Abus de confiance
yves09
-
15 août 2012 à 13:15
yves0934 Messages postés 4 Date d'inscription mercredi 15 août 2012 Statut Membre Dernière intervention 23 août 2012 - 23 août 2012 à 14:59
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15 août 2012 à 14:25
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abus de confiance non
a la limite Abus de faiblesse
Article L122-10 du code de la consomation :
"Les dispositions des articles L. 122-8 et L. 122-9 sont applicables à quiconque aura abusé de la faiblesse ou de l'ignorance d'une personne pour se faire remettre, sans contreparties réelles, des sommes en numéraire ou par virement, des chèques bancaires ou postaux, des ordres de paiement par carte de paiement ou carte de crédit, ou bien des valeurs mobilières, au sens de l'article 529 du code civil."
mais il faut pouvoir prouver tout ca
a la limite Abus de faiblesse
Article L122-10 du code de la consomation :
"Les dispositions des articles L. 122-8 et L. 122-9 sont applicables à quiconque aura abusé de la faiblesse ou de l'ignorance d'une personne pour se faire remettre, sans contreparties réelles, des sommes en numéraire ou par virement, des chèques bancaires ou postaux, des ordres de paiement par carte de paiement ou carte de crédit, ou bien des valeurs mobilières, au sens de l'article 529 du code civil."
mais il faut pouvoir prouver tout ca
istacloc
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15 mars 2024
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15 août 2012 à 15:16
15 août 2012 à 15:16
Bonjour,
Pas très claire, votre histoire...
On imagine qu'à la suite du décès de votre père :
- votre mère, veuve et usufruitière, avait le droit 1) de conserver les fonds sur les comptes, de les utiliser et d'en utiliser les fruits, sa seule obligation étant de vous laisser en devenir propriétaire à son décès, et 2) de faire payer un loyer à un locataire.
- qu'elle vous ait fait croire que vous en seriez un jour propriétaire n'est... que le reflet de la réalité... puisqu'elle était usufruitière et vous nu-propriétaire ; donc à son décès vous devenez automatiquement propriétaire.
La seule distorsion semble être "au bout de 15 ans" puisqu'il faut que vous attendiez son décès, et les travaux d'entretien que vous avez faits à sa place, car s'il s'agit de gros travaux (murs, toiture), le nu-propriétaire en est chargé.
Ou alors je n'ai rien compris de votre histoire.
Cdlt
Pas très claire, votre histoire...
On imagine qu'à la suite du décès de votre père :
- votre mère, veuve et usufruitière, avait le droit 1) de conserver les fonds sur les comptes, de les utiliser et d'en utiliser les fruits, sa seule obligation étant de vous laisser en devenir propriétaire à son décès, et 2) de faire payer un loyer à un locataire.
- qu'elle vous ait fait croire que vous en seriez un jour propriétaire n'est... que le reflet de la réalité... puisqu'elle était usufruitière et vous nu-propriétaire ; donc à son décès vous devenez automatiquement propriétaire.
La seule distorsion semble être "au bout de 15 ans" puisqu'il faut que vous attendiez son décès, et les travaux d'entretien que vous avez faits à sa place, car s'il s'agit de gros travaux (murs, toiture), le nu-propriétaire en est chargé.
Ou alors je n'ai rien compris de votre histoire.
Cdlt
yves0934
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23 août 2012
15 août 2012 à 16:14
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merci de m'avoir répondu,
en effet, c'est compliqué: donnation m'a été faite en 1980 d'une ruine que mon père et moi avons réhabilité de nos mains. Il est décedé en 1986, laissant à ma mère l'usufruit. J'ai laissé à ma mère toute la succession( pas mal d'argent + une autre maison, l'ensemble lui permettant de faire construire et de refaire sa vie avec une espece de gigolo que j'ai accepté pour son bien-être).
Elle laissait pourrir la maison depuis 2 ans quand elle m'a proposé lors de mon divorce de lui racheter son usufruit à hauteur de 250 000 FRANCS mais avec sous seing privé, mensualités sur 15 ans. Fait par notaire pour la rassurer sur les paiements. Le notaire n'a pas voulu mettre la clause indiquant que la maison m'appartenait définitivement au bout de ces 15 ans de paiement, préferant une clause obligeant ma mère à me vendre son usufruit "à l'amiable ou par tribunaux et à dire d'expert". Peut-être s'assurait-il un revenu pour l'avenir!
Ma mère, le moment fatidique arrivé, ne souhaitait plus tenir sa parole et a commencé les procédures...dures.
Est-ce que je me suis mieux expliqué?
en effet, c'est compliqué: donnation m'a été faite en 1980 d'une ruine que mon père et moi avons réhabilité de nos mains. Il est décedé en 1986, laissant à ma mère l'usufruit. J'ai laissé à ma mère toute la succession( pas mal d'argent + une autre maison, l'ensemble lui permettant de faire construire et de refaire sa vie avec une espece de gigolo que j'ai accepté pour son bien-être).
Elle laissait pourrir la maison depuis 2 ans quand elle m'a proposé lors de mon divorce de lui racheter son usufruit à hauteur de 250 000 FRANCS mais avec sous seing privé, mensualités sur 15 ans. Fait par notaire pour la rassurer sur les paiements. Le notaire n'a pas voulu mettre la clause indiquant que la maison m'appartenait définitivement au bout de ces 15 ans de paiement, préferant une clause obligeant ma mère à me vendre son usufruit "à l'amiable ou par tribunaux et à dire d'expert". Peut-être s'assurait-il un revenu pour l'avenir!
Ma mère, le moment fatidique arrivé, ne souhaitait plus tenir sa parole et a commencé les procédures...dures.
Est-ce que je me suis mieux expliqué?
istacloc
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15 août 2012 à 16:48
15 août 2012 à 16:48
donnation m'a été faite en 1980 d'une ruine que mon père et moi avons réhabilité de nos mains. Il est décedé en 1986, laissant à ma mère l'usufruit.
Il ne peut pas s'agir de la même "ruine" ou "maison" ? car s'il vous l'a donnée, votre mère ne peut pas en avoir acquis l'usufruit.
Au moment de la donation la "ruine" valant sans doute un très petit montant, même réévaluée dans son état de "ruine" au moment du décès de votre père elle ne devait sans doute pas valoir beaucoup plus ; compte tenu de votre réserve héréditaire vous deviez obtenir beaucoup plus, mais... J'ai laissé à ma mère toute la succession Sous quelle forme ? avez-vous renoncé à la succession de votre père ?
Elle laissait pourrir la maison depuis 2 ans quand elle m'a proposé lors de mon divorce de lui racheter son usufruit à hauteur de 250 000 FRANCS
La 2e maison, donc ?
Sachant que le non respect de son obligation d'entretien aurait pu vous conduire à demander l'extinction de l'usufruit... je ne veux pas vous donner encore plus de regrets mais vous avez été bien naîf...
Votre histoire est très compliquée, vous ne trouverez sans doute pas assez d'aide sur un forum, vous devez voir un avocat spécialisé.
Il ne peut pas s'agir de la même "ruine" ou "maison" ? car s'il vous l'a donnée, votre mère ne peut pas en avoir acquis l'usufruit.
Au moment de la donation la "ruine" valant sans doute un très petit montant, même réévaluée dans son état de "ruine" au moment du décès de votre père elle ne devait sans doute pas valoir beaucoup plus ; compte tenu de votre réserve héréditaire vous deviez obtenir beaucoup plus, mais... J'ai laissé à ma mère toute la succession Sous quelle forme ? avez-vous renoncé à la succession de votre père ?
Elle laissait pourrir la maison depuis 2 ans quand elle m'a proposé lors de mon divorce de lui racheter son usufruit à hauteur de 250 000 FRANCS
La 2e maison, donc ?
Sachant que le non respect de son obligation d'entretien aurait pu vous conduire à demander l'extinction de l'usufruit... je ne veux pas vous donner encore plus de regrets mais vous avez été bien naîf...
Votre histoire est très compliquée, vous ne trouverez sans doute pas assez d'aide sur un forum, vous devez voir un avocat spécialisé.
yves0934
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15 août 2012 à 17:32
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la ruine était ruine en 1974 achetée pour 40 000 FRANCS (7500 euros) Des l'age de 13 ans j'ai bougé du mortier et autres matériaux pour rebatir cette maison avec mon père. c'est de celle ci dont je parle pour l'usufruit et qui a aujourd'hui la valeur à dire d'expert de 172 000 Euros
La deuxième maison, achetée par mes deux parents en viager à un tiers, fesait parti de la succession avec à l'époque (1986) 250 000 francs en banques, j'ai effectivement refusé la succession au profit de ma mère (j'avais un travail de lignard, réseaux électriques) je pensais qu'elle en avait bien plus besoin que moi et c'est quand même ma mère, comment ne par faire confiance en sa propre mère, la naîveté n'a rien à voir la dedans.
La donnation m'obligeait déjà aux travaux petits et gros, ces termes ont été repris pour le bail.
Ce n'est pas si compliqué, il suffit d'admettre qu'il existe aussi des mères indignes et infanticides et l'on cerne mieux le problème.
Par contre, ne parlons plus d'avocats si vous le voulez bien, le mien a batit le proces avec l'espoir que ma mère mourrait avant la fin des procédures et n'a cherché qu'à gagner du temps au lieu de me défendre.
Merci à vous, essayez encore de m'aider s'il vous plait, je ne crois plus guère aux professionnels.
La deuxième maison, achetée par mes deux parents en viager à un tiers, fesait parti de la succession avec à l'époque (1986) 250 000 francs en banques, j'ai effectivement refusé la succession au profit de ma mère (j'avais un travail de lignard, réseaux électriques) je pensais qu'elle en avait bien plus besoin que moi et c'est quand même ma mère, comment ne par faire confiance en sa propre mère, la naîveté n'a rien à voir la dedans.
La donnation m'obligeait déjà aux travaux petits et gros, ces termes ont été repris pour le bail.
Ce n'est pas si compliqué, il suffit d'admettre qu'il existe aussi des mères indignes et infanticides et l'on cerne mieux le problème.
Par contre, ne parlons plus d'avocats si vous le voulez bien, le mien a batit le proces avec l'espoir que ma mère mourrait avant la fin des procédures et n'a cherché qu'à gagner du temps au lieu de me défendre.
Merci à vous, essayez encore de m'aider s'il vous plait, je ne crois plus guère aux professionnels.
Bonjour,
Elle a quel âge votre mère ? Elle est en bonne santé ? ...
En tout cas, si elle vient centenaire, vous n'êtes pas sortie de l'auberge...
A votre place, je prendrai un bon avocat, car d'après ce que vous écrivez, comme dirait le mien (d'avocat) : "c'est jouable". Ne vous laissez pas faire ! ...
Elle a quel âge votre mère ? Elle est en bonne santé ? ...
En tout cas, si elle vient centenaire, vous n'êtes pas sortie de l'auberge...
A votre place, je prendrai un bon avocat, car d'après ce que vous écrivez, comme dirait le mien (d'avocat) : "c'est jouable". Ne vous laissez pas faire ! ...
istacloc
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Modifié par istacloc le 15/08/2012 à 18:23
Modifié par istacloc le 15/08/2012 à 18:23
Excusez-moi mais il y a sans doute des gens plus capables de comprendre que moi sur ce forum, notamment :
- c'est de celle ci dont je parle pour l'usufruit me paraît incompatible avec "donnation m'a été faite en 1980 et Il est décedé en 1986, laissant à ma mère l'usufruit."
Quand on reçoit une donation, le bien vous appartient ensuite, et votre mère ne peut pas hériter de l'usufruit au décès de votre père sur un bien que votre père vous a donné.
Ou alors vous devez préciser "donation de la nue-propriété avec réserve d'usufruit réversible"
j'ai effectivement refusé la succession au profit de ma mère
D'accord
Je crois que j'ai compris, je résume à ma façon : en tant qu'usufruitière elle avait le droit prendre un locataire et récolter le loyer, dans ce bien dont vous (n') êtiez (que) nu-propriétaire. Vous faisant croire qu'elle renoncerait à son usufruit, elle vous a proposé un loyer correspondant à la valeur de son usufruit, étalé sur 15 ans, et charge à vous en plus de continuer à prendre en charge certains travaux déjà prévus dans la donation. Vous avez accepté ces conditions, mais au bout des 15 ans elle ne veut pas renoncer à son usufruit. Elle vous met au tribunal pour annuler la donation, elle perd (on ne voit pas comment elle aurait gagné, il aurait fallu des causes beaucoup plus graves pour cela), et maintenant elle vous met dehors puisqu'en tant qu'usufruitière elle a seule le droit de disposer de la maison.
Votre seule chance est la "clause obligeant ma mère à me vendre son usufruit "à l'amiable ou par tribunaux et à dire d'expert". ", mais encore faut-il comprendre ce qu'elle veut dire exactement ? Est-il clair qu'une fois payée la valeur de l'usufruit sous forme de loyer, elle vous vend (cède ?) cet usufruit "gratuitement" ? Je ne sais vraiment pas comment sera interprétée cette clause, mais si vous ne prenez pas un (bon) avocat c'est sûr que vous ne pourrez pas défendre une action pour faire respecter cette clause devant un tribunal de grande instance et qu'il faudra trouver un autre logement ou continuer à payer un loyer en attendant. Quel âge a votre mère ? La valeur de son usufruit décroit de 10% tous les 10 ans.
Peut-être que d'autres ont de meilleures idées.
Bonne chance.
- c'est de celle ci dont je parle pour l'usufruit me paraît incompatible avec "donnation m'a été faite en 1980 et Il est décedé en 1986, laissant à ma mère l'usufruit."
Quand on reçoit une donation, le bien vous appartient ensuite, et votre mère ne peut pas hériter de l'usufruit au décès de votre père sur un bien que votre père vous a donné.
Ou alors vous devez préciser "donation de la nue-propriété avec réserve d'usufruit réversible"
j'ai effectivement refusé la succession au profit de ma mère
D'accord
Je crois que j'ai compris, je résume à ma façon : en tant qu'usufruitière elle avait le droit prendre un locataire et récolter le loyer, dans ce bien dont vous (n') êtiez (que) nu-propriétaire. Vous faisant croire qu'elle renoncerait à son usufruit, elle vous a proposé un loyer correspondant à la valeur de son usufruit, étalé sur 15 ans, et charge à vous en plus de continuer à prendre en charge certains travaux déjà prévus dans la donation. Vous avez accepté ces conditions, mais au bout des 15 ans elle ne veut pas renoncer à son usufruit. Elle vous met au tribunal pour annuler la donation, elle perd (on ne voit pas comment elle aurait gagné, il aurait fallu des causes beaucoup plus graves pour cela), et maintenant elle vous met dehors puisqu'en tant qu'usufruitière elle a seule le droit de disposer de la maison.
Votre seule chance est la "clause obligeant ma mère à me vendre son usufruit "à l'amiable ou par tribunaux et à dire d'expert". ", mais encore faut-il comprendre ce qu'elle veut dire exactement ? Est-il clair qu'une fois payée la valeur de l'usufruit sous forme de loyer, elle vous vend (cède ?) cet usufruit "gratuitement" ? Je ne sais vraiment pas comment sera interprétée cette clause, mais si vous ne prenez pas un (bon) avocat c'est sûr que vous ne pourrez pas défendre une action pour faire respecter cette clause devant un tribunal de grande instance et qu'il faudra trouver un autre logement ou continuer à payer un loyer en attendant. Quel âge a votre mère ? La valeur de son usufruit décroit de 10% tous les 10 ans.
Peut-être que d'autres ont de meilleures idées.
Bonne chance.
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yves0934
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15 août 2012 à 21:49
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Pour Istacloc:Il s'agit en effet d'usufruit au dernier vivant, pardon de ne pas l'avoir précisé.
Ma mère a 75 ans et chez nous, les hommes(dont je fais parti) ne vivent pas si vieux. Merci Noémie pour votre gentille phrase.
La clause obligeant ma mère à vendre l'usufruit à l'amiable ou au maximum suivant le prix fixé par l'expert (40%en 2005, 30% maintenant), n'indique justement pas qu'elle doit me le ceder à titre gratuit car le notaire ne voulait pas le préciser.
Par contre, il y était précisé que l'expert devait défalquer du montant de son évaluation les travaux que j'y avais fait (dans ce cas, chauffage central au fuel avec quinze radiateurs, double-vitrages, une chambre supplémentaire (je précise que tout ceci a été fait (et bien fait)de mes mains car je suis manuel et adroit selon mon entourage. (Célibataire aussi...) Désolé, j'aime bien malgré les ennuis que j'ai, relacher un peu la pression!
Les experts (car il y en a eu deux en deux ans d'intervalle) ont donné des prix différents de 50%, l'un 120 000 euros, l'autre 172 000. Même ceci n'a pas été défendu et aucun n'a daigné estimer mes travaux avec comme support les états des lieux avant le bail et apres.
De plus, pendant le temps des procédures, j'ai bien sur continué à vivre avec ma famille dans "ma" maison et on me réclamme 800 euros par mois d'indemnité d'occupation depuis 2008 + des loyers sous prétexte de "tacite reconduction" de 2005 à 2007, période pendant laquelle ma mère voulait faire révoquer la donnation. Nous sommes en appel pour ça. En fait, elle s'est faite rembourser des loyers que je ne lui devais pas, par une assurance locative (Pacifica, du crédit agricole) qui, bien sur, et avec tout son poids, m'a mis au tribunal pour récuperer leurs billes. Nous sommes en appel pour ça.
Posez moi des questions si ce n'est pas clair, j'ai la vérité pour moi et je devrais pouvoir y répondre malgré la complexité de l'affaire.
Je présume que le fait que ce soit le Nu-propriétaire qui habite la maison et non l'usufruitier bouscule un peu les articles de loi...
Merci encore, je n'ai encore jamais eu de vrai dialogue à ce propos, continuez s'il vous plait!
Ma mère a 75 ans et chez nous, les hommes(dont je fais parti) ne vivent pas si vieux. Merci Noémie pour votre gentille phrase.
La clause obligeant ma mère à vendre l'usufruit à l'amiable ou au maximum suivant le prix fixé par l'expert (40%en 2005, 30% maintenant), n'indique justement pas qu'elle doit me le ceder à titre gratuit car le notaire ne voulait pas le préciser.
Par contre, il y était précisé que l'expert devait défalquer du montant de son évaluation les travaux que j'y avais fait (dans ce cas, chauffage central au fuel avec quinze radiateurs, double-vitrages, une chambre supplémentaire (je précise que tout ceci a été fait (et bien fait)de mes mains car je suis manuel et adroit selon mon entourage. (Célibataire aussi...) Désolé, j'aime bien malgré les ennuis que j'ai, relacher un peu la pression!
Les experts (car il y en a eu deux en deux ans d'intervalle) ont donné des prix différents de 50%, l'un 120 000 euros, l'autre 172 000. Même ceci n'a pas été défendu et aucun n'a daigné estimer mes travaux avec comme support les états des lieux avant le bail et apres.
De plus, pendant le temps des procédures, j'ai bien sur continué à vivre avec ma famille dans "ma" maison et on me réclamme 800 euros par mois d'indemnité d'occupation depuis 2008 + des loyers sous prétexte de "tacite reconduction" de 2005 à 2007, période pendant laquelle ma mère voulait faire révoquer la donnation. Nous sommes en appel pour ça. En fait, elle s'est faite rembourser des loyers que je ne lui devais pas, par une assurance locative (Pacifica, du crédit agricole) qui, bien sur, et avec tout son poids, m'a mis au tribunal pour récuperer leurs billes. Nous sommes en appel pour ça.
Posez moi des questions si ce n'est pas clair, j'ai la vérité pour moi et je devrais pouvoir y répondre malgré la complexité de l'affaire.
Je présume que le fait que ce soit le Nu-propriétaire qui habite la maison et non l'usufruitier bouscule un peu les articles de loi...
Merci encore, je n'ai encore jamais eu de vrai dialogue à ce propos, continuez s'il vous plait!
istacloc
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Modifié par istacloc le 15/08/2012 à 22:11
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Je ne sais que vous dire de plus, seul un tribunal permettra de démêler les droits et la bonne foi de chacun.
Comme vous savez, les valeurs immobilières fluctuent beaucoup dans le temps et selon la situation géographique et économique, donc si ces estimations datent de plusieurs années, il ne serait pas inutile d'en refaire. N'hésitez pas à faire appel à plusieurs agents immobiliers, avoir plusieurs estimations est une nécessité, mais aussi à un expert judiciaire, qui sera mieux écouté des tribunaux.
Et comme vous avez fait les travaux vous-même, faites faire des devis à des artisans pour estimer la valeur du travail accompli, ça peut peut-être vous aider à affiner les estimations.
Je présume que le fait que ce soit le Nu-propriétaire qui habite la maison et non l'usufruitier bouscule un peu les articles de loi..
C'est vrai que la confusion "locataire" / "nu-propriétaire" ne semble pas souvent faire bon ménage, sauf bienveillance particulière de l'usufruitier et du nu-propriétaire !
Pour finir sur une note optimiste (que vous trouverez cynique mais je suis sûre que vous me pardonnerez), vous avez encore la chance d'être héritier unique... Imaginez un peu ce qui se pourrait se passer si vous n'êtiez pas seul... :)
Comme vous savez, les valeurs immobilières fluctuent beaucoup dans le temps et selon la situation géographique et économique, donc si ces estimations datent de plusieurs années, il ne serait pas inutile d'en refaire. N'hésitez pas à faire appel à plusieurs agents immobiliers, avoir plusieurs estimations est une nécessité, mais aussi à un expert judiciaire, qui sera mieux écouté des tribunaux.
Et comme vous avez fait les travaux vous-même, faites faire des devis à des artisans pour estimer la valeur du travail accompli, ça peut peut-être vous aider à affiner les estimations.
Je présume que le fait que ce soit le Nu-propriétaire qui habite la maison et non l'usufruitier bouscule un peu les articles de loi..
C'est vrai que la confusion "locataire" / "nu-propriétaire" ne semble pas souvent faire bon ménage, sauf bienveillance particulière de l'usufruitier et du nu-propriétaire !
Pour finir sur une note optimiste (que vous trouverez cynique mais je suis sûre que vous me pardonnerez), vous avez encore la chance d'être héritier unique... Imaginez un peu ce qui se pourrait se passer si vous n'êtiez pas seul... :)
yves0934
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23 août 2012
23 août 2012 à 14:59
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Bonjour,
Non, je pense que si mon frère avait survécu, nous n'aurions pas eu ce genre de problème, au contraire, mais bon, c'est la vie!...
Merci quand même pour vos avis.
Chose récente: ma mère essai de faire croire que je la menace de mort, je crois bien qu'elle va encore tenter de faire annuler la donation.
Non, je pense que si mon frère avait survécu, nous n'aurions pas eu ce genre de problème, au contraire, mais bon, c'est la vie!...
Merci quand même pour vos avis.
Chose récente: ma mère essai de faire croire que je la menace de mort, je crois bien qu'elle va encore tenter de faire annuler la donation.