Placement de mes enfants

Fashionnita Messages postés 2 Date d'inscription lundi 11 juin 2012 Statut Membre Dernière intervention 11 juin 2012 - Modifié par australe13 le 11/06/2012 à 19:11
sophiag Messages postés 38398 Date d'inscription samedi 20 décembre 2008 Statut Contributeur Dernière intervention 10 mars 2020 - 13 juin 2012 à 08:32
Bonjour,
besoin de vos avis, de vos conseil; Je ne sais plus quoi faire!!
Je sais que cela va être long à lire mais je devais vous mettre le maximum pour vous expliquer mon quotidien


Tout a commencé avec le placement de ma fille de 12 ans actuellement au moment de mon divorce.
Je l'ai à ce temps-là mise en sécurité puisque j'ai quitté le domicile familial pour violences conjugales, je me suis retrouvé en pleine nuit dans un hôtel , puis chez des amis.
Je l'ai pour ma part mise sous contrat d'accueil provisoire, puisque j'avais peur de la réaction mon mari lorsque je suis partie, je n'osais plus sortir par peur de le croiser. Mais les services des Deux-Sèvres ont profité de ma détresse à cette période et de la découverte que j'attendais un fils et que cette grossesse se passait très mal. Ils ont donc fait appel au tribunal pour un placement judiciaire.
J'ai ensuite quitté les Deux-Sèvres pour venir m'installer en Charente en 2002avec mon nouveau compagnon
J'ai vécu 8 ans avec cet homme, nous avons eu entre temps Léa et Mélissa.
Avant la naissance dema deuxième fille, tout allé à peu près bien, mise à part son refus de travailler, j'ai donc pris sur moi l'initiative de prendre un emploi.
Puis arrive la naissance de L** Le 6 Avril 2005, et là le ton de ce que j'allais vivre au quotidien fut donné dès le premier jour de la part de Mr. Il a tout bonnement refusé de m'accompagner à la maternité en pleine nuit, me laissant comme seul soutien pour descendre les 4 étages de l'immeuble où nous vivions, le soutien des ambulanciers, Mr préférant rester bien tranquille à la maison. J'ai vécu la naissance de L** seule, sans la présence du papa à mes côtés.


Les jours qui ont suivi mon retour de maternité ont été pour moi très dure, puisqu'en plus de devoir m'occuper de bébé, choses que j'aimais faire par-dessus tout, il fallait que je gère la maison. Jamais il n'a pris Léa dans ses bras pour la nourrir, la changer, la baigner.
A la première visite de la puéricultrice pour peser et mesurer Léa fut pour moi un supplice, dès son arrivée à mon domicile, elle m'a dit « Mme je vous trouve bien fatiguée, on peut vous aider à vous occuper de L** », là je lui ai dit pourquoi j'étais faitguée, je devais gérer la maison et la petite seule alors que le père est présent, qu'il ne travaille pas, il préfére passer son temps devant le sport à la télé, sur sa console et ou bien sur son matériel de musique, au lieu de me soulager un peu en s'occupant de la maison.
En 2007, voyant que pour subvenir au besoin de notre enfant, il nous fallait un revenu, j'ai décidé de reprendre une formation,puis que le papa refusait tout travail, d'abord de découverte dans le domaine de la vigne. Léa pouvais aller à la garderie et être gardé par son père quand Mr le souhaitait. Je peux vous dire qu'elle a passé le plus clair de ses journées à la garderie bien sûr.
Juste avant la naissance de ma troisième fille, nous avons décidé de déménager. Il a donc fallu que je gère le déménagement en plus de ma formation que je terminé à mon troisième mois de grossesse, plus les travaux de l'appartement en étant enceinte de M******. Puis M***** est née le 12 Novembre 2007, et là de nouveau personne à mes côtés, le papa pretextant qu'il devait garder Léa, alors que ces soeurs auraient pu la garder le temps de la naissance. Voyant que Mr refusait tout travail, je me suis remise à travailler en 2008 pour subvenir au besoin de toute la maison, et là comme je n'avais pas de nourrice agrée pour garder M****, L** étant scolarisée, Mr refusant catégoriquement de garder Mélissa, nous sommes allé voir l'assistante sociale que nous avions à ce temps pour voir quelle solution nous pourrions avoir pour que je puisse suivre ma formation dans le domaine de la vigne. Bien sûr, j'ai expliqué à cette personne que je devais reprendre une formation une semaine après notre entretien, que je n'avais personne pour garder M***** et que le papa ne voulait pas s'en occuper durant mon absence. Il a bien dit à cette personne que la petite l'énervait, écrit noir sur blanc sur le contrat d'accueil provisoire qui nous a été proposé à cette période et signé de sa main. Et là la seule solution qui m'a été proposé était un contrat d'accueil provisoire.

En 2009, je suis de nouveau entrée en formation . Bien sûr, Mr toujours obstiné à vouloir que M**** soit en famille d'accueil, toujours le même refus de la garder, prétextant qu'il ne la comprenait pas quand elle parlait. Je faisais des stages en entreprise et je rentrais qu'à 20h le soir. où je faisais des stages en entreprise et que je rentrais qu'à 20h le soir, je voyais L*** qui n'était pas douché, qui n'avait pas encore mangé, alors qu'il pouvait le faire puisqu'il était là, mais il l'a toujours refusé en prétextant qu'il ne voulait pas la doucher car il ne voulait pas se faire accuser d'attouchement sur sa fille. Je lui ai dit « mais n'importe quoi, c'est ta fille, tu as le droit de la doucher » mais il a refusé.
Un mercredi, je suis arrivé du travail, L*** osait à peine descendre de sa chambre pour venir embrasser sa maman qu'elle n'avait pas vu depuis la veille au soir, puisqu'elle dormait quand je partais au travail.
Et là, j'ai vu pourquoi. Elle avait une joue bleue. J'ai demandé à Mr et il m'a dit je lui ai juste mis une « petite » claque car elle ne voulait pas faire sa sieste et que moi je voulais faire la mienne. Je lui aie dit « Attends, tu ne travailles, et tu n'es pas capable de rester sans faire une sieste »
A partir de ce jour, je commençais déjà à ne plus avoir envie de rester avec lui, j'avais envie de tout plaquer, prendre les filles et partir, mais justement, je pensais aux filles, au fait qu'elle devaient vivre avec leur deux parents, et du coup je restais.

En Mars 2010, après trois jours sans lui adresser la parole, je lui ai annoncé que je voulais mettre un terme à notre vie commune de 8 ans sans effort de sa part, chose qu'il a mal prise, mais je lui ai dit que ma décision était prise, que je n'en pouvais plus de son comportement, son énervement fasse à ses filles, le fait d'avoir levé la main sur Léa, son refus de travailler, le placement provisoire de M****.
A partir de ce jour, il a décidé de me faire la guerre.
Là les tensions à la maison étant trop forte, j'ai pris contact avec l'éducatrice que j'avais au Gond-Pontouvre, je lui ai expliqué que je me séparais de MR , qu'il fallait qu'elle l'aide à trouver un logement car j'en avais marre de voir que c'était encore une fois moi qui faisait cette démarche.
Ce jour, au vue des tensions il y a fallu que j'accepte, au bout de deux heure de menace de joindre le procureur, de signer un contrat d'accueil provisoire pour L**, pour l'éloigner des conflits présents entre son père et sa mère. J'ai bien prévenu cette femme que je ne voulais pas que ce soit plus de 6 mois, le temps que son père trouve un logement et qu'il ait quitté ma maison. Quelle ne fut pas ma surprise en voyant le contrat d'accueil arrivé, il avait été fait pour une durée de 1 an.
J'ai enfin pu récupérer mes filles en juin 2011.
Mais malheureusement le père étant toujours prêt à me les faire retirer, au mois de Novembre 2011, jour où un rapport fut envoyé à Mr le Procureur, me jugeant de dangereuse pour mes filles, au point où le procureur décide d'un retrait en urgence.
J'ai passé 3 semaines sans voir mes filles.
J'ai passé 3 semaines à me demander ce que j'avais fait pour en arriver là. Depuis deux ans, ma vie a changé, je me suis lavée de mes dettes, j'ai obtenu mon permis, je vis avec un homme stable, qui travaille, je cherche un emploi pour que nous puissions accueillir les filles décemment.
Puis, vous avez statué sur cette affaire, vous m'avez rendu mes filles mais avec une expertise psychiatrique à faire que j'ai faite en Janvier 2012.
Puis entre temps bien sûr, les soucis ont continué à s'accumuler.
Mon actuel compagnon avec le quel je suis depuis 2 ans m'aidait à acheter des vêtements pour les filles, que nous fournissions le week-end au père quand il les recevait, et ses vêtements, je ne les ai jamais revus.
On m'a menaçais de me couper mon RSA si je n'allais pas travailler, mais pour aller travailler il aurait falluque j'ai quelqu'un pour garder les filles, les emmenait à l'école, puisque mon compagnon travaille à partir de 4h le matin. Ma famille vit en Normandie et en région parisienne, la mère de mon compagnon ne peux pas les garder.
Nous avons nos revenus qui ont baissé à 4 euro par personne et par jour.
Nous ne pouvions plus financièrement sans sortir.
Nous payions des mutuelles pour rien, donc à chaque fois que je devais montrer les filles à un médecin, nous payions plein pot puisque la mutuelle ne fonctionnait pas.


En effet depuis le retour des petites, nous avons essayé tant bien que mal, avec Mr d'assurer les filles pour leur santé. Chaque mutuelle que nous eûmes, ne nous remboursez pas, alors je suis allée à la CPAM, et là j'ai découvert que depuis Novembre les filles n'étaient plus sur notre dossier, qu'elles avaient une CMU, et bien sûr personne du service ne m'avaient parlé de cette CMU demandé en Novembre lors du retrait en urgence.
Le 19 décembre, au vu de notre situation financière, je me suis décidé à rencontrer Mme l'éducatrice que j'ai pour trouver une solution pour m'aider.
Pour elle la seule solution fut la prise en charge des filles en contrat provisoire, je lui ai dit que j'allais voir, je voulais d'abord rêflêchir, voir si il n'y aurait pas moyen de pouvoir y arriver, mais vu que le conseil général voulait que j'aille travailler, j'avais pas d'autres solutions que d'accepter, elle de son côté m'a dit qu'elle devait en parler avec leur père. Après avoir peser le pour et le contre, j'ai pris le risque d'accepter et quand je suis retournée la voir pour signer le contrat, la signature du père y était déjà apposé. J'ai appris par Mme qu'elle l'avait contacté aussitôt mon départ de son bureau que dans le quart d'heure qui a suivi il avait signé, alors que moi j'ai mis une bonne heure avant de la rappeler pour lui donner ma réponse .
Il a toujours voulu que ses filles soient éloignées de leur mère, il l'a bien dit devant le juge des enfants, en Novembre 2011 avec son avocate, il veut que les filles vivent en famille d'accueil.
Je sais pas si c'est le fait de se venger de la séparation, ou parce que jaloux de voir que j'ai refait ma vie et que du coup ses filles cotoyent un autre homme qui n'est pas leur père, mais il est prêt à tout pour les éloigner de moi.

Depuis décembre 2012, mes droits de visites étaient de 4 demi-journée par mois, puis en janvier, je suis rentrée en formation donc je l'ai recevais deux dimanche par mois.
Quand nous avons enfin réussi à stabiliser à peu près nos comptes, Mon compagnon et moi-même avons demandé à l'AEMO pour recevoir les petites deux week-end entier par mois. Elle ne s'y opposé pas bien au contraire.
Mais la responsable du CDE où sont mes filles me les refusent.
Je l'ai donc rencontré en présence de l'AEMO et de la responsable du service pôle enfance de Soyaux pour savoir pourquoi mes week-ends m'étaient refusés.
Ce rendez-vous a eu lieu, le Mercredi 6 juin.
Et là, j'avais l'impression d'être en présence de trois juges.
On me refuse mes week-ends pour plusieurs raisons :
M**** fait des cauchemars où on lui coupe la tête et bien sûr c'est soi-disant chez moi que ça arrive. Je ne vois M**** que deux dimanche dans le mois, et nous sommes souvent de sortie.

Soi-disant, d'après la responsable du pôle enfance, au mois de Novembre (moment du retrait d'urgence de mes filles), Mon compagnon aurait dit que je menaçais de tuer mes filles. Chose que je n'ai pas entendu en Novembre. Bizarre que cela s'entende que là en juin 2012. J'étais présente ce jour et vous garantit qu'il n'a rien dit de tel.
Soi-disant d'après l'AEMO, au dernier entretien que j'ai eu à mon domicile avec elle, en présence de Mr COLOMBEAU, je lui aurais dit que Mr m'a demandé à choisir entre lui et mes filles, chose qui est fausse
À ce jour, je ne sais plus quoi faire.
Leurs excuses ne sont que des ramassis de mensonges.
Dès que je dis ou fait quelques choses, c'est tourné différemment par le service .
Tout est contradictoire.
À la fin de l'entretien, j'ai demandé à ce qu'on me dise si on pense que mes filles sont en danger avec moi la nuit, et là on m'a répondu « OUI »
Mais si elles sont en dangers la nuit avec moi, elles devraient l'être la journée aussi, et pourtant je les reçois le dimanche en journée entière, seule sans personne pour me surveiller !!!
Elles ont commencé à me dire « Oui mais depuis que vous êtes avec votre ami... » je ne leur ai pas laissé le temps de finir et je leur ai dit « quoi depuis que je suis avec , qui lui reprochez-vous ? Il n'en as pas fait assez peut-être ? Ila pris en charge le déménagement, les vêtements des filles à leur retour, la mutuelle prélevés sur son salaire pour rien pendant 4 mois, l'aide pour acheter un lit à L*** et M***au début de notre emménagement, la télé qu'il a acheté, et j'en passe .... , alors que peut-on lui reprocher ?! Il n'est pas le père des petites mais a subvenu à leurs besoin à la place de leur père, qui lui par contre est prêt à tout pour me les faire retirer. »
Voilà donc la vie que je mène avec les service sur le dos.
Je ne peux plus accepter ça. Soit nous ne peux pas subvenir aux besoins de mes filles au quotidien, mais ce n'est pas une raison pour que les services nous fassent vivre l'enfer comme ils le font actuellement.
Nous avons demandé à les recevoir le week-end, est-ce un drame pour eux, pour le père , que les filles puissent être heureuse deux week-end par mois en compagnie de leur maman qu'elles adorent, en compagnie de Mon compagnon, lequel soit disant leur fait peur!! Je peux vous dire qu'elles n'ont aucunement peur de lui comme le laisse sous entendre les service ? Pour deux petites filles traumatisés soit disant par la présence de Mr, je peux vous dire qu'il en est rien, nous avons des vidéo où c'est lui-même qui filme et je peux vous garantir que les petites regardent l'objectif avec le sourire et pas avec de la peur dans les yeux !!
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1 réponse

sophiag Messages postés 38398 Date d'inscription samedi 20 décembre 2008 Statut Contributeur Dernière intervention 10 mars 2020 9 147
11 juin 2012 à 19:42
Bonsoir
Depuis longtemps, vous auriez du prendre un avocat, mais maintenant, il faut le faire, lui confier votre dossier qu'il voit ce qu'il peut faire pour que vous puissiez récupérer la garde de vos enfants.
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Fashionnita Messages postés 2 Date d'inscription lundi 11 juin 2012 Statut Membre Dernière intervention 11 juin 2012
11 juin 2012 à 20:45
J'ai eu un avocat mais maintenant n'ayant plus droit à l'aide juridictionnelle je ne peux l'avoir de présent à mes côtés, et ça le service le sait, et ils en profitent
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sophiag Messages postés 38398 Date d'inscription samedi 20 décembre 2008 Statut Contributeur Dernière intervention 10 mars 2020 9 147
13 juin 2012 à 08:32
Voyez une assistante sociale pour vous aidez, il faut montrer pate blanche pour les services sociaux et faire un peu comme ils veulent pour qu'ils revoient leur avis.
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