Questions portant sur la rédaction d'un testament.

Bonjour,

Par mesure de prévoyance, je souhaite écrire mon testament. Je me suis en effet aperçu que je n'en avais jamais entrepris la rédaction et que -hélas!- la mort est une réalité à laquelle il faut faire face un jour ou l'autre.

Au delà des questions portant sur le format de ce document, je cherche quelques précisions sur -entre autres- sa valeur légale.
Si j'écris un autre testament par la suite, le précédant est-il annulé automatiquement?
Puis-je au contraire maintenir une validité totale (ou partielle?) au testament précédent en en faisant la mention dans le testament ultérieur (qui serait donc en quelque sorte une sorte de "complément"). Bien entendu en émettant l'hypothèse que les deux documents n'entrent pas en contradiction.
Y a-t-il des causes et conditions particulières de décès pouvant, sinon rendre nul, du moins remettre en cause la valeur légale du testament?

Si je n'en écris pas, quelle est la procédure par défaut?
Concernant le partage des biens. Quelles sont les modalités prévues par la loi? Est-ce à ma famille de gérer la succession? Ou la loi régit-elle la procédure?
Concernant les obsèques. En l'absence de l'expression d'une volonté quelconque, est-ce la famille qui décide?

Puis-je me contenter d'exprimer mes volontés concernant le sort de ma dépouille (don d'organes, don à la médecine/la science, obsèques...) dans le document?
Est-il possible d'en mettre l'intégralité à disposition du don d'organes; ce qui n'est pas prélevé pour ce don, de le mettre à disposition de la médecine ou de la science; et de remettre le reste aux proches pour un service funéraire (crémation par exemple)? Ou si cela n'est plus possible exprimer du moins le désir de l'érection d'un cénotaphe?
Suis-je assuré du respect de mes restes (auquel je tiens) dans le cas d'un don?

Si un ou plusieurs aspects du testament doivent être contestés et que les contestations sont retenues, cela aboutit-il forcément à l'annulation du document dans son intégralité ou seulement une partie?

Puis-je adresser un message à mes proches dans ce document (testament spirituel par exemple) ou dois-je demander la transmission aux personnes concernées d'un document à part tenant lieu de testament spirituel (qui n'est peut-être pas reconnu en droit Français et qui de ce fait n'y aurait pas sa place)?.

En vous remerciant par avance pour vos lumières sur la question,

Utqueantlaxis