Testaments ou article 757 du Code civil
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condorcet
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19 mai 2011 à 12:21
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Le second testament s'applique puisqu'en + du quart auquel, aurait pu prétendre en l'absence de dispositions de dernières volontés le conjoint survivant en présence d'enfants nés d'unions précédentes du défunt, le testateur ajoute l'usufruit sur le reste.
Les enfants réservataires recueillent ensemble 3/4 en nue-propriété.
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condorcet
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19 mai 2011 à 14:19
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C'est ce que m'avait expliqué la clerc de notaire.
Il n'a pas pris de risque.
La valeur fiscale d'un usufruit ne vaut que dans le domaine fiscal, plus précisément pour servir de base de calcul à un usufruit dans le cadre de mutation à titre gratuit (succession ou donation) ou à titre onéreux (vente).
L'Administration l'a maintes fois précisé.
Il ne s'applique pas dans les rapports civils entre particuliers.
Le principe de base est que l'usufruitier et le nu-propriétaire ne sont pas dans l'indivision.
Chacun détient des droits de nature différente.
Partant, chacun est libre de céder ses droits selon ses prétentions.
Généralement, les juridictions appliquent l'usufruit économique bien plus délicat à déterminer.
Cela étant, les parties peuvent se référer à l'usufruit fiscal par mesure de simplification. Ce qu'a fait le clerc !
Si l'usufruitière veut "compliquer" la situation, elle adoptera une autre attitude, celle lui étant la plus favorable évidemment.
J'espère qu'elle ne rendra pas visite à ce forum !
Quant à répondre favorablement à votre demi-soeur connaissant quelques difficultés matérielles, vous (les autres enfants) pouvez lui acheter ses droits dans l'indivision entre nus-propriétaires.
Et le conjoint survivant peut désirer demeurer dans sa situation actuelle, situation très confortable puisqu'elle détient l'usufruit sur tout !
Il n'a pas pris de risque.
La valeur fiscale d'un usufruit ne vaut que dans le domaine fiscal, plus précisément pour servir de base de calcul à un usufruit dans le cadre de mutation à titre gratuit (succession ou donation) ou à titre onéreux (vente).
L'Administration l'a maintes fois précisé.
Il ne s'applique pas dans les rapports civils entre particuliers.
Le principe de base est que l'usufruitier et le nu-propriétaire ne sont pas dans l'indivision.
Chacun détient des droits de nature différente.
Partant, chacun est libre de céder ses droits selon ses prétentions.
Généralement, les juridictions appliquent l'usufruit économique bien plus délicat à déterminer.
Cela étant, les parties peuvent se référer à l'usufruit fiscal par mesure de simplification. Ce qu'a fait le clerc !
Si l'usufruitière veut "compliquer" la situation, elle adoptera une autre attitude, celle lui étant la plus favorable évidemment.
J'espère qu'elle ne rendra pas visite à ce forum !
Quant à répondre favorablement à votre demi-soeur connaissant quelques difficultés matérielles, vous (les autres enfants) pouvez lui acheter ses droits dans l'indivision entre nus-propriétaires.
Et le conjoint survivant peut désirer demeurer dans sa situation actuelle, situation très confortable puisqu'elle détient l'usufruit sur tout !
Une petite dernière pour la route....
Si j'ai bien compris (j'ai fait qq recherches sur internet) (j'ai les yeux qui fatiguent ...) :
Pour l'établissement de l'acte de succession, c'est le barème fiscal qui sera utilisé (j'ai trouvé cela sur http://www.mon-notaire.com/valeurs°"Le barème fiscal est impératif pour la transmission à titre gratuit (donations, successions)".
Pour les actes à titre onéreux (ventes), les parties peuvent lui suppléer le barème dit "économique" (la valeur de l'usufruit est alors calculée plus justement en fonction des tables de mortalité et du rendement du bien).
Donc pas d'inquiétude lors de l'établissement de l'acte de succession (avec valeur usufruit....).
C'est bien le barème fiscal qui sera utilisé.
et si par cas, nous venions à vendre, nous pourrions, à ce moment là , en fonction de l'âge de notre belle-mère, demander, ou pas, l'application du barème économique.
C'est bien ça ?
Si j'ai bien compris (j'ai fait qq recherches sur internet) (j'ai les yeux qui fatiguent ...) :
Pour l'établissement de l'acte de succession, c'est le barème fiscal qui sera utilisé (j'ai trouvé cela sur http://www.mon-notaire.com/valeurs°"Le barème fiscal est impératif pour la transmission à titre gratuit (donations, successions)".
Pour les actes à titre onéreux (ventes), les parties peuvent lui suppléer le barème dit "économique" (la valeur de l'usufruit est alors calculée plus justement en fonction des tables de mortalité et du rendement du bien).
Donc pas d'inquiétude lors de l'établissement de l'acte de succession (avec valeur usufruit....).
C'est bien le barème fiscal qui sera utilisé.
et si par cas, nous venions à vendre, nous pourrions, à ce moment là , en fonction de l'âge de notre belle-mère, demander, ou pas, l'application du barème économique.
C'est bien ça ?
condorcet
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19 mai 2011 à 19:06
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Donc pas d'inquiétude lors de l'établissement de l'acte de succession (avec valeur usufruit....).
Cette valeur fiscale de l'usufruit présente un intérêt vis à vis de la déclaration de succession.
Les droits dus par l'usufruitier (qui n'est pas obligatoirement le conjoint exonéré de droits de succession) sont calculés sur la valeur en pourcentage toujours variable selon l'âge de son bénéficiaire.
A contrario, ceux dus par le nu-propriétaire sont de :
pleine propriété - % usufruit = % nue propriété.
et si par cas, nous venions à vendre, nous pourrions, à ce moment là , en fonction de l'âge de notre belle-mère, demander, ou pas, l'application du barème économique.
Vous inversez les rôles.
Ce sera l'usufruitier qui cèdera ses droits et fera valoir l'une ou l'autre des 2 possibilités.
Au cas particulier vous concernant, elle réclamera l'usufruit fiscal.
En effet 60 % .............................ce n'est déjà pas mal.
Peu de personnes en bénéficient. Plus fréquemment le conjoint survivant est d'un âge plus avancé limitant son usufruit à 30 % (plus de 71 ans et moins de 80)
Cette valeur fiscale de l'usufruit présente un intérêt vis à vis de la déclaration de succession.
Les droits dus par l'usufruitier (qui n'est pas obligatoirement le conjoint exonéré de droits de succession) sont calculés sur la valeur en pourcentage toujours variable selon l'âge de son bénéficiaire.
A contrario, ceux dus par le nu-propriétaire sont de :
pleine propriété - % usufruit = % nue propriété.
et si par cas, nous venions à vendre, nous pourrions, à ce moment là , en fonction de l'âge de notre belle-mère, demander, ou pas, l'application du barème économique.
Vous inversez les rôles.
Ce sera l'usufruitier qui cèdera ses droits et fera valoir l'une ou l'autre des 2 possibilités.
Au cas particulier vous concernant, elle réclamera l'usufruit fiscal.
En effet 60 % .............................ce n'est déjà pas mal.
Peu de personnes en bénéficient. Plus fréquemment le conjoint survivant est d'un âge plus avancé limitant son usufruit à 30 % (plus de 71 ans et moins de 80)
Modifié par STEPH le 19/05/2011 à 13:58
Nous sommes d'accord.
Repartons donc dans les calculs, si vous le voulez bien (cela est bien plus clair pour moi) et c'est ce qui figurera sur l'acte de succession que nous devrons signer.
Base : 253 000 € (maison : 240 000 € + meubles : 12 000 (forfait immobilier de 5%) + 1 000 € (liquidités)
En "valeur fiscale", il s'agira donc :
Usufruit : il est égal à 45% de 253 000 € (car 3/4 de 60% - Elle a 47 ans) = 113 850 €
Donc 253 000 - 113 850 (usufruit) = 139150
139 150 x 55% (il s'agit des 55% restants qui sont à diviser par 4) (1 part pour chaque enfant (quotité réservataire) + 1 part pour belle-mère (quotité disponible), soit 34 787,50 € chacun (équivalent à 13,75 %)
C'est bien cela ?
Nous parlons en valeur fiscale, bien entendu, sachat que l'usufruit diminue au fil de l'âge.
Car dès la signature de l'acte de succession, si notre BM souhaite que nous vendions cette maison (et que l'un de nous 3 soit d'accord (peut être notre demi-soeur, car elle ne travaille pas et aura sûrement besoin de liquidité) c'est bien la valeur fiscale de chacun qui entrera en jeu.
C'est ce que m'avait expliqué la clerc de notaire.
Idem si elle souhaite nous forcer à vendre par le biais d'un Tribunal ?
Et encore merci Condorcet de prendre le temps de me répondre à chaque fois.
19 mai 2011 à 15:46
Bonne journée