De la difficulté de concilier

Bonjour,
Vous parlez tous de chevaux, mais ce n'est pas le seul animal, au demeurant admirable, susceptible de faire problème.
Je trouve par ailleurs celui-ci mal posé ou d'une manière partielle. Certes, la question est bien, de première part, celle des éventuelles nuisances causées au voisinage, mais encore faut-il préciser le contexte de celui-ci. Or, je relève que, dans la majorité des cas, il s'agit de cohabitation en milieu rural. Dans ce cas de figure, d'une part, l'espace est normalement assez vaste pour éviter ce genre de conflit, d'autre part, les citadins doivent avoir conscience des impératifs et des caractéristiques de la vie à la campagne. Mais, de seconde part, on doit aussi se préoccuper des conditions de vie des animaux eux-mêmes.
Tout autre est le problème de l'élevage ou de la détention d'animaux de ferme en milieu totalement urbanisé. Beaucoup de règlements de lotissements (à titre d'exemple) l'interdisent, ce qui est conforme à l'esprit du code de l'environnement, car dans ce contexte, la proximité, pour ne pas dire la promiscuité entre les habitants est telle que c'est une situation inacceptable tant pour les habitants que pour les animaux eux-mêmes. Ainsi, comment accepter que deux chèvres (lesquelles, en passant, vont manger tout ce qui leur tombera sous la dent, d'autant qu'elles ne disposent d'aucune nourriture naturelle) soient confinées, au coeur d'un lotissement et dans un terrain nu d'environ 200 m2. C'est à la fois inepte, irresponsable et insupportable.