Validité de testament
missaliénor
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31 déc. 2013 à 00:35
Cfc - 31 déc. 2013 à 18:50
Cfc - 31 déc. 2013 à 18:50
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5 réponses
Utilisateur anonyme
31 déc. 2013 à 08:18
31 déc. 2013 à 08:18
Bonjour,
La validité d'un testament olographe est conditionnée à certains éléments de forme : écrit entièrement de la main du défunt, daté (ou date identifiable), signé.
Selon ce qui est écrit, il révoque ou complète le testament précédent.
Vous avez le droit de refuser le legs mais selon le cas, votre part sera partagée entre les héritiers légaux ou les autres légataires.
Selon le nombre d'enfants qu'avait votre grand-père à son décès, vivants ou représentés, il avait le droit de disposer de la quotité disponible.
Deux enfants : 1/3 de sa succession
Trois enfants et plus : 1/4 de sa succession
Sachant que, sauf clause contraire, les donations effectuées doivent être rapportées à la succession, que selon la nature de ces donations (argent, immobilier... donation simple, donation-partage, donation hors part....) et que selon l'emploi qui a été fait de l'argent donné (investissement immobilier ou pas, leur valeur rapportable doit être évaluée de manière différente, il vous reste à calculer si le testament de votre grand-père peut être intégralement appliqué ou pas. On ne peut pas le préciser sans connaître l'ampleur de l'actif successoral (actif restant + donations - dettes) et le nombre d'enfants.
Cdlt
La validité d'un testament olographe est conditionnée à certains éléments de forme : écrit entièrement de la main du défunt, daté (ou date identifiable), signé.
Selon ce qui est écrit, il révoque ou complète le testament précédent.
Vous avez le droit de refuser le legs mais selon le cas, votre part sera partagée entre les héritiers légaux ou les autres légataires.
Selon le nombre d'enfants qu'avait votre grand-père à son décès, vivants ou représentés, il avait le droit de disposer de la quotité disponible.
Deux enfants : 1/3 de sa succession
Trois enfants et plus : 1/4 de sa succession
Sachant que, sauf clause contraire, les donations effectuées doivent être rapportées à la succession, que selon la nature de ces donations (argent, immobilier... donation simple, donation-partage, donation hors part....) et que selon l'emploi qui a été fait de l'argent donné (investissement immobilier ou pas, leur valeur rapportable doit être évaluée de manière différente, il vous reste à calculer si le testament de votre grand-père peut être intégralement appliqué ou pas. On ne peut pas le préciser sans connaître l'ampleur de l'actif successoral (actif restant + donations - dettes) et le nombre d'enfants.
Cdlt
Utilisateur anonyme
31 déc. 2013 à 17:15
31 déc. 2013 à 17:15
Nous nous interrogeons sur sa validité dans le sens où il me semblait impossible de déshériter totalement ses enfants que ce soit au profit des petits enfants ou autres.
Le testament en lui-même ne deshérite pas totalement ses enfants, puisqu'il leur a déjà accordé des donations...
Reste à savoir quelle est la proportion de ces donations par rapport à son actif successoral total, comme indiqué précédemment.
la question est donc de savoir si le notaire acceptera ce testament par rapport à celui déjà enregistré si nous le portons au notaire.
Le notaire ne peut pas faire autrement que de l'accepter. Il le traitera selon le cas, en remplacement ou en complément de l'autre. Et si nécessaire il ne l'appliquera qu'à concurrence des droits des héritiers réservataires.
J'ai oublié de préciser que le partage antérieur du vivant de mon grand-père (les biens déjà donnés) qui date de plus de 10 ans contenait une clause disant que l'on ne reviendrait pas sur la réévaluation des biens déjà donnés lors de la succession.
C'est bien. Mais cela ne nous dit toujours pas si ces donations représentent 10%, 50% ou 75% de l'actif successoral, ni quelle est la quotité disponible dont votre grand-père pouvait disposer.
Le testament en lui-même ne deshérite pas totalement ses enfants, puisqu'il leur a déjà accordé des donations...
Reste à savoir quelle est la proportion de ces donations par rapport à son actif successoral total, comme indiqué précédemment.
la question est donc de savoir si le notaire acceptera ce testament par rapport à celui déjà enregistré si nous le portons au notaire.
Le notaire ne peut pas faire autrement que de l'accepter. Il le traitera selon le cas, en remplacement ou en complément de l'autre. Et si nécessaire il ne l'appliquera qu'à concurrence des droits des héritiers réservataires.
J'ai oublié de préciser que le partage antérieur du vivant de mon grand-père (les biens déjà donnés) qui date de plus de 10 ans contenait une clause disant que l'on ne reviendrait pas sur la réévaluation des biens déjà donnés lors de la succession.
C'est bien. Mais cela ne nous dit toujours pas si ces donations représentent 10%, 50% ou 75% de l'actif successoral, ni quelle est la quotité disponible dont votre grand-père pouvait disposer.
Du vivant de votre grand-père, vous ne pouvez rien faire. Il est libre de consentir des donations et de rédiger un testament en faveur des personnes de son choix. Il peut faire autant de testaments qu'il veut en révoquant ou pas un testament antérieur. Ce n'est qu'après son décès que tous les testaments sont examinés et que les légataires auront la possibilité de renoncer au bénéfice de leur legs. En ce qui concerne les enfants, héritiers réservataires, il leur appartiendra de faire valoir leurs droits en demandant une réduction de legs.
missaliénor
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Il se trouve que nous avons venons de trouver ce testament olographique après son décès. le testament est écrit daté et signé de sa main donc conforme dans la forme. Nous nous interrogeons sur sa validité dans le sens où il me semblait impossible de déshériter totalement ses enfants que ce soit au profit des petits enfants ou autres. la question est donc de savoir si le notaire acceptera ce testament par rapport à celui déjà enregistré si nous le portons au notaire.
Un testament qui prive ses enfants de tous droits est valable et s'applique. Comme je vous l'ai dit plus tôt, il appartient alors aux enfants de faire valoir leurs droits en demandant une réduction de legs. Les légataires recevront le patrimoine du défunt conformément au testament et devront payer une soulte aux enfants afin qu'ils reçoivent leur part de réserve.
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J'ai oublié de préciser que le partage antérieur du vivant de mon grand-père (les biens déjà donnés) qui date de plus de 10 ans contenait une clause disant que l'on ne reviendrait pas sur la réévaluation des biens déjà donnés lors de la succession.