Je dois démissionner pour suivre ma conjointe

RomainMagny - 7 déc. 2009 à 15:17
 tchong - 29 juin 2010 à 10:52
Bonjour,
Je suis actuellement en CDI sur Lyon et ma copine à trouver du travail en haute savoie suite à une période de chômage de 6 mois. Nous déménagons donc la bas et je dois quitter mon travail.
J'ai proposé à mon patron de faire une rupture conventionnelle de contrat, celui ci m'à répondu que je peux démissionner et quand même avoir droit aux Assédics. Nous envisageons donc, moi et ma copine de nous pacser afin de faire valoir ce droit. Le problème, c'est que je n'arrive pas à trouver de renseignements fiables sur la question. Quelqu'un à t il déjà été dans cette situation? Est ce que le pôle emploi va réellement m'indemniser? A quelle hauteur? y'a t il des conditions particulières pour bénéficier de l'Allocaion chômage dans ce cas là?

D'avance merci pour vos réponses

4 réponses

Spirit21 Messages postés 330 Date d'inscription vendredi 27 novembre 2009 Statut Membre Dernière intervention 14 avril 2010 135
7 déc. 2009 à 15:31
Bonjour,

En principe, seules les personnes involontairement privées d’emploi (licenciement, fin de CDD, rupture conventionnelle du CDI dans le cadre fixé par le Code du travail) peuvent bénéficier des allocations chômage. _ La démission, départ volontaire à l’initiative du salarié, n’ouvre donc pas de droit au chômage. Toutefois à titre dérogatoire, le salarié démissionnaire peut prétendre au chômage :
en cas de démission considérée comme légitime par le régime d’assurance chômage,
ou, à défaut, lors du réexamen de sa situation après 4 mois de chômage.

Pôle emploi peut renseigner les salariés sur les justificatifs exigés pour bénéficier d’une indemnisation au titre d’une démission considérée comme légitime.

Les démissions considérées comme légitimes:
Fixés limitativement par les textes régissant l’assurance chômage, il s’agit des cas de démissions suivants :
changement de résidence du conjoint pour occuper un nouvel emploi salarié ou non salarié ;
Le nouvel emploi correspond à celui occupé à la suite d’une mutation au sein de l’entreprise ou lors d’un changement d’employeur à l’initiative de l’intéressé ou encore, après une période de chômage.
prochain mariage ou conclusion d’un pacte civil de solidarité (PACS) entraînant un changement du lieu de résidence (si le délai entre la démission ou la fin du contrat de travail et le mariage ou la conclusion du PACS est inférieur à 2 mois) ;
changement de résidence des parents du salarié âgé de moins de 18 ans ou de la personne qui exerce la « puissance » parentale ;
rupture à l’initiative du salarié, d’un contrat emploi-solidarité, d’un contrat d’insertion par l’activité, ou d’un contrat emploi jeunes pour exercer un nouvel emploi ou pour suivre une action de formation. Est également réputée légitime, la rupture à l’initiative du salarié d’un contrat initiative-emploi (CIE) à durée déterminée, d’un contrat d’accompagnement dans l’emploi (CAE), d’un contrat d’avenir (CA) ou d’un contrat insertion-revenu minimum d’activité (CIRMA) (ou d’un contrat unique d’insertion en vigueur à compter du 1/01/2010) pour exercer un emploi sous contrat de travail à durée déterminée d’au moins 6 mois ou sous contrat de travail à durée indéterminée ou pour suivre une action de formation qualifiante au sens de l’article L. 6314-1 du code du travail. ;
Sont également considérées comme légitimes, les ruptures à l’initiative du salarié intervenues dans les situations suivantes :
la démission intervenue pour cause de non-paiement des salaires pour des périodes de travail effectuées, à condition que l’intéressé justifie d’une ordonnance de référé lui allouant une provision de sommes correspondant à des arriérés de salaires ;
la démission intervenue à la suite d’un acte susceptible d’être délictueux dont le salarié déclare avoir été victime à l’occasion de l’exécution de son contrat de travail et pour lequel il justifie avoir déposé une plainte auprès du procureur de la République ;
la démission intervenue pour cause de changement de résidence justifié par une situation où le salarié est victime de violences conjugales et pour laquelle il justifie avoir déposé une plainte auprès du procureur de la République ;
le salarié qui, postérieurement à un licenciement ou à une fin de CDD n’ayant pas donné lieu à une inscription comme demandeur d’emploi, entreprend une activité à laquelle il met fin volontairement au cours ou au terme d’une période n’excédant pas 91 jours ;
le salarié qui justifie de 3 années d’affiliation continue et qui quitte volontairement son emploi pour reprendre une activité salariée à durée indéterminée, concrétisée par une embauche effective, à laquelle l’employeur met fin avant l’expiration d’un délai de 91 jours ;
lorsque le contrat de travail dit "de couple ou indivisible" (concierges d’immeubles, co-gérants de succursales…), comporte une clause de résiliation automatique, la cessation du contrat de travail est réputée légitime si le salarié quitte son emploi du fait du licenciement ou de la mise à la retraite de son conjoint par l’employeur ;
la démission du salarié motivée par l’une des circonstances visée à l’article L. 7112-5 du code du travail à condition qu’il y ait eu versement effectif de l’indemnité prévue aux articles L. 7112-3 et L. 7112-4 du code du travail (indemnité légale de licenciement spécifique aux journalistes). _ Il s’agit des journalistes professionnels qui mettent fin à leur contrat de travail suite à la cession ou la cessation de la publication, ou suite à un changement notable du caractère ou de l’orientation de cette publication ;
le salarié qui quitte son emploi pour conclure un ou plusieurs contrats de volontariat de solidarité internationale pour une ou plusieurs missions de volontariat de solidarité internationale ou un contrat de volontariat associatif pour une ou plusieurs missions de volontariat associatif d’une durée continue minimale d’un an. Cette disposition s’applique également lorsque la mission a été interrompue avant l’expiration de la durée minimale continue d’un an d’engagement prévue initialement par le contrat de volontariat de solidarité internationale ;
le salarié qui a quitté son emploi, et qui n’a pas été admis au bénéfice de l’allocation, pour créer ou reprendre une entreprise dont l’activité a donné lieu aux formalités de publicité requises par la loi, et dont l’activité cesse pour des raisons indépendantes de la volonté du créateur ou du repreneur.
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Merci pour toutes ces précisions. J'ai encore une question concernant les justificatifs à fournir au pôle emploi.
D'après ce que j'ai compris il faut fournir un justificatif de résidence commune. En fait nous vivons ensemble depuis à peu près un an à Lyon mais nous n'avons pas de factures ou autres documents attestant que nous vivons ensemble sur Lyon. Est ce qu'un certificat de pacs (contenant notre adresse commune sur Lyon) est suffisant? Y'a t il des délais à respecter par rapport à la date de pacs ou à la date de démission?

Encore merci.
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Spirit21 Messages postés 330 Date d'inscription vendredi 27 novembre 2009 Statut Membre Dernière intervention 14 avril 2010 135
7 déc. 2009 à 16:07
C'était précisé là: "prochain mariage ou conclusion d’un pacte civil de solidarité (PACS) entraînant un changement du lieu de résidence (si le délai entre la démission ou la fin du contrat de travail et le mariage ou la conclusion du PACS est inférieur à 2 mois) ; "

^^
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Bonjour, merci pour vos réponses rapides. Le pôle emploi va me demander des justificatifs par rapport à la légitimité de ma démission. D'après ce que j'ai compris il faut fournir une preuve de résidence commune avant et après le déménagement. Ma question est : Est ce qu'un certificat de PACS est valable comme preuve de résidence commune avant le déménagement ? Pour la preuve de résidence commune après le déménagement, nous avons un bail à nos 2 noms.

Encore merci.
Cordialement
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quelqu'un dans la même situation
29 juin 2010 à 10:51
Je suis dans la même situation, avez-vous été indemnisé ?
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bonjour si tu demisionne tu ne touchera pas les assedic
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