Dépassement des frais prévus

baba - 19 juin 2008 à 09:54
 Utilisateur anonyme - 19 juin 2008 à 10:16
Bonjour,
j'ai fait appel à un architecte pour l'extension de mon pavillon dans le jardin derrière chez moi. Je l'ai prévenu que je ne possédais que 80 000 euros pour les travaux. Nous avons convenu en septembre 2007 d'une véranda sur la façade arrière, d'un vélux dans le grenier, de l'ouverture d'une fenêtre dans l'escalier menant au 1er, la condamnation par une planche de l'entrée de la cave par l'intérieur et de l'aménagement du vestibule au RDC.
Pour la véranda, il fallait casser les toilettes de la boutique voisine (je suis propriétaires des murs) car elles s'avançaient trop dans la pièce à construire, et aligner un mur pour pouvoir y installer ma cuisine en long (elle se trouve provisoirement dans le couloir d'entrée). Le premier projet prévoyait que mes toilettes seraient en prolongement des toilettes de la boutique. Mais comme il existait un appentis dans le jardin qui avait autrefois servi de toilettes extérieures, j'ai suggéré son utilisation. Le devis s'élevait à 120 000euros. Je l'ai signé car l'architecte m'a assuré que ce n'était qu'une estimation haute, lui étant incapable d'évaluer la maçonnerie. Ce qui me paraissait curieux, c'est que sur le devis il n'y avait rien concernant les finitions et la décoration (carrelage, peinture, faience, etc.). On ne parlait pas non plus des matériaux utilisés, ni de l'accès à la cave par le jardin, mais je me disais que l'architecte avait dû y penser...
Après étude de la législation, le plan a dû changer car je ne pouvais pas coller ma véranda côté gauche. C'est de ce côté que se trouve l'appenti, donc il faillait prévoir un couloir pour y accéder de la véranda. De même, comme je tenais à conserver une ouverture de la cave côté jardin, et pas seulement une trappe qui ne permettait pas, par exemple, de faire passer de gros outils ou des meubles car le vide sanitaire sous la véranda était trop bas, l'architecte a prévu un escalier sur le côté gauche sous le couloir menant aux toilettes, et l'ouverture d'une porte. Il allait donc falloir creuser une tranchée. Le nouveau devis s'élevait alors à 140 000 euros. Je l'ai signé puis me suis rétractée le lendemain en lui demandant de le revoir.
Aujourd'hui, l'architecte me dit que, si je ne peux payer que 90 000 euros maximum, les travaux vont s'arrêter à la maçonnerie brute et à la pose de la verrière. Donc la pièce est inutilisable car il n'y a ni plomberie, si électricité, ni carrelage au sol et la cuisine reste dans le couloir. Tous les autres postes (vélux, fenêtre, vestibule) sont abandonnés. Il me dit que c'est parce que c'est moi qui ait fait rajouter la tranchée car je voulais condamner l'accès de la cave par mon rdc, et les autres postes.
Qu'est-ce que je peux faire?

1 réponse

Utilisateur anonyme
19 juin 2008 à 10:16
Bonjour baba,

Je travaille dans une entreprise de batiment. Je suis très étonné de votre message. Nous travaillons régulièrement avec des architectes, nous avons très peu de problèmes, ils sont en général très correcte.

A votre place, j'enverais une lettre a l'architecte mais aussi aux entreprises de corps d'état, demandant la fin des travaux ou du mois un minimum d'avancement sur votre chantier !!!!

Lorsque l'on signe le marché de travaux avec le maitre d'oeuvre et maitre d'ouvrage, nous nous arretons sur une offre de prix ferme et définitive. Si toutefois des travaux en supplément sont necessaires on facture ceci. Aussi, un délai contractuel est a respecter et des pénalités de retard sont observé en cas de retard.

N'avez vous pas signer de marché ?

Bon courage au revoir
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