Accès aux appartements pour condamnation vide-ordure

Résolu
Skoupidia - 27 sept. 2023 à 13:55
 Skoupidia - 29 sept. 2023 à 21:33

Bonjour,

La copropriété a voté il y a 2 ans la fermeture des vide-ordures de notre résidence.  98% des vide-ordures ont pu effectivement être condamnés mais quelques propriétaires/locataires récalcitrants n'ont pas donné accès à leur logement pour procéder aux travaux nécessaires.

Nous nous trouvons donc à devoir continuer de payer des frais de maintenance des colonnes vide-ordure. Ceux qui n'ont plus leur V.O. ne veulent, à juste titre, plus payer. La tension monte d'autant plus que les quelques rares derniers utilisateurs sont particulièrement peu disciplinés, jetant tout et n'importe quoi et souvent sans utiliser de sac poubelle obligeant à faire intervenir la société de maintenance pour des prestations de nettoyage supplémentaires à celles prévues dans le contrat de maintenance de base.

Comment faire pour arriver à fermer ces derniers vide-ordures ?

Merci pour vos conseils.

2 réponses

rambouillet41 Messages postés 9326 Date d'inscription mercredi 27 janvier 2016 Statut Membre Dernière intervention 25 avril 2024 3 426
27 sept. 2023 à 15:26

Bonjour,

Il existe une procédure que je décris schématiquement pour des travaux votés en AG et nécessitant un passage dans des parties privatives :

* courrier LRAR avertissant de la date de passage des ouvriers (si possible négociée avec le résident et laisser une marge mini de 15 jours)
* si refus de l'accès, nouvelle LRAR mais sous forme de mise en demeure de laisser l'accès
* si refus, passage par le juge

Si votre syndic est (vraiment) un professionnel, il connait cela par coeur :
"Article 9 de la loi

I.-Chaque copropriétaire dispose des parties privatives comprises dans son lot ; il use et jouit librement des parties privatives et des parties communes sous la condition de ne porter atteinte ni aux droits des autres copropriétaires ni à la destination de l'immeuble.

Les travaux supposant un accès aux parties privatives doivent être notifiés aux copropriétaires concernés au moins huit jours avant le début de leur réalisation, sauf impératif de sécurité ou de conservation des biens.

II.-Un copropriétaire ne peut faire obstacle à l'exécution, même sur ses parties privatives, de travaux d'intérêt collectif régulièrement décidés par l'assemblée générale des copropriétaires, dès lors que l'affectation, la consistance ou la jouissance des parties privatives n'en sont pas altérées de manière durable. La réalisation de tels travaux sur une partie privative, lorsqu'il existe une autre solution n'affectant pas cette partie, ne peut être imposée au copropriétaire concerné que si les circonstances le justifient.

Pour la réalisation de travaux d'intérêt collectif sur des parties privatives, le syndicat exerce les pouvoirs du maître d'ouvrage jusqu'à la réception des travaux.

III.-Les copropriétaires qui subissent un préjudice par suite de l'exécution des travaux, en raison soit d'une diminution définitive de la valeur de leur lot, soit d'un trouble de jouissance grave, même s'il est temporaire, soit de dégradations, ont droit à une indemnité. En cas de privation totale temporaire de jouissance du lot, l'assemblée générale accorde au copropriétaire qui en fait la demande une indemnité provisionnelle à valoir sur le montant de l'indemnité définitive.

L'indemnité provisionnelle ou définitive due à la suite de la réalisation de travaux d'intérêt collectif est à la charge du syndicat des copropriétaires. Elle est répartie en proportion de la participation de chacun des copropriétaires au coût des travaux."

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Merci beaucoup pour cette réponse précise. 

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