Héritage

gazougazou Messages postés 1 Date d'inscription mercredi 6 mars 2013 Statut Membre Dernière intervention 6 mars 2013 - 6 mars 2013 à 22:26
 rio loco - 7 mars 2013 à 17:19
Bonjour,
ma maman est décédée le 02 août 2012.
elle était remariée depuis 25 ans sous le régime de la séparation de biens.
Mon beau père a la jouissance des biens jusqu'à son décès, et n'a pas d'enfants reconnus. étant dans le besoin, puis-je demander ma part d'héritage à ce jour, et comment procéder ?
six mois après le décès de ma mère, le notaire ne s'est toujours pas manifesté quant à "l'ouverture de succession"
Je précise que tous les biens appartenaient à ma mère.
je vous remercie par avance pour vos réponses et conseils.
trés cordialement
pascal

3 réponses

condorcet Messages postés 39501 Date d'inscription jeudi 11 février 2010 Statut Membre Dernière intervention 21 juin 2023 18 284
6 mars 2013 à 22:43
Mon beau père a la jouissance des biens jusqu'à son décès,
Vous voulez dire l'usufruit ?
Dans l'affirmative, de quelle façon l'obtient-il puisque, en l'absence de donation au dernier vivant dont il pourrait se prévaloir, ses droits sont d'un quart en pleine propriété en présence d'enfants de votre mère nés d'une précédente union ?

le notaire ne s'est toujours pas manifesté quant à "l'ouverture de succession"
Et vous qu'avez-vous fait ?
Avez-vous confié le règlement de la succession à un notaire ?
D'ailleurs la succession s'est ouverte automatiquement du fait du décès de votre mère. Le rôle du notaire est de procéder à sa liquidation SI les héritiers se sont manifestés auprès de lui.
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Bonsoir,

Tout d'abord c'est à vous en tant qu'héritier réservataire de vous manifester auprès du notaire pour la succession de votre mère.

Si votre beau père a la jouissance des biens c'est, je suppose (en lisant entre les lignes) qu'une donation au dernier vivant a été consentie à son profit par votre mère et qu'il a opté pour 100% usufruit, (droit de vivre dans la maison, percevoir des loyers etc....)

Vous ne pouvez rien faire contre cela car il s'agit ici d'un avantage matrimonial. Même si vous pouvez faire valoir le principe que "nul n'est censé rester dans l'indivision" ce sont les tribunaux qui trancheront et........cela entraînera des frais, de la patience (délai très long) et de très fortes chances que la décision sera de confirmer le droit de jouissance de votre beau père.
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Bonjour. Attention , si le beau-père ne détient que l'usufruit sur la totalité des biens (à confirmer car il y a un sérieux doute) il n'y a pas d'indivision entre le fils et le conjoint survivant, les droits de chacun n'étant pas de même nature.
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