Location et moisissure dans la cuisine.

Pat2407 Messages postés 2 Date d'inscription samedi 11 janvier 2014 Statut Membre Dernière intervention 20 janvier 2014 - 11 janv. 2014 à 19:33
Pat2407 Messages postés 2 Date d'inscription samedi 11 janvier 2014 Statut Membre Dernière intervention 20 janvier 2014 - 20 janv. 2014 à 21:21
Bonjour,

Nous sommes locataires dans une logement social, une maison de village sur 2 niveaux, depuis 9 mois en Bretagne. Avant notre entrée dans les lieux, une extension au bâti a été faite afin d'y créer une cuisine au rez-de-chaussée, attenante au salon par un passage dépourvu de porte. Ce salon est d'ailleurs la seule pièce de cet étage disposant d'un chauffage, un radiateur électrique. Je tiens à préciser de suite qu'aucun DPE n'a jamais été fait étant donné que le propriétaire ne sait toujours pas ce que c'est. Nous ne savons pas quelle est l'isolation de la maison, et surtout de cette pièce supplémentaire qui rien qu'au niveau du sol est déjà froide. A notre arrivée en mai, des travaux de nettoyages, pris en charge par le propriétaire, ont été menés afin mettre une couche de peinture sur du salpêtre qui s'était développé à l'entrée de la cuisine, le papier peint tombant en lambeaux. Le propriétaire nous ayant assuré que ce problème venait du manque d'entretien des précédants locataires, nous ne nous étions pas méfiés. Par la suite nous avons constaté que la cuisine, bien qu'équipée d'une VMC en état de marche et disposant d'une aération quotidienne, était une pièce froide et humide. A présent, en l'espace d'un mois, de la moissisure à envahi l'ensemble des murs de la cuisine, le carrelage au abords des murs, ainsi que le fond des meubles en bois.

Le propriétaire alerté est venu constater et prendre des photos, mais a été réticent à prendre en photo les meubles. Il s'est engagé à mettre en place une solution rapidement, et s'est montré très enthousiaste à l'idée de faire installer un convecteur aéro-solaire couplé à une aération plus grande. La perte de chaleur occasionnée par l'aération supplémentaire devant être compensée selon lui par le chauffage qui devrait être plus économe. L'un dans l'autre il nous assure que la facture de chauffage sera moins salée. Cependant il ne considère par que le désordre dans la maison provienne d'un problème indépendant de nous-même. Ainsi les travaux qu'il propose ne serait pas à titre de réparation, mais seraient un "aménagement de confort" selon ses propres mots. A ce titre nous devrions prendre en charge 25% du coup des travaux, ce qui évidemment ne nous enchante pas étant donné que ce logement n'était pas supposé avoir ce genre d'"aménagement" aujourd'hui indispensable.

Enfin, mais c'est peut-être un peu accessoire dans ce sujet, sur le bail le loyer est calculé selon une "surface corrigée" de 130m² pour une "surface réelle" de 102m². Ce qui je pense doit vouloir dire que la maison est "bien équipée et confortable"? Or, j'ai mesuré moi-même la surface habitable, et je tombe sur 73m², et niveau équipement et confort... radiateurs électriques, pas de DPE donc isolation inconnue, grosse facture d'électricité, prises murales qui n'ont plus de jus... j'ai un peu de mal à saisir. Existe-t-il un barême pour calculer soi-même sa surface corrigée?

Nous nous posons beaucoup de questions quant à la bonne foi de notre propriétaire, qui au passage est déjà en procédure avec d'autres locataires aussi pour un problème de moisissures depuis 2 ans, sauf que leur maison est carrément déclarée insalubre et non louable. Il met en doute les températures que nous lui annonçons (15°c dans cette fichue cuisine), le chauffage utilisé et l'aération quotidienne.
Pour l'instant nous avons fait une déclaration de sinistre auprès de notre assurance.

Nous avons donc deux questions à poser.
Premièrement quels sont les moyens que nous pouvons mettre immédiatement en oeuvre afin d'atténuer ce problème d'humidité? Un déshumidificateur chimique peut-il suffire dans l'attente des travaux.
Deuxièmement quels sont les moyens de nous protéger éventuellement contre ce bailleur qui donne l'impression de rafistoler plus que de réparer à la base les problèmes, et de rejeter la responsabilité sur ses locataire et non sur les défauts inhérents de ses biens?

Nous précisons que nous sommes tous deux sans emploi, que nous avons une santé fragile, l'un de nous étant en attente d'une greffe, et que nos deux enfants sont asthmatiques.

Merci de votre aide et de vos éclaircissements.

2 réponses

lafermeenfolie Messages postés 5 Date d'inscription mercredi 8 janvier 2014 Statut Membre Dernière intervention 11 janvier 2014
11 janv. 2014 à 20:00
bonsoir , déja je peux vous assure quelle est dans ses tord , louer un telle logement est inenvisageable , il faudrait plutot refaire de plus gros travaux voire se qui se passe dans les mures votre propriataire se fou de vous elle vous endort du moment quelle a son loyers de payer le reste elle sans fou ,mois j'ai eu un probléme similaire j'ai fait appelle a la ddass , sanitaire il sont fait venire un expert qui a peu constater le manque de sécurité et il sont tout refait , vous expliquer quelle est déja en procédure avec d'autre baillieur donc elle est pas claire , en plus tout travaux est a la charge du propriaitaire non au locataire quand il s'agit de problème comme le votre faite constater sa par un proféssionel demander en mairie il peuve aussi vous aider sachant que humiditer est très mauvais pour les asmatiques ,
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Pat2407 Messages postés 2 Date d'inscription samedi 11 janvier 2014 Statut Membre Dernière intervention 20 janvier 2014
20 janv. 2014 à 21:21
Merci pour vos conseils.

Nous avons fait une déclaration de sinistre pour l'assureur et commençons à monter un dossier auprès de l'ADIL et l'ANAH.
A titre purement personnel j'ai rendez-vous en fin de mois avec le transplanteur, pour savoir dans quelle mesure les moisissures peuvent influer sur la future greffe.

Un expert va passer afin de constater l'état de la maison et juger s'il y a insalubrité.

Encore merci et on vous tient au courant.
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