Chez Camaïeu, on licencie "comme on veux".
az-terisk
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duncanben Messages postés 2480 Statut Membre -
duncanben Messages postés 2480 Statut Membre -
Bonjour à tous !
Ce que vous allez lire ici est basé sur une version ultra-synthétisée de la mésaventure de ma copine, et donc de mon aventure judiciaire de moi-même, ne supportant pas qu'un proche se fasse écraser de la sorte sans réagir, surtout lorsque je suis "indirectement impliqué dans l'affaire". Venons en au fait :
Ma copine qui est sans emploi depuis une longue période, désireuse de se remettre au travail, à été dirigée par la mission locale d'ou elle réside (Saint-Etienne, Loire ,42) vers une formation qui alterne entre cours théoriques et période de travail en entreprise, d'une durée de 4 mois proposée par "CCI Formation" à Saint-Etienne, dans le secteur du "Commerce" en tant que vendeuse en prêt à porter. Ayant déjà fait de la vente, l'objectif de cette formation est de faire d'elle une véritable employée de magasin en très peu de temps. Le pari étant séduisant, elle a immédiatement accepté. Elle a donc été accueillie par l'enseigne "Camaïeu" spécialisée dans le prêt à porter féminin, enseigne connue au niveau national et appartenant à la même maison mère que son homologue masculin "Jules", en partenariat avec "CCI Formation" dans le magasin de Saint-Etienne Centre Deux (42). Au début, tout allait bien : elle avait encore quelques "lacunes" de débutante, ce qui est parfaitement normal. Surtout lorsqu'on n'a plus mis les pieds dans un magasin en tant que Vendeuse depuis plus d'un an. Elle progressait à son rhytme et tout le monde était très satisfait de sa prestation. Surtout la directrice de magasin, qui l'a prise sous son aile dès le départ.
Mais du jour au lendemain, tout a tourné au vinaigre : Un message vocal d'elle est arrivé sur ma messagerie, me disant que la Police, les Vigils (responsables de la sécurité du centre commercial ou est située l'unité commerciale) et la Gérente du magasin étaient dans présents et qu'ils allaient procéder à sa fouille. En pleurs, et me suppliant de répondre (chose que j'ai pas fait étant au travail).
Pour une histoire de vol de portable.
Lorsqu'elle a débuté sa journée, elle a été placée dans la réserve pour procéder au "rangement de celle-ci". Quand tout à coup, une employée se pleins que son portable (Apple iPhone 4) avait disparu. Ni une ni deux, la directrice de magasin accuse immédiatement ma copine d'avoir volé le portable. La directrice fait donc appel aux vigiles du centre commercial ou est situé le magasin, qui procèdent à la fouille de son sac (du moins, ils ont tout jeté parterre pour savoir si le téléphone s'y trouvait). Egalement, ils ont fouillé son portable personnel (qui est aussi un iPhone 4) et ses messages parce que "soit disant", c'était moi qui avait donné l'idée du vol, parce qu'elle avait besoin d'argent, et parce que "je suis informaticien" (Le rapport ?). Après ces péripéties qui ont mise ma copine sous etat de choc, en pleurs, la directrice lui annonce que "de toute façon, elle n'était pas faite pour la vente". Grosso merdo et selon moi : ils ont cherché "la plus faible" pour s'en débarrasser. Et elle affirmait sans vergogne que c'était bien elle la voleuse ! Sous les yeux de ses parents. Dans l'histoire il n'y a que la police qui à bien fait son boulot : les agents présents lui ont demandé gentiment si ils pouvaient regarder dans son sac à main, évidemment il n'y avait rien. Donc, la police ne peut rien faire.
Alors, la directrice à fait comprendre à tout le monde que "elle aurait très bien pu le mettre derrière, et que c'est son copain (moi) qui aurais pu le récupérer". Enfin, à la fin de l'histoire, la gérente lui a glissé à l'oreille que "le téléphone, tu peux le mettre dans la boite aux lettres discrètement, personne n'en saura rien", et qu"l fallait "continuer à garder le sourire et de vendre" quoi qu'il arrive. (!)
Renvoyée sur le champ, ses "collègues" ont dit qu'elles ne pouvaient de toute façon plus travailler avec elle. "On ne peut plus lui faire confiance !".
Avec ses parents, elle s'est donc rendue aux syndicats (CGT) qui lui ont précisé de porter plainte, contre la directrice nominativement, pour "Dénonciations calomnieuses", "Propos diffamatoires" et "Atteinte à la vie privée". Ce matin, RDV au commissariat de Fauriel (Saint-Etienne) ou l'agent lui précise qu'il faut que le motif du renvoi soit mis sur papier, sinon ils ne "peuvent rien faire". Evidemment et après lecture de sa petite "mésaventure", on est deux à savoir qu'elle ne mettra pas le motif "Vol" comme motif de renvoi.
Alors, fin de l'histoire : renvoyée, présumée coupable, personne pour la protéger.. et ma copine au casier judiciaire vide sans antécédent ressemblant à une affaire comme celle-ci baisse les bras en disant que se battre serait inefficace. Mais moi, je ne peux pas laisser passer ça. Surtout lorsqu'elle est sur le point de finir en dépression, en sachant qu'il lui reste 4 mois de chômage, et que peu importe ce qu'il lui arrive financièrement, les factures continuent de tomber, et le frigo reste toujours aussi blanc (l'organisme de formation "traîne" énormément pour la payer).
Au passage : un iPhone 4 est un appareil Apple, qui est identifiable grâce à son numéro IMEI + sa puce a-GPS si elle est active (comme la plupart des appareils Apple), chose qui n'a pas été faite.
Deuxième chose : [u]étant chef d'entreprise en début d'activité/u prestataire de services informatiques (Dépannage, Maintenance, Assistance, Formation & Vente de matériel) aux particuliers et professionnels, cette affaire me porte un préjudice énorme, car des clients ont finalement décidé de se tourner subitement vers un autre prestataire de services. Je ne sais pas si c'est lié à cette affaire, mais j'émets des doutes très forts sur la raison de ce désistement.
Mon fort caractère me dicte que c'est inacceptable qu'un proche se fasse humilier, ridiculiser et écraser de la sorte et que je me dois de réagir. Alors en plus si ça porte atteinte à ma petite affaire ou j'éprouve d'énormes difficultés (morales et financières) à faire décoller l'ensemble, là je dis NON.
Qu'est-il donc légalement possible de faire afin d'obtenir gain de cause et dédommagement pour laver ma conscience et la sienne ?
Merci.
Ce que vous allez lire ici est basé sur une version ultra-synthétisée de la mésaventure de ma copine, et donc de mon aventure judiciaire de moi-même, ne supportant pas qu'un proche se fasse écraser de la sorte sans réagir, surtout lorsque je suis "indirectement impliqué dans l'affaire". Venons en au fait :
Ma copine qui est sans emploi depuis une longue période, désireuse de se remettre au travail, à été dirigée par la mission locale d'ou elle réside (Saint-Etienne, Loire ,42) vers une formation qui alterne entre cours théoriques et période de travail en entreprise, d'une durée de 4 mois proposée par "CCI Formation" à Saint-Etienne, dans le secteur du "Commerce" en tant que vendeuse en prêt à porter. Ayant déjà fait de la vente, l'objectif de cette formation est de faire d'elle une véritable employée de magasin en très peu de temps. Le pari étant séduisant, elle a immédiatement accepté. Elle a donc été accueillie par l'enseigne "Camaïeu" spécialisée dans le prêt à porter féminin, enseigne connue au niveau national et appartenant à la même maison mère que son homologue masculin "Jules", en partenariat avec "CCI Formation" dans le magasin de Saint-Etienne Centre Deux (42). Au début, tout allait bien : elle avait encore quelques "lacunes" de débutante, ce qui est parfaitement normal. Surtout lorsqu'on n'a plus mis les pieds dans un magasin en tant que Vendeuse depuis plus d'un an. Elle progressait à son rhytme et tout le monde était très satisfait de sa prestation. Surtout la directrice de magasin, qui l'a prise sous son aile dès le départ.
Mais du jour au lendemain, tout a tourné au vinaigre : Un message vocal d'elle est arrivé sur ma messagerie, me disant que la Police, les Vigils (responsables de la sécurité du centre commercial ou est située l'unité commerciale) et la Gérente du magasin étaient dans présents et qu'ils allaient procéder à sa fouille. En pleurs, et me suppliant de répondre (chose que j'ai pas fait étant au travail).
Pour une histoire de vol de portable.
Lorsqu'elle a débuté sa journée, elle a été placée dans la réserve pour procéder au "rangement de celle-ci". Quand tout à coup, une employée se pleins que son portable (Apple iPhone 4) avait disparu. Ni une ni deux, la directrice de magasin accuse immédiatement ma copine d'avoir volé le portable. La directrice fait donc appel aux vigiles du centre commercial ou est situé le magasin, qui procèdent à la fouille de son sac (du moins, ils ont tout jeté parterre pour savoir si le téléphone s'y trouvait). Egalement, ils ont fouillé son portable personnel (qui est aussi un iPhone 4) et ses messages parce que "soit disant", c'était moi qui avait donné l'idée du vol, parce qu'elle avait besoin d'argent, et parce que "je suis informaticien" (Le rapport ?). Après ces péripéties qui ont mise ma copine sous etat de choc, en pleurs, la directrice lui annonce que "de toute façon, elle n'était pas faite pour la vente". Grosso merdo et selon moi : ils ont cherché "la plus faible" pour s'en débarrasser. Et elle affirmait sans vergogne que c'était bien elle la voleuse ! Sous les yeux de ses parents. Dans l'histoire il n'y a que la police qui à bien fait son boulot : les agents présents lui ont demandé gentiment si ils pouvaient regarder dans son sac à main, évidemment il n'y avait rien. Donc, la police ne peut rien faire.
Alors, la directrice à fait comprendre à tout le monde que "elle aurait très bien pu le mettre derrière, et que c'est son copain (moi) qui aurais pu le récupérer". Enfin, à la fin de l'histoire, la gérente lui a glissé à l'oreille que "le téléphone, tu peux le mettre dans la boite aux lettres discrètement, personne n'en saura rien", et qu"l fallait "continuer à garder le sourire et de vendre" quoi qu'il arrive. (!)
Renvoyée sur le champ, ses "collègues" ont dit qu'elles ne pouvaient de toute façon plus travailler avec elle. "On ne peut plus lui faire confiance !".
Avec ses parents, elle s'est donc rendue aux syndicats (CGT) qui lui ont précisé de porter plainte, contre la directrice nominativement, pour "Dénonciations calomnieuses", "Propos diffamatoires" et "Atteinte à la vie privée". Ce matin, RDV au commissariat de Fauriel (Saint-Etienne) ou l'agent lui précise qu'il faut que le motif du renvoi soit mis sur papier, sinon ils ne "peuvent rien faire". Evidemment et après lecture de sa petite "mésaventure", on est deux à savoir qu'elle ne mettra pas le motif "Vol" comme motif de renvoi.
Alors, fin de l'histoire : renvoyée, présumée coupable, personne pour la protéger.. et ma copine au casier judiciaire vide sans antécédent ressemblant à une affaire comme celle-ci baisse les bras en disant que se battre serait inefficace. Mais moi, je ne peux pas laisser passer ça. Surtout lorsqu'elle est sur le point de finir en dépression, en sachant qu'il lui reste 4 mois de chômage, et que peu importe ce qu'il lui arrive financièrement, les factures continuent de tomber, et le frigo reste toujours aussi blanc (l'organisme de formation "traîne" énormément pour la payer).
Au passage : un iPhone 4 est un appareil Apple, qui est identifiable grâce à son numéro IMEI + sa puce a-GPS si elle est active (comme la plupart des appareils Apple), chose qui n'a pas été faite.
Deuxième chose : [u]étant chef d'entreprise en début d'activité/u prestataire de services informatiques (Dépannage, Maintenance, Assistance, Formation & Vente de matériel) aux particuliers et professionnels, cette affaire me porte un préjudice énorme, car des clients ont finalement décidé de se tourner subitement vers un autre prestataire de services. Je ne sais pas si c'est lié à cette affaire, mais j'émets des doutes très forts sur la raison de ce désistement.
Mon fort caractère me dicte que c'est inacceptable qu'un proche se fasse humilier, ridiculiser et écraser de la sorte et que je me dois de réagir. Alors en plus si ça porte atteinte à ma petite affaire ou j'éprouve d'énormes difficultés (morales et financières) à faire décoller l'ensemble, là je dis NON.
Qu'est-il donc légalement possible de faire afin d'obtenir gain de cause et dédommagement pour laver ma conscience et la sienne ?
Merci.
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3 réponses
hello
quel est le rapport entre vos clients qui vous ont tourné le dos et le problème de votre copine ?
quel est le rapport entre vos clients qui vous ont tourné le dos et le problème de votre copine ?
Bonsoir
Moi ce qui m'épate c'est tout ce raffut pour "virer" une personne qui n'est là que pour 4 mois de formation...
Moi ce qui m'épate c'est tout ce raffut pour "virer" une personne qui n'est là que pour 4 mois de formation...
Bonsoir,
Pour vos clients il faudrait pouvoir rentrer en contact avec eux (ceux qui sont partis ou non) afin de savoir s'ils ont été contacté (mais je me demande comment ils ont pu être connus par Camaïeu...) + voir s'il n'y a pas de dénigrement de votre entreprise sur internet.
Contrairement à ce qu'a dit la police, pas besoin de licenciement pour porter plainte pour atteinte au respect de la vie privée. Mais bien évidemment il vaudrait mieux avoir des témoins (peut-être les vidéos de surveillance... ? ou les policiers présents ce jour là) ou pouvoir faire convoquer au commissariat l'employeur et/ou les vigiles.
Pour son salaire, un référé auprès des Prud'homme permettra de la percevoir. Ca ne joue pas en leur faveur.
Cordialement,
Pour vos clients il faudrait pouvoir rentrer en contact avec eux (ceux qui sont partis ou non) afin de savoir s'ils ont été contacté (mais je me demande comment ils ont pu être connus par Camaïeu...) + voir s'il n'y a pas de dénigrement de votre entreprise sur internet.
Contrairement à ce qu'a dit la police, pas besoin de licenciement pour porter plainte pour atteinte au respect de la vie privée. Mais bien évidemment il vaudrait mieux avoir des témoins (peut-être les vidéos de surveillance... ? ou les policiers présents ce jour là) ou pouvoir faire convoquer au commissariat l'employeur et/ou les vigiles.
Pour son salaire, un référé auprès des Prud'homme permettra de la percevoir. Ca ne joue pas en leur faveur.
Cordialement,