LICENCIEE comme une voleuse au bout de 23 ans

CRICRI290 Messages postés 3 Date d'inscription mardi 15 septembre 2009 Statut Membre Dernière intervention 10 novembre 2009 - 4 nov. 2009 à 13:08
CRICRI290 Messages postés 3 Date d'inscription mardi 15 septembre 2009 Statut Membre Dernière intervention 10 novembre 2009 - 5 nov. 2009 à 18:09
Bonjour,
Licenciée comme une voleuse au bout de 23 ans


Bonjour,


J’ai 57 ans, et je viens d’être licenciée par ma patronne, au bout de 23 ans de bons et loyaux services.
Voici le résumé de mon histoire
J’ai commencé à travailler dans le notariat, par hasard, je sortais d’un divorce, et j’avais absolument besoin de bosser.
Je suis tombée sur un patron, caractériel , Me G…qui hurlait tout le temps sur moi (j’étais une proie facile, il savait que j’avais besoin de bosser, donc je serrais les dents et ne disait rien) Tout plutôt que d’être au chômage
En 1998 arrive Me P .. (qui reprend l’Etude) et je me disais à l’époque que de toute façon cà ne serait pas pire.
J’ai été formée sur le tas et tout se passait très bien jusqu’en fin 1995 et ma patronne parlait de moi comme d’une employée modèle et m’avait d’ailleurs augmenté en conséquence, sans que je demande quoique ce soit.
(Je suis passée d’employée aux écritures, à secrétaire puis clerc de notaire en 1994, avec des points supplémentaires six mois plus tard) C’est dire que les relations étaient bonnes avec ma patronne qui me qualifiait à l’époque « d’employée modèle ».

Malheureusement, je dis et j’affirme, que ma carrière, s’est achevée, le jour où, Monsieur JLB compagnon de ma patronne, m’avait pris en grippe, mais ce monsieur ne faisait pas partie de l’Etude, même s’il était souvent là (surtout à tourner autour des filles jeunes et jolies)
Ce sont des choses qui arrivent.
En 1996, ce monsieur s’est mêlée abusivement de ma vie privée (Il m’a violemment reprochée de vouloir un enfant à 43 ans avec mon nouveau compagnon et j’en passe, m’a insulté, humilée devant ma patronne qui venait elle même d’avoir un enfant de lui)
A partir de là, les relations avec ma patronne se sont dégradées, son compagnon c’était son DIEU..NOUS ETIONS en janvier 1996.
Ce monsieur avait décidé que je dégagerais de gré ou de force, et malheureusement a convaincu ma patronne que je devais dégager et donc démissionner.(je n’étais plus digne de l’Etude)
Moi, je ne voyais pas pourquoi, je devais démissionner pour quelqu’un qui m’avait tout simplement pris en grippe, je trouvais que j’avais assez galéré pour trouver du travail, j’avais ma maison à payer, suite à mon divorce, je travaillais à côté de la maison., cela faisant dix ans que j’étais à l’Etude et je n’avais pas envie de démissionner.
Alors j’ai tenu bon, pour prouver surtout que je n’avais rien fait et pensant aussi qu’à terme, les choses s’arrangeraient. J’ai des nerfs d’acier et en 23 ans je n’est jamais été en arrêt de travail, malgré tout ce qu’elle m’a fait.

Malheureusement, j’ai vite compris que ma patronne voulait aussi que je démissionne, son comportement a changé du jour au lendemain.(propos cassants méprisants etc… Je ne la reconnaissais plus. (Les collègues de l’époque l’avaient aussi remarqué )
Le 19 décembre 1996, ma ptronne part en congés maternité pour 6 mois.
L’Etude est tenue par un principal, Mmme OLG.
Entre temps, naturellement je bosse beaucoup, et au mois de mars 1996, j’avertis ma patronne que je serais absente en avril durant 8 jours (c’était la première fois que je m’arrêtais en 10 ans ) pour tenter moi même une FIV avec mon compagnon.
Tout a été fait indirectement pour que je renonce à mon projet(menace, propos cassants, méprisants, le but, je l’ai compris par la suite était que j’avais suffisamment peur de perdre ma place, pour renoncer à ce projet.
Je n’ai compris que plus tard, qu’il ne fallait surtout pas que je sois enceinte vu que le compagnon de ma patronne avait décidé tout seul que moi, pauvre conne, j’allais dégager de gré ou de force)
Une première lettre recommandée est arrivée en juin 1996 (faute lourde et grave justifiant mon licenciement immédiat) alors que je n’avais qu’une erreur.
Ce premier courrier était destiné à me terroriser, et à me faire craquer et faire des erreurs qui auraient justifiées mon licenciement.
J’ai répondu du tac au tac, à son courrier, avec la peur au ventre naturellement, c’était la première fois que je répondais à ma patronne en RAR, Dans ce courrier je lui ai bien fait comprendre que son mec, était à l’origine de tout ça et que si elle me licenciait, je me défendrais
Par la suite mes placards ont été vidés de leurs dossiers (durant mes vacances), je n’avais plus que le sale boulot à faire, je me suis retrouvée également avec la sténorette, etc…. le but bien sur me faire démissionner, me pousser à bout, me faire comprendre que j’étais incompétente etc….

J’ai contacté le syndicat, d'ailleurs, je les remercie car sans eux, j'aurai été anéantie par ma patronne et sans doute qu'aujourd'hui je ne serais plus rien.
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Du coup comme elle n’a pas réussi à me licencier, j’ai eu droit à tout, (cris injustifiés, placards, régression dans mon travail, j’étais devenue super incompétente.)
Les collègues avaient aussi eu des consignes, et quand le patron ne vous aime pas, les collègues font pareil
Mais comme elle n’avait aucun motif de me licencier , je suis tout de même restée à l’Etude mais avec une patronne qui ne pouvait plus « m’encaisser. » Ce qui fait la différence, avec les collègues qui sont là spontanément.

La moindre erreur prenait des proportions, les collègues l’avaient remarqué, (elles le disaient par derrière mais bien entendu pas par devant)
Bien entendu, les collègues n’étaient pas avec moi mais avec la patronne.

En juin 1998, réunion extraordinaire au travail, dans laquelle ma patronne me dit textuellement « que c’est moi qui pose problème alors que je n’ai rien demandé »
En fait, elle me fait comprendre que mes collègues (2)ont demandé à passer à 4/5 èmes de temps(on était à 39 heures à l’époque) pour avoir du temps disponible à la maison, pourquoi pas, avec une diminution de salaire de 1800 francs à l’époque.
J’ai bien sur refusé car je n’avais pas les moyens d’assumer une telle baisse.
Le but était d’embaucher quelqu’un au SMIC avec les 3/5 èmes de salaire qu’elle gagnait)
Enfin bref, j’ai refusé trois fois, elle m’a menacé, et j’ai fini par cèder et signer un avenant dans le quel je reconnaissais que c’était de moi même que j’avais accepté les 4/5 èmes de temps.
(J’ai pris tout e même la précaution d’écrire l’inspection du travail à l’époque et j’ai eu une réponse)
Je suis donc passée de 39 à 32 heures en 1998, avec diminution de salaire ; mais bien entendu autant de travail)

Le 11 septembre 2006, (alors que je travaillais avec la collaboratrice de Me P, depuis 1999, qui était aussi notaire et mon chef) on me supprime mon téléphone professionnel, (durant mes vacances) sans raison valable ce qui m’empêche bien entendu de travailler correctement) car on a toujours besoin d’un téléphone,
Désormais, je devais me contenter d’envoyer des fax ou des courriers pour confirmer, un rendez-vous ou avoir tel ou tel document, mais plus de téléphone, plus aucun contact avec le client. C’était donc très dur de travaillerDe plus, l’Etude allait évoluer, on allait avoir INTRANET pour tout le monde sauf pour moi.(J’allais sans coute casser le système) et une formation a eu lieu pour mes collègues sauf moi

Il s’en est suivi, là aussi un échange de courriers recommandés, dans lequel j’ai dit à ma patronne, que le fait de m’avoir enlevé mon téléphone n’était que du harcèlement moral.
Je pense que les relations avec mon chef Me V, se sont dégradées à ce moment là.( C’est elle qui était à l’origine de la suppression de mon téléphone)
En 2007, arrive une stagiaire, pour deux ans qui doit travailler aussi avec mon chef.
Très vite mon chef donne tout le travail à Melle A et me laisse de côté.
Je dois mendier du travail.
J’en fais part à ma patronne qui ne fait aucun cas, et me donne donc du travail à l’occasion.
Mais en réalité n’a que faire de moi. Je suis juste là parce qu’elle n’a pas pu faire autrement.

Les collègues qui sont sympas entre elles (on était 5) ne le sont pas avec moi, (c’est toujours moi qui ne comprend rien, à moi on me parle mal, alors qu’entre elles, elles rigolent bien, etc….j’ai à peine le dos tourné qu’on arrête pas de critiquer etc.. ;
Du coup, je reste dans mon coin, dans mon placard, évite de poser des questions aux collègues, évite de poser des questions à mon chef, qui soupire dès que j’arrive dans son bureau, fronce les sourcils, et évite aussi de me parler. Mais ça évidemment, je ne peux pas le prouver.
Plus ça allait, moins ça allait.
La moindre erreur, mon chef me criait dessus.
En janvier 2009, j’arrête de travailler avec mon chef, (qui ose m’engueuler parce que je n’annule pas u rendez-vous de signature, alors que je n’ai pas de téléphone), il s’ensuit bien sur une discussion assez houleuse.

En janvier 2009, je travaille sous les ordres ma patronne qui me donne un peu de travail parce qu’elle m’a pas le choix, mais qui en réalité n’a que faire de moi.

Très vite, je m’aperçois qu’elle ne se concentre que sur mes erreurs, ( voit les points les virgules qui manquent etc ??, cherchent toutes les erreurs et qu’on on cherche on trouve) me fait refaire systématiquement.

Par contre elle préfère ignorer les erreurs ou fautes de mes collègues, qui sont plus graves que les miennes et quand je le lui fait remarquer, bien évidemment ça l’énerve,( et ce n’est pas de mes collègues que l’on parle)
Qui sont évidemment compétentes, puisque rien n’est vérifié.
Le 19 mai 2009 ma patronne me propose une rupture conventionnelle
Je la refuse lors de l’entretien avec un membre du syndicat.
Je précise tout de même que ma patronne, si gentille, était prête à augmenter considérablement, l’indemnité légale de rupture conventionnelle (presque 10000 € en plus) si je partais.
Elle ne m’avait bien entendu pas dit que si je refusais, la rupture conventionnelle, elle allait me virer.
Et quelques jours après, comme j’ai refusé la rupture conventionnelle, je reçois une lettre me faisant part de son intention de me licencier pour insuffisance professionnelle avec bien entendu des choses et des choses à me reprocher (incompétence, insuffisance professionnelle etc…)

Je suis un salarié protégé (COMITE MIXTE du notariat et j’ai été élue) donc il a fallu que ma patronne fasse un mémoire à la commission paritaire à PARIS pour pourvoir me licencier.

Dans son mémoire, elle m’a anéantie, mis plus bas que terre, et à transformé tous les faits, sur les dires de mon chef, avec laquelle j’ai travaillé neuf ans.

Il lui fallait bien sur l’avis favorable de la commission pour me virer.

La suppression du téléphone, elle en a parlé, (car elle savait que j’en parlerais aussi pour me défendre) mais elle a mis par exemple, la suppression du téléphone, comme un « avantage pour moi, pour me permettre de mieux travailler » par rapport à mes pauvres collègues, qui sont elles obligées de « bosser plus à cause de moi »

Elle m’a complètement achevé, (elle a joint des projets d’actes de 2005, 2006 , 2007 etc…sur lequels figuraient des erreurs bien entendu, mais erreurs qu’elles a beaucoup exagéré.
Ces erreurs étaient consignées sur « un petit cahier, » tenu à l’époque par mon chef qui notait au fur et à mesure, les erreurs que je pouvais faire , date et n° de dossier.
Donc ce petit cahier a servi à ma patronne, et à mon chef, pour préparer le mémoire contre moi.
J’ai trouvé par hasard, ce petit cahier dans le bureau de ma chef qui d’ailleurs avait de plus en plus de mal à supporter ma présence depuis que Melle A était arrivée et avec qui elle préférait travailler. Et cela se voyait.Mais pas de preuves.
J’ai fait un mémoire contradictoire, avec le syndicat, pour contester mon licenciement et avoir un avis défavorable pour mon licenciement.
La réponse est tombée en RAR quelques jours après :

La commission paritaire étant composée d’un notaire et d’un salarié, le collège salarié a affirmé au vu des pièces jointes par ma patronne, que c’était un licenciement injustifié et sans cause réelle et sérieuse.
Le collège patronat a donné raison à ma patronne, ce qui veut dire que la commission ne s’est pas vraiment prononcée.

Le 7 septembre 2009, ma patronne qui a donc reçu l’avis de la commission, favorable pour elle et défavorable pour moi, m’a appelé à 18 h 25 mn, devant témoin (mon ancien chef) pour me donner en mains propres ma lettre de licenciement et me dire qu’à 18 h 30, je ne ferai plus partie du personnel et que les trois mois de préavis qu’elle me devais, je les ferais à la maison.

J’étais un peu sonnée, devant la façon de faire, Bien sur je n’en pouvais plus au travail, surtout par rapport à l’indifférence de mes collègues où j’étais devenue une quantité négligeable, mais je trouve que ce ne sont pas des manières de procéder.
La façon dont elle m’a virée, est innaceptable.(Elle aurait pu au moins me dire le matin que je dégageais le soir) Enfin bref, depuis ce jour, je suis donc à la maison,

Pour moi, j’ai été virée comme une voleuse, au bout de 23 ans,

On va dire insuffisance professionnelle mais en réalité c’est parce que ma présence dérangeait depuis trop longtemps et quoiqu’on en dise, on a tout fait pour m’empêcher d’avancer, et les collègues aussi, m’ont tourné le dos.Personnellement, je déplore la lâcheté de mes collègues, qui n’en ont rien à faire, et qui savent très bien que si elles s’opposent à ma patronne, du coup cà sera moins marrant pour elles telles ne pourront plus papoter comme elles font)

Aujourd’hui, j’espère simplement que je pourrais l’envoyer aux prud’hommes, même si le syndicat me dit que c’est de plus en plus dur de gagner.
J’ai de plus essayé de contacter un avocat, mais je pense que là aussi j’aurai du mal à trouver un avocat dans ma région qui aille contre ma patronne.
Il faut donc que le syndicat me défende, si c’est défendable
J’ai besoin de ça pour retrouver ma dignité . Pour moi, tout ira mieux dans ma tête lorsque j’aurai réussi à l’envoyer aux prud’hommes et bien sur il faudrait que je gagne
Qu’en pensez vous ?
J’ai sans doute été un peu longue

1 réponse

Utilisateur anonyme
4 nov. 2009 à 14:01
Bonjour
je ne peux pas vous aider pour vous défendre mais je vous dit seulement que si vous voulez vous battre faîte le et vous gagnerez.Ne laissez pas ces gens qui croient être plus fort que vous !
Bon courage .
Et en attendant d'après toute votre histoire ,je m'aperçois que vous n'avez pas fait cet enfant dont vous aviez tellement envi à cause d'un gros con !!!
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CRICRI290 Messages postés 3 Date d'inscription mardi 15 septembre 2009 Statut Membre Dernière intervention 10 novembre 2009
5 nov. 2009 à 18:09
Bonjour Delvauta

Merçi de votre réponse

Oui j'avis envie de me battre, et j'ai déjà consulté un avocat, pour voir ce qu'il en pense.
Ilo me dit que c'est du 50/50.
Bien sur si j'avais des attestatations d'anciennes collègues de travail qui à l'époque ont vu et su comment on me traitait, ça étayerait mon dossier.
Là j'ai écris à 3 anciennes collègues, dont une qui est bien sur complètement d'accord avec moi, mais elle est jeune et n'a pas envie, comme elle dit d'avoir des emmerdements. Enfin, elle va réfléchir.
Quant à l'enfant que je rêvais tant, oui j'ai essayé quand même, malgré l'interdiction du compagnon de ma patronne, et bien sur ça a échoué , dans de telles conditions.
En plus, j'avais tellement peur et étais tellement stressée que çà ne piuvait pas fonctionner.
Mais, çà non plus, je ne pourrais jamais prouver, que ma patronne m'a mis des bâtons dans les roues, pour que je renonce à lon projet.
Justement, c'est parce que j'ai osé lui tenir tête, que j'en ai payé le prix fort.
En tous cas merçi de vos encouragements
Marie Hélène
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