Rupture conventionnelle non voulue.
cook93
Messages postés
132
Statut
Membre
-
cook93 Messages postés 132 Statut Membre -
cook93 Messages postés 132 Statut Membre -
Bonjour à Tous,
Voici un résumé de la situation : embauché comme chargé d'affaires il y a 18 mois dans un chantier naval de plaisance pour y développer un "département" navire de service, mon mari s'est vite rendu compte qu'il avait été recruté pour ses anciens nombreux contacts professionnels et pour son expertise technique et non pas pour superviser le personnel du chantier comme on le lui avait précisé par écrit...
Aimant son travail par-dessus tout, et n'ayant essuyé aucune critique en 18 mois pour quelque motif que ce soit, il s'est retrouvé confronté, il y a 1 mois, sans convocation préalable, à une entretien annuel d'évaluation. Pendant 1 heure 30, on lui a reproché de ne pas suivre les consignes de sa hiérarchie (jamais dites ni écrites), de ne pas prendre de bonnes décisions techniques (lorsqu'il le fait et n'a jamais cessé de le faire, ses patrons viennent derrière lui donner des ordres contraires aux ouvriers?!), de ne pas suffisamment relancer les fournisseurs afin d'obtenir des devis de matériels (même eux, voulant lui montrer que c'est possible, ne les obtiennent pas du reste...). Bref, ils n'ont eu de cesse de le dénigrer sans apporter aucune preuve concrète de leurs griefs.
Sur ce, ils lui ont demandé de signer ce bilan "à charge" où ses justifications n'ont pas été notées, ce qui semble assez explicite. Mon mari a refusé de signer, sentant le piège à plus ou moins court terme. Ils étaient furieux mais sur le moment, n'ont pas insisté.
Ce matin, l'air de rien, un de ses patrons lui a proposé de faire une rupture conventionnelle en insistant assez lourdement qu'il vaudrait mieux se quitter "en bons termes" , sous-entendant qu'une action aux Prud'hommes serait malvenue.
Mon mari n'a rien à se reprocher professionnellement (il travaille dans l'industrie navale depuis plus de 25 ans), il a plus de 50 ans et nous vivons dans une région où ce genre de travail est assez rare. Il aime son travail et ne comprend pas qu'il soit mis en cause de la sorte sans aucune raison précise.
Il compte bien refuser la rupture conventionnelle et attendra donc d'être licencié puisqu'il semble bien que ses patrons en aient assez de lui.
Quels bons conseils lui donneriez-vous afin qu'il fasse bien valoir ses droits en cas d'intimidation ou de mise à l'écart (ce qui ne va pas tarder vu l'ambiance délétère qui s'installera inévitablement à présent)?
Par avance, je remercie très sincèrement tous ceux qui voudront bien nous apporter leur aide.
A très bientôt.
Voici un résumé de la situation : embauché comme chargé d'affaires il y a 18 mois dans un chantier naval de plaisance pour y développer un "département" navire de service, mon mari s'est vite rendu compte qu'il avait été recruté pour ses anciens nombreux contacts professionnels et pour son expertise technique et non pas pour superviser le personnel du chantier comme on le lui avait précisé par écrit...
Aimant son travail par-dessus tout, et n'ayant essuyé aucune critique en 18 mois pour quelque motif que ce soit, il s'est retrouvé confronté, il y a 1 mois, sans convocation préalable, à une entretien annuel d'évaluation. Pendant 1 heure 30, on lui a reproché de ne pas suivre les consignes de sa hiérarchie (jamais dites ni écrites), de ne pas prendre de bonnes décisions techniques (lorsqu'il le fait et n'a jamais cessé de le faire, ses patrons viennent derrière lui donner des ordres contraires aux ouvriers?!), de ne pas suffisamment relancer les fournisseurs afin d'obtenir des devis de matériels (même eux, voulant lui montrer que c'est possible, ne les obtiennent pas du reste...). Bref, ils n'ont eu de cesse de le dénigrer sans apporter aucune preuve concrète de leurs griefs.
Sur ce, ils lui ont demandé de signer ce bilan "à charge" où ses justifications n'ont pas été notées, ce qui semble assez explicite. Mon mari a refusé de signer, sentant le piège à plus ou moins court terme. Ils étaient furieux mais sur le moment, n'ont pas insisté.
Ce matin, l'air de rien, un de ses patrons lui a proposé de faire une rupture conventionnelle en insistant assez lourdement qu'il vaudrait mieux se quitter "en bons termes" , sous-entendant qu'une action aux Prud'hommes serait malvenue.
Mon mari n'a rien à se reprocher professionnellement (il travaille dans l'industrie navale depuis plus de 25 ans), il a plus de 50 ans et nous vivons dans une région où ce genre de travail est assez rare. Il aime son travail et ne comprend pas qu'il soit mis en cause de la sorte sans aucune raison précise.
Il compte bien refuser la rupture conventionnelle et attendra donc d'être licencié puisqu'il semble bien que ses patrons en aient assez de lui.
Quels bons conseils lui donneriez-vous afin qu'il fasse bien valoir ses droits en cas d'intimidation ou de mise à l'écart (ce qui ne va pas tarder vu l'ambiance délétère qui s'installera inévitablement à présent)?
Par avance, je remercie très sincèrement tous ceux qui voudront bien nous apporter leur aide.
A très bientôt.
A voir également:
- Rupture conventionnelle non voulue.
- Indemnité rupture conventionnelle brut ou net - Accueil - Licenciement-Démission
- Lettre rupture conventionnelle pour raison familiale - Accueil - Modèles de lettres Salariés
- Rupture conventionnelle cdi - Accueil - Licenciement-Démission
- Rupture conventionnelle collective - Guide
- Formulaire rupture conventionnelle - Guide
4 réponses
Bonjour,
Votre mari refuse donc la rupture conventionnelle. Posez lui la question simplement et clairement. Est-ce qu'il sera capable de résister à la pression et puis continuez à le soutenir.
Le seul conseil que je peux donner, c'est d'écrire pour dire que l'entretien d'évaluation s'est mal passé, qu'il refuse la rupture conventionnelle, que le comportement de ses employeurs a totalement changé alors que lui veut travailler et fait du bon travail etc.
Laurent
Votre mari refuse donc la rupture conventionnelle. Posez lui la question simplement et clairement. Est-ce qu'il sera capable de résister à la pression et puis continuez à le soutenir.
Le seul conseil que je peux donner, c'est d'écrire pour dire que l'entretien d'évaluation s'est mal passé, qu'il refuse la rupture conventionnelle, que le comportement de ses employeurs a totalement changé alors que lui veut travailler et fait du bon travail etc.
Laurent
Bonjour,
Dans tous les cas, il semble qu'il ne restera pas dans cette société...
Il peut soit attendre le licenciement et le jour où (ou si) il arrive, le contester devant les prudhommes le cas échéant, soit accepter dès maintenant la rupture conventionnelle, mais en posant ses conditions, en expliquant qu'en face d'un licenciement sans cause réelle et sérieuse il n'hésiterait pas à demander des DI aux PDH...
Dans tous les cas, il semble qu'il ne restera pas dans cette société...
Il peut soit attendre le licenciement et le jour où (ou si) il arrive, le contester devant les prudhommes le cas échéant, soit accepter dès maintenant la rupture conventionnelle, mais en posant ses conditions, en expliquant qu'en face d'un licenciement sans cause réelle et sérieuse il n'hésiterait pas à demander des DI aux PDH...
Bonjour Barbie..et merci pour votre réponse ultra-rapide.
On se doute bien qu'il ne restera pas là très longtemps mais s'il accepte l'idée d'une rupture conventionnelle (et c'est pas gagné car il est têtu et sûr d'être à la hauteur de son travail...), comment peut-il négocier la somme en sachant qu'il n'est présent dans la société que depuis 18 mois?
On se doute bien qu'il ne restera pas là très longtemps mais s'il accepte l'idée d'une rupture conventionnelle (et c'est pas gagné car il est têtu et sûr d'être à la hauteur de son travail...), comment peut-il négocier la somme en sachant qu'il n'est présent dans la société que depuis 18 mois?
Il faudrait qu'il se renseigne sur ce que les prudhommes statuent en DI dans les cas du licenciement sans cause réelle et sérieuse dans la région...
Et se baser sur cette somme (en convertissant en mois de salaire) en sus des indemnités légales.
Et se baser sur cette somme (en convertissant en mois de salaire) en sus des indemnités légales.
Encore MERCI pour ces précisions bien utiles...mais où pourrai-je trouver ce genre de renseignements? à l'Inspection du Travail peut-être? par ailleurs, notre protection juridique nous déconseille la rupture conventionnelle car elle n'est pas souhaitée par mon mari et la DDTE sera très pointilleuse sur les modalités de cette pratique de plus en plus répandue. Que devons-nous en penser?
notre protection juridique nous déconseille la rupture conventionnelle car elle n'est pas souhaitée par mon mari
Si votre mari ne la souhaite pas, qu'il ne signe pas... Comme je le disais, il a aussi la possibilité d'attendre une éventuelle procédure de licenciement.
la DDTE sera très pointilleuse sur les modalités de cette pratique de plus en plus répandue.
elle l'a toujours été ;-)
Si votre mari ne la souhaite pas, qu'il ne signe pas... Comme je le disais, il a aussi la possibilité d'attendre une éventuelle procédure de licenciement.
la DDTE sera très pointilleuse sur les modalités de cette pratique de plus en plus répandue.
elle l'a toujours été ;-)
Bonsoir Tania et Barbie...et merci pour l'info concernant l'indemnité supra-légale : selon nos sources, ce chantier connaîtrait depuis quelques temps des problèmes financiers et tente de faire des économies sur tout ce qui bouge ; ceci expliquant cela, je doute fort (dans le cadre d'une rupture conventionnelle) qu'il y ait beaucoup d'argent de prévu en plus des indemnités légales.
Ils veulent sûrement éviter de payer plusieurs licenciements économiques en montrant aux intéressés le plus court chemin vers la sortie!
Pour être sûr de ne rien faire de travers qui lui serait préjudiciable ensuite, mon mari a pris RV avec l'Inspection du Travail jeudi prochain. Je reviendrai vers vous pour vous dire ce qu'il ressortira de cet entretien.
A bientôt et très bonne soirée à vous.
Ils veulent sûrement éviter de payer plusieurs licenciements économiques en montrant aux intéressés le plus court chemin vers la sortie!
Pour être sûr de ne rien faire de travers qui lui serait préjudiciable ensuite, mon mari a pris RV avec l'Inspection du Travail jeudi prochain. Je reviendrai vers vous pour vous dire ce qu'il ressortira de cet entretien.
A bientôt et très bonne soirée à vous.
Bonsoir à tous,
J'en étais restée avec le RV avec l'Inspection du Travail ; au vu des éléments, il s'agirait d'un licenciement économique qui ne dit pas son nom, puisqu'une Rupture Conventionnelle ne donne pas les mêmes "avantages" au salarié...et qu'elle doit se dérouler d'un commun accord, etc...Mais pour aller prouver ça! L'inspectrice n'avait pas l'air très motivée (petite structure familiale, bassin d'emploi sinistré ou presque, c'est l'été...si, si, on nous a dit cela : c'est affligeant, non?)
Mon mari, toujours aux prises avec ses deux employeurs,très pressés de lui faire signer une rupture conventionnelle leur a donc dit qu'il veut réfléchir, vu la pression qu'on lui met et la façon dont on le traite depuis le bilan non signé... ce n'est possible, on n'a pas le temps, lui répond-t-on. Et on veut une réponse de principe est attendue pour demain! Rien que ça... et puis le Cerfa est prêt. Y a qu'à.
Aujourd'hui, son employeur lui a donné oralement un chiffre (non négociable) pour la prime supra-légale (moins de 3 mois de salaire net), l'a menacé de détruire sa carrière professionnelle si il refusait la RC et qu'il devra le licencier pour (?) il cherche encore le motif en ce moment même... et pour être quand même sympa, il lui offrirait les services d'un coach en reclassement. Bref, le schéma type de la baffe et du susucre...
Et par-dessus le marché, dixit son patron :" DEFENSE ABSOLUE d'en parler à l'Inspection du Travail, car ça ferait tout capoter...enfin avec les vacances d'été, j'ai prévu le coup, pas trop de risque car ils sont en effectifs réduits, donc ils valideront par silence tacite sans même regarder le dossier, etc..."
Je gardais le meilleur pour la fin : voyant mon mari plutôt sonné, son employeur lui a expliqué qu'il faisait quand même du bon boulot, mais qu'il coûtait trop cher à l'entreprise et qu'il devait donc "disparaître" des effectifs avant le prochain "bilan prévisionnel comptable", soit le 27 septembre prochain.
S'il veut nous faire pitié, il faudra d'autres arguments pour que mon mari signe la RC.
Alors, plutôt que d'échanger dans le vide il pensait écrire à son patron pour relater tous leurs échanges (toujours verbaux et sans témoin car toujours inopinés) depuis le 8 juillet dernier, en lettre RAR, de façon à acter son refus de la RC à cause des anomalies de sa mise en place, du harcèlement dont il est la victime depuis des jours pour qu'il la signe enfin...
J'en arrive aux questions suivantes :
Avec tous ces nouveaux éléments, est-il temps d'aller voir un avocat et de se préparer à la riposte?
Les collègues de mon mari lui ont parlé d'une avocate qui s'était déjà "occupé" de cet entrepreneur voyou il y a quelques années ; est-ce une bonne idée d'avoir recours à ses services ou plutôt à un conseil complètement "neutre" vis à vis du personnage?
Très sincèrement, avec reconnaissance, je vous remercie de tous les conseils que vous voudrez bien m'apportez...la situation devient bizarre et on ne veut rien faire de stupide.
A très bientôt sur notre forum.
J'en étais restée avec le RV avec l'Inspection du Travail ; au vu des éléments, il s'agirait d'un licenciement économique qui ne dit pas son nom, puisqu'une Rupture Conventionnelle ne donne pas les mêmes "avantages" au salarié...et qu'elle doit se dérouler d'un commun accord, etc...Mais pour aller prouver ça! L'inspectrice n'avait pas l'air très motivée (petite structure familiale, bassin d'emploi sinistré ou presque, c'est l'été...si, si, on nous a dit cela : c'est affligeant, non?)
Mon mari, toujours aux prises avec ses deux employeurs,très pressés de lui faire signer une rupture conventionnelle leur a donc dit qu'il veut réfléchir, vu la pression qu'on lui met et la façon dont on le traite depuis le bilan non signé... ce n'est possible, on n'a pas le temps, lui répond-t-on. Et on veut une réponse de principe est attendue pour demain! Rien que ça... et puis le Cerfa est prêt. Y a qu'à.
Aujourd'hui, son employeur lui a donné oralement un chiffre (non négociable) pour la prime supra-légale (moins de 3 mois de salaire net), l'a menacé de détruire sa carrière professionnelle si il refusait la RC et qu'il devra le licencier pour (?) il cherche encore le motif en ce moment même... et pour être quand même sympa, il lui offrirait les services d'un coach en reclassement. Bref, le schéma type de la baffe et du susucre...
Et par-dessus le marché, dixit son patron :" DEFENSE ABSOLUE d'en parler à l'Inspection du Travail, car ça ferait tout capoter...enfin avec les vacances d'été, j'ai prévu le coup, pas trop de risque car ils sont en effectifs réduits, donc ils valideront par silence tacite sans même regarder le dossier, etc..."
Je gardais le meilleur pour la fin : voyant mon mari plutôt sonné, son employeur lui a expliqué qu'il faisait quand même du bon boulot, mais qu'il coûtait trop cher à l'entreprise et qu'il devait donc "disparaître" des effectifs avant le prochain "bilan prévisionnel comptable", soit le 27 septembre prochain.
S'il veut nous faire pitié, il faudra d'autres arguments pour que mon mari signe la RC.
Alors, plutôt que d'échanger dans le vide il pensait écrire à son patron pour relater tous leurs échanges (toujours verbaux et sans témoin car toujours inopinés) depuis le 8 juillet dernier, en lettre RAR, de façon à acter son refus de la RC à cause des anomalies de sa mise en place, du harcèlement dont il est la victime depuis des jours pour qu'il la signe enfin...
J'en arrive aux questions suivantes :
Avec tous ces nouveaux éléments, est-il temps d'aller voir un avocat et de se préparer à la riposte?
Les collègues de mon mari lui ont parlé d'une avocate qui s'était déjà "occupé" de cet entrepreneur voyou il y a quelques années ; est-ce une bonne idée d'avoir recours à ses services ou plutôt à un conseil complètement "neutre" vis à vis du personnage?
Très sincèrement, avec reconnaissance, je vous remercie de tous les conseils que vous voudrez bien m'apportez...la situation devient bizarre et on ne veut rien faire de stupide.
A très bientôt sur notre forum.
Pour un soutien moral, l'avocat est une bonne chose, mais du point de vue procédure, il ne pourra pas beaucoup vous aider car rien n'a encore été décidé du côté employeur.
Enfin, peut être qu'en étudiant votre dossier, qu'il trouvera quelque chose à faire.
En tout cas le principal conseil qu'il donnera c'est de cumuler les preuves et les témoignages.
Enfin dans tous les cas un avocat est toujours conseillé ^^
Enfin, peut être qu'en étudiant votre dossier, qu'il trouvera quelque chose à faire.
En tout cas le principal conseil qu'il donnera c'est de cumuler les preuves et les témoignages.
Enfin dans tous les cas un avocat est toujours conseillé ^^
Bonsoir Laurent,
Un grand merci à vous de m'avoir répondu si vite...nous avons suivi votre conseil et avons écrit à son employeur pour expliquer le refus de signer un bilan qui était "à charges", que mon mari adore son métier et le travail dans son entreprise, que la RC ne peut être contrainte et seulement négociée, voire refusée par le salarié qui n'a rien à se reprocher...à savoir lui!
Visiblement, ça n'aura servi à rien car si demain mon mari refuse de la signer, il recevra un avertissement, puis sa lettre de licenciement pour faute (laquelle? grave, lourde, réelle et sérieuse?)
Demain soir, mon mari ira voir l'avocate dont ses collègues lui ont parlé : elle connaîtrait déjà cet employeur pour ses méthodes douteuses et elle maîtrisera sûrement le sujet.
Côté preuve, nous n'avons que le bilan non signé, le courrier en RAR en guise de réponse, un autre (aussi en RAR) pour dénoncer la pression et les menaces dont il est victime depuis des mois. Cela suffira-t-il?
Il hésite à demander à ses deux collègues de bureau de témoigner pour lui : leurs places seraient sûrement compromises vu le genre de personnage (sans scrupules).
Je reviendrai vers vous avec des nouvelles sur notre affaire...si vous le voulez bien, car vos conseils nous sont très précieux.
Vraiment merci pour votre soutien..on commence à en avoir bien besoin!
Bien à vous :-)
Un grand merci à vous de m'avoir répondu si vite...nous avons suivi votre conseil et avons écrit à son employeur pour expliquer le refus de signer un bilan qui était "à charges", que mon mari adore son métier et le travail dans son entreprise, que la RC ne peut être contrainte et seulement négociée, voire refusée par le salarié qui n'a rien à se reprocher...à savoir lui!
Visiblement, ça n'aura servi à rien car si demain mon mari refuse de la signer, il recevra un avertissement, puis sa lettre de licenciement pour faute (laquelle? grave, lourde, réelle et sérieuse?)
Demain soir, mon mari ira voir l'avocate dont ses collègues lui ont parlé : elle connaîtrait déjà cet employeur pour ses méthodes douteuses et elle maîtrisera sûrement le sujet.
Côté preuve, nous n'avons que le bilan non signé, le courrier en RAR en guise de réponse, un autre (aussi en RAR) pour dénoncer la pression et les menaces dont il est victime depuis des mois. Cela suffira-t-il?
Il hésite à demander à ses deux collègues de bureau de témoigner pour lui : leurs places seraient sûrement compromises vu le genre de personnage (sans scrupules).
Je reviendrai vers vous avec des nouvelles sur notre affaire...si vous le voulez bien, car vos conseils nous sont très précieux.
Vraiment merci pour votre soutien..on commence à en avoir bien besoin!
Bien à vous :-)
l'a menacé de détruire sa carrière professionnelle si il refusait la RC
pour info :
La rupture conventionnelle est généralement mal vue par les futures employeurs, car on l'utilise pour se débarrasser des salariés encombrants (insuffisamment compétents).
Et que le salarié en est conscient/d'accord.
DEFENSE ABSOLUE d'en parler à l'Inspection du Travail, car ça ferait tout capoter...
Ca me fait penser aux arnaqueurs western union qui vous disent qu'il ne faut pas dire à la poste que c'est pour un achat sur internet car sinon on vous fera payer des taxes (en vrai, la poste vous dira que c'est une arnaque.)
pour info :
La rupture conventionnelle est généralement mal vue par les futures employeurs, car on l'utilise pour se débarrasser des salariés encombrants (insuffisamment compétents).
Et que le salarié en est conscient/d'accord.
DEFENSE ABSOLUE d'en parler à l'Inspection du Travail, car ça ferait tout capoter...
Ca me fait penser aux arnaqueurs western union qui vous disent qu'il ne faut pas dire à la poste que c'est pour un achat sur internet car sinon on vous fera payer des taxes (en vrai, la poste vous dira que c'est une arnaque.)
Je pense comme vous : il est plus que temps d'aller dénoncer ces pratiques honteuses auprès des autorités compétentes comme on dit : on va d'abord prendre conseil avec l'avocate qui l'a affronté il y a quelques temps pour faire les choses dans le bon ordre.
De toute façon, si mon mari veut garder une certaine crédibilité en cas de licenciement pour X raison, il doit aller se défendre aux Prudhommes et expliquer comment son refus d'accepter une RC non voulue l' amené là.
Quand on INTERDIT à un salarié d'aller voir l'Inspection du Travail, c'est qu'on doit pas être bien clair au niveau du respect du droit du travail, non?
Merci d'être avec nous, c'est très important d'avoir des avis comme le vôtre...éclairés.
De toute façon, si mon mari veut garder une certaine crédibilité en cas de licenciement pour X raison, il doit aller se défendre aux Prudhommes et expliquer comment son refus d'accepter une RC non voulue l' amené là.
Quand on INTERDIT à un salarié d'aller voir l'Inspection du Travail, c'est qu'on doit pas être bien clair au niveau du respect du droit du travail, non?
Merci d'être avec nous, c'est très important d'avoir des avis comme le vôtre...éclairés.
Bonjour à tous,
Mon mari est allée voir son avocate qui lui conseille de refuser la rupture conventionnelle puisqu'il s'agirait bien d'un licenciement économique déguisé...à cause de la somme conséquente proposée oralement en prime supra-légale mais surtout la mise à disposition du coach "pour mieux rebondir"...s'il veulent le voir partir, ils doivent le licencier proprement ou RIEN.
Elle lui a surtout suggéré de se mettre en arrêt maladie au regard de la grosse pression qu'il subirait depuis des semaines...est-ce judicieux? cela ne va-t-il pas envenimer un peu plus l'ambiance déjà "limite" au travail?d'après elle, cela les calmera plutôt de ne plus le voir dans l'entreprise.
S'il est en arrêt maladie, et que son employeur le convoque pour un entretien préalable de licenciement ( par représailles pour avoir refusé la rupture conventionnelle), doit-il s'y rendre pour se justifier (une fois de plus) ou "laisser tomber" jusqu'au jour où il ira devant les prud'hommes?
Autant se l'avouer, il est en train de craquer car il a senti que ses deux interlocuteurs devenaient haineux du fait qu'il veuille prendre son temps pour répondre sur le principe de la RC. En fait,Il craint maintenant une agression physique, d'autant que la date des congés annuels approche et qu'ils n'ont toujours pas signé sa feuille de congés...Il ne se voit pas être seul dans le bureau face à eux!
Que pensez-vous de tout cela s'il vous plaît? Pour le coup, même si l'avocate semble de bon conseil, vu que l'Inspection du Travail s'en f...visiblement, que faire pour rester dans la bonne direction.
Je remercie bien sincèrement ceux qui voudront bien me répondre, les choses vont bien trop vite à présent.
A très bientôt j'espère...
Mon mari est allée voir son avocate qui lui conseille de refuser la rupture conventionnelle puisqu'il s'agirait bien d'un licenciement économique déguisé...à cause de la somme conséquente proposée oralement en prime supra-légale mais surtout la mise à disposition du coach "pour mieux rebondir"...s'il veulent le voir partir, ils doivent le licencier proprement ou RIEN.
Elle lui a surtout suggéré de se mettre en arrêt maladie au regard de la grosse pression qu'il subirait depuis des semaines...est-ce judicieux? cela ne va-t-il pas envenimer un peu plus l'ambiance déjà "limite" au travail?d'après elle, cela les calmera plutôt de ne plus le voir dans l'entreprise.
S'il est en arrêt maladie, et que son employeur le convoque pour un entretien préalable de licenciement ( par représailles pour avoir refusé la rupture conventionnelle), doit-il s'y rendre pour se justifier (une fois de plus) ou "laisser tomber" jusqu'au jour où il ira devant les prud'hommes?
Autant se l'avouer, il est en train de craquer car il a senti que ses deux interlocuteurs devenaient haineux du fait qu'il veuille prendre son temps pour répondre sur le principe de la RC. En fait,Il craint maintenant une agression physique, d'autant que la date des congés annuels approche et qu'ils n'ont toujours pas signé sa feuille de congés...Il ne se voit pas être seul dans le bureau face à eux!
Que pensez-vous de tout cela s'il vous plaît? Pour le coup, même si l'avocate semble de bon conseil, vu que l'Inspection du Travail s'en f...visiblement, que faire pour rester dans la bonne direction.
Je remercie bien sincèrement ceux qui voudront bien me répondre, les choses vont bien trop vite à présent.
A très bientôt j'espère...
Vraiment merci de venir "rebondir" sur notre affaire...on ne se sent pas seul sur notre forum!
Je n'ai pas trop de doute sur sa détermination ; à la suite de la liquidation judiciaire de son ancien chantier en 2011 (dont il était directeur technique), ses patrons actuels ont tenté de racheter en vain cette entreprise. Donc faute de moyen pour acheter ce chantier naval, ils se sont offert le n°2 qui se retrouvait au chômage : mon mari.
Ils lui ont donc créer un poste, quasi sur-mesure, afin de développer une activité parallèle à la leur, jusque là uniquement axée sur la navigation de plaisance ; la construction de vedettes de servitude type SNSM ou dite "de pilotage" et autres vedettes à passagers.
Ceux qui sont venus le chercher hier pour toutes ses qualités, le dénigrent aujourd'hui sans aucune preuve de son "insuffisance professionnelle"...autant dire qu'il est assez remonté contre eux : on le serait à moins!!! Visiblement son moral est intact car il se sent victime d'une injustice...comptable! Mais comment le prouver???
Moi aussi, après le fiasco de l'entretien annuel d'évaluation et suite au bilan non signé, je lui ai conseillé d'écrire à ses employeurs pour dénoncer leurs agissements "limites"...d'après notre protection juridique,étant présent depuis moins de 2 ans dans la société, ce bilan n'aurait même pas du avoir lieu ...alors pourquoi le contester puisqu'il avait déjà refusé de le signer? A ce jour, il me semble assez urgent de mettre tout cela par écrit afin de construire une défense ultérieure.
L'entretien avec l'Inspection du Travail sera sûrement instructif quant aux suites à donner à cette affaire...
A bientôt et merci pour votre soutien.