes ci-dessous que vous m'avez envoyé.

C'est en allant faire une réclamation que j'ai pu obtenir un dégrèvement sur l'année 2010 en prétextant avoir travaillé plus de 183 jours dans l'année. Mais je pense que ca aurait du être le cas pour la totalité de ma mission.
Récap : Nombre de jours travaillé à l'étranger
sep2009 à déc2009 -> environ 120 jours travaillés (imposable)
Jan2010 à déc2010 -> 362 jours travaillés (non imposable)
jan2011 à juin2011 -> 180 jours travaillés (imposable)



"I. Les personnes domiciliées en France au sens de l'article 4 B qui exercent une activité salariée et sont envoyées par un employeur dans un Etat autre que la France et que celui du lieu d'établissement de cet employeur peuvent bénéficier d'une exonération d'impôt sur le revenu à raison des salaires perçus en rémunération de l'activité exercée dans l'Etat où elles sont envoyées.
L'employeur doit être établi en France
ou dans un autre Etat membre de l'Union européenne, ou dans un autre Etat partie à l'accord sur l'Espace économique européen ayant conclu avec la France une convention d'assistance administrative en vue de lutter contre la fraude et l'évasion fiscales.
L'exonération d'impôt sur le revenu mentionnée au premier alinéa est accordée si les personnes justifient remplir l'une des conditions suivantes :
1° Avoir été effectivement soumises, sur les rémunérations en cause, à un impôt sur le revenu dans l'Etat où s'exerce leur activité et sous réserve que cet impôt soit au moins égal aux deux tiers de celui qu'elles auraient à supporter en France sur la même base d'imposition ;

2° Avoir exercé l'activité salariée dans les conditions mentionnées aux premier et deuxième alinéas :
- soit pendant une durée supérieure à cent quatre-vingt-trois jours au cours d'une période de douze mois consécutifs lorsqu'elle se rapporte aux domaines suivants :
a. Chantiers de construction ou de montage, installation d'ensembles industriels, leur mise en route, leur exploitation et l'ingénierie y afférente ;


b. Recherche ou extraction de ressources naturelles ;
c. Navigation à bord de navires immatriculés au registre international français.
- soit pendant une durée supérieure à cent vingt jours au cours d'une période de douze mois consécutifs lorsqu'elle se rapporte à des activités de prospection commerciale.
Les dispositions du 2° ne s'appliquent ni aux travailleurs frontaliers ni aux agents de la fonction publique.
II. Lorsque les personnes mentionnées au premier alinéa du I ne remplissent pas les conditions définies aux 1° et 2° du même I, les suppléments de rémunération qui leur sont éventuellement versés au titre de leur séjour dans un autre Etat sont exonérés d'impôt sur le revenu en France s'ils réunissent les conditions suivantes :
1° Etre versés en contrepartie de séjours effectués dans l'intérêt direct et exclusif de l'employeur ;
2° Etre justifiés par un déplacement nécessitant une résidence d'une durée effective d'au moins 24 heures dans un autre Etat ;
3° Etre déterminés dans leur montant préalablement aux séjours dans un autre Etat et en rapport d'une part avec le nombre, la durée et le lieu de ces séjours et d'autre part, avec la rémunération versée aux salariés compte non tenu des suppléments mentionnés au premier alinéa. Le montant des suppléments de rémunération ne peut pas excéder 40 % de celui de la rémunération précédemment définie


Merci d'avance pour toutes vos réponses,

Loric
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