CAE (contrat d'accompagnement dans l'emploi) : définition, aides
Le CAE ou contrat d'accompagnement dans l'emploi permet de bénéficier d'aides et d'exonérations. Il est soumis aux mêmes règles que le CIE (contrat unique d'insertion) à quelques différences près.
Qu'est-ce qu'un contrat d'accompagnement dans l'emploi ?
Le contrat d'accompagnement dans l'emploi (CAE) est un contrat aidé destiné au recrutement par une association, une collectivité territoriale ou une entreprise chargée de la gestion d'un service public, ce qui le distingue du CIE, principalement destiné aux entreprises privées. Le CAE permet au salarié de bénéficier d'une action d'accompagnement et d'une action de formation, tandis que l'employeur peut, lui, bénéficier d'une aide de l'Etat pour financer son salaire. Les dispositions légales applicables au contrat d'accompagnement dans l'emploi figurent aux articles L. 5134-20 et suivants du Code du travail.
En quoi consiste l'aide du CAE ?
L'aide financière de l'Etat ne peut pas dépasser 95% du taux brut du Smic par heure travaillée dans la limite de 35 heures hebdomadaires. Ce taux est de 47 % pour le CIE. L'employeur bénéficie d'une exonération des cotisations patronales d'assurances sociales (maladie-maternité, décès, vieillesse, invalidité) et d'allocations familiales, pour la partie de la rémunération ne dépassant pas le smic.
Quel est le salaire et les droits du salarié en CAE ?
La rémunération du salarié recruté en CAE doit être au moins égale au Smic. Et l'employeur s'engage à mettre en oeuvre les actions prévues dans la demande d'aide. Le salarié a droit à au moins une action de formation et une action d'accompagnement. Lorsque le CAE approche de son terme, l'employeur doit remettre une attestation d'expérience professionnelle au salarié, au moins un mois avant la fin du contrat.