Gros problèmes avec ma voisine

sophie - 20 mars 2011 à 19:41
 Sophie - 31 mars 2011 à 23:27
Bonjour,
Je vis depuis trois ans avec mon concubin dans un appartement vétuste. J'avais déjà quelques problèmes mais les choses se sont compliquées lors de l'emménagement de ma voisine du dessus. Sans le vouloir et à cause du manque total d'isolation phonique, j'ai entendu le jour de son arrivée quelqu'un poser une question relative au voisinage. La réponse fut sans détour « ne vous en occuper pas, celle en bas, elle est folle ». S'en suivirent des travaux de plus d'un mois, sans prévenir, bien entendu, et à n'importe quelle heure. Mais aussi des soirées d'un genre spécial, dix personnes qui rentrent en talons sur le plancher bois en hurlant, « du bruit du bruit », balancent un tas de choses au sol et participent aux moqueries et insultes dont elle est à l'origine. A l'occasion de leurs rassemblements, j'ai pu percevoir des spéculations sur ma vie privée, et celle de mon concubin: la folie bien entendu, mais aussi des suspicions d'activité illégale comme dealer et des menaces d'en venir aux mains. Et toute notre vie ou tout du moins la vision qu'elle en a y passe. Pourtant nous essayons au maximum de chuchoter et de garder privé ce qui l'est. Les rares fois ou j'ai voulu sortir pour ne plus avoir à supporter ça, un de ses amis est même allé jusqu'à m'empêcher l'accès à mon appartement, en me forçant le passage. J'ai d'ailleurs du passer avec mon concubin certaines soirées dehors en plein hiver. Au quotidien, ce n'est pas plus réjouissant, elle tire ses meubles sur toutes la longueur de la pièce à vivre à des heures tardives, parfois en rigolant, voir avec des remarques désobligeantes. Pareil pour passer l'aspirateur, cela peut lui prendre à minuit passé largement. Il en va de même pour la machine à laver. En revanche le bruit des autres est très mal vécu, j'ai le droit à des remarques ou des réactions du type, balancer son mobilier. A l'heure actuelle je ne peux plus inviter qui que ce soit chez moi, car cette personne est soumise au même traitement de faveur. Excédée et ne pouvant passer tous mes week end dehors j'ai appelé la police, le résultat : pression de son entourage, moquerie. La police, m'a stipulée que c'était du au manque d'isolation phonique du bâtiment mais qu'il ne faut pas qu'elle abuse quand même. Suite à cela je lui ai écrit un courrier, sur conseil amical d'un voisin, dans lequel j'ai tenté de lui expliqué que la vétusté de l'immeuble n'est pas sa faute mais qu'il ne faut pas en jouer pour autant et que dès le départ la situation était mal partie. Sur ce, je l'invite cordialement à une rencontre pour mettre les choses à plat. Résultat, elle ramène tout son entourage pour crier « non, je ne veux pas lui parler » et cela pendant trois jours. D'autre part, elle fait venir des gens quand elle part, pour écouter chez moi mais aussi chez les autres voisins aux alentours, et en rentrant chez elle pose la question, alors, t'as entendu quoi ? Ensuite on entend et voit toujours la même personne de son entourage passer fièrement. Une fois les renseignements obtenus, elle fait une soirée et se réjouit de raconter la vie sexuelle d'un tel ou autre. Quand elle monte chez elle, son premier réflexe de fouiller le courrier, (j'ai des dossiers d'inscription pour des écoles qui ne me sont jamais parvenus, pourtant envoyés en plusieurs exemplaires et à la bonne adresse). Ensuite, elle stagne devant la porte pour écouter, j'en veux pour preuve ces miettes de pain au chocolat. Bref c'est devenu un enfer, même les autres voisins qui n'ont jamais eus l'occasion de la croiser m'ont confiés que dans l'immeuble sa venue à dégradé la cordialité qui régnait avant. De plus, dernier problèmes en date, et pas des moindres, j'ai des tâches d'eau qui apparaissent sur mon plafond, chose qui l'a fait beaucoup rire, mais surtout qui ont comme conséquence, une altération de ma plomberie, en effet, je constate maintenant que les tuyaux reliés au chauffe eau sont désormais désolidarisées de leur attache, je craint les conséquences sur la bonne tenue du chauffe eau et le risque de fuite . Elle ne l'a pas signalé bien entendu.
Ma question est que faire ? Quels sont mes droits en tant que locataire, et de citoyenne face à ce genre de situation ? J'ai pris rendez vous avec mon agence immobilière mais j'ai bien peur qu'ils ne daignent m'écouter. D'autre part, pour information, j'ai une assurance juridique.
Merci d'avance.

3 réponses

C'est bien vous avancez à petits pas et vous allez vous en sortir. Je vous embrasse
Colombe
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Re bonjour Colombe, et merci pour vos encouragements,
je vous redonne des nouvelles.
Depuis, j'ai posé mon préavis pour repartir du bon pied et sur conseil de l'agence immobilière,"il ne faut pas rester la". Au vu des photos en ma possession, j'ai eus rendez-vous avec ma propriétaire qui veut réaliser des travaux vite, (je pense qu'elle craint que je n'avertisse les services compétents). Elle m'a expliqué qu'il y a de la capillarité dans l'immeuble, c'est sympa je suis au rdc.. :(( Elle ne s'est pas gênée pour essayer de me remettre en cause, car en passant elle a vu les volets fermés l'hiver, je revenais, chauffait et aérait,( j'étais partie pour raisons familiales, merci la vie privée).
Elle voulait également que je mette mes affaires au plus vite dans des cartons,(qui périrons avant mon déménagement) pour ses retouches peintures, alors que je pars dans trois mois, et que je n'ai pas encore trouvé un autre logement. De plus je ne suis pas du métier mais de la peinture pour régler de la capillarité, ça me semble léger...
Cerise sur le gâteau, ma voisine est restée la pour tout écouter, et en a fait le thème de sa soirée, tout en sachant qu'elle esquive l'assureur, et le plombier, bravo. Il est 23H30, en pleine semaine, c'est la fête, son concubin qui ne paie pas ses charges aboie et même l'aspirateur est de sortie... grr
Je suis très en colère, et j'en ai assez, je suis toujours locataire, même si je suis dans le délais de préavis, je n'en resterai pas la, je ne veux pas que mon départ serve à duper un énième jeune. J'ai jeté 2000 euros d'affaires à la poubelle, attrapé des maladies de peau, entendu des énormités à mon sujet, et je dois faire face à un conflit de voisinage grotesque, orchestré pour masqué le manque de scrupule de cette femme, alors payer 300 euros pour constater l'humidité et le manque d'isolation phonique, ça ne m'effraie pas.
Votre avis serait le bienvenu, puis je déménager tranquille ?
La capillarité est-elle du ressort d'un locataire? Et pensez-vous que la peinture soit la solution miracle.
Et enfin, DDASS, ADIL, assurance, aussurance juridique, huissier, marie, tout en même temps?
Merci Colombe, je vous embrasse.
Sophie.
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