2 avertissements en arrêt maladie

carry - 1 mars 2008 à 16:38
 carry - 3 mars 2008 à 08:37
Bonjour,
Cela fait + de 9 ans que je travaille dans la même entreprise comme assistante comptable, sans absence et sans reproche de sa part. Au mois d'octobre, j'ai annoncé à mon patron que je voulais avoir un enfant et que je devais procéder par une fécondation in vitro, et que je devais me mettre en maladie pour 1 semaine. Au retour de ma maladie, sa réaction a été très vive et j'ai entendu des mots comme je cite "vous me mettais dans la merde, c'est un coup de poignard dans le dos..." Inutile de vous dire que j'ai eu la pression, jusqu'à ce que je lui dise que ma tentative a échoué. J'ai recommencé une tentative au mois de février en le prévenant bien avant pour qu'il n'ait pas de surprise. Le dernier jour de travail avant ma maladie, il m' a dit que je ne faisais pas mon travail comme il faut entre autre, et depuis j'ai reçu 3 recommandés de sa part, 1 me réclamant les clefs du bureau et les 2 autres des avertissements me repprochant des erreurs que j'ai commises. Bien entendu, si certaines erreurs peuvent être justifiées, sur d'autres c'est lui le responsable mais comment le prouver ? Aujourd'hui, je suis en arrêt maladie pour dépression, tout contact avec lui m'est impossible, j'ai même peur de ses réactions.

Pour ma défense, il faut que je lui envoie un courrier recommandé mais voilà, qu'est ce qu'il ne faut surtout pas dire qui puisse me nuire ? Puis-je lui faire part que les erreurs qu'il me reproche sont en fait les siennes par exemple, ou juste dire que ce n'est pas moi la responsable de ces erreurs.

Il est évident qu'il trouvera un autre argument de manière à m'envoyer un 3ème avertissement pour procéder à un licenciement pour faute grave. Quand le moment viendra, devrais-je signer le solde et faire une procédure devant les prud'hommes ou bien refuser de signer purement et simplement ?

Merci pour vos réponses

2 réponses

On n'a pas idée d'annoncer à son patron qu'on à l'intention de prendre un congé maternité avant même que la fécondation (naturelle ou in vitro) ai réussi... Votre patron n'est pas votre ami, vous êtes sa salariée et à ce titre, il vous fait travailler pour gagner de l'argent, votre salaire ne vous est pas versée pour vous beaux yeux.

Résultat des courses, ne dites plus un mot (j'ai bien dit PLUS UN MOT) sur une éventuelle grossesse à venir si vous voulez garder votre job et ce, même si vous tombez enceinte. Vous n'avez aucune obligation de prévenir votre employeur que vous êtes enceinte. c'est d'ailleurs pour ça que les femmes enceintes sont protégées par la loi et qu'elles ne peuvent pas être licenciée pendant leur congé maternité et pendant un mois après leur retour au travail.

Ceci dit, je vous conseille (comme le ferait n'importe quel avocat, ce que je ne suis pas) de contester toutes les accusations d'erreurs et d'incompétences invoquées par votre employeur dans un courrier recommandé avec A/R. Et ce, pour tous les avertissements que vous avez reçu. Faites-vous aider, pour rédiger votre courrier par un représentant des salariés de votre société (ou par quelqu'un de l'exterieur, s'il n'y en a pas dans votre société). Cela vous donnera des billes au cas où votre employeur déciderait de vous licencier. Faites également attester par un médecin que votre dépression est liée à vos conditions de travail et aux reproches contestables de votre employeur à votre égard. En AUCUN CAS n'admettez que vous avez fait des erreurs (hormis les toutes petites, qui ne portent pas à conséquence et qui ne peuvent pas justifier un licenciement). Bon courage, ne laissez pas votre employeur vous bouffer la vie.
6