Don manuel

pinpin - 18 avril 2009 à 09:26
 pinpin - 20 avril 2009 à 21:01
Bonjour, je souhaite faire à un de mes trois enfants un don manuel de 20000E par cheques . Cette somme d'argent est elle rapportable pour son montant réel ou pour la valeur du bien acquis au jour du partage et dans ce dernier cas que dois je faire pour que cette somme ne soit pas rapportable pour son montant réevalué ( termes à employer) et le donataire doit il payer un impot dessus? Merci

3 réponses

Bonjour,
Art 869 du Code Civil : "Le rapport d'une somme d'argent est égal à son montant" ; ça a l'air très clair, vu et exprimé comme cela... Attendez ! Car il existe deux cas possibles :
- L'argent a été dépensé sans destination particulière ;
- L'argent a servi à l'achat d'un immeuble.
Dans le premier cas, le rapport se calcule sur la valeur au moment de la donation, dans le second sur la valeur de l'immeuble au jour du partage.
Mais, ce n'est pas fini !
En effet, une phrase de l'art 860 : "le tout sauf stipulation contraire" montre que le donateur peut fort bien arrêter (dans l'acte de donation ou par testament) une date d'évaluation autre que celle prévue par la loi...

Pour ce qui est de l'impôt : 20 000 € sont largement en deçà des seuils d'imposition (en ligne directe et pour 2009 : 156 mille et quelques €). D'autre part, il n'y a pas de rapport fiscal à partir de la sixième année après la donation.
Cordialement.
0
Merci pour votre réponse mais je souhaiterais un éclaircissement.Si l'argent a servi à l'achat d'un immeuble le rapport se calcule sur la valeur de l'immeuble le jour du partage Ex:Je donne 20000 E pour un immeuble acheté 200000E;au moment du partage si l'immeuble vaut 400000E qu'elle est la somme à prendre en compte: est ce 400000E ou 20000E fois 400000 divisé par 200000E soit 40000E
Merci
0
Re-bonjour,
Oui, c'est proportionnel : si ce don de 20 000 € représente 10 % de la valeur du bien, ça restera 10 % au moment du partage.
Mais :
le rapport se calcule sur la valeur de l'immeuble le jour du partage , oui mais dans l'état où il était au moment de la donation.
Je veux dire par là que si le donataire, dans un deuxième temps, rajoute par exemple une aile à la maison, cet aménagement amenant une plus-value au bien ne doit pas être pris en compte.
Cordialement.
0
Bonsoir et merci pour votre réponse, tout est plus clair maintenant .

Cordialement
0